undefined
Ford Vedette : un exotisme éphémère
Chacun se souvient de la chanson de Jacques Brel, Ces gens-là, dans laquelle le poète belge étrillait la médiocrité d’une certaine petite-bourgeoisie, « … qu’aimerait bien avoir l’air, mais qui a pas l’air du tout… ». Il y a un peu de ça dans la Ford Vedette, qui fut l’enfant de plusieurs mondes. Durant sa courte carrière, elle aura tenté, avec un certain succès, de flatter les instincts d’un certain public frustré par de bien sombres années et avide de retrouver le goût d’une forme de prospérité — et tant pis si cette dernière ressemblait un peu à ces bijoux en zirconium qui, de loin, peuvent éventuellement passer pour des diamants. Toutefois, si l’on oublie un instant les sinuosités de sa naissance et les aspects parodiques de sa complexion, il reste à apprécier une auto fort attachante dans l’absolu et dont la dégaine d’américaine en réduction ne manque pas de charme…
Nicolas Fourny - 31/08/2020
Lire la suite
undefined
Saab, c’est bien !
Pendant cette petite pause estivale, perdu dans mes pensées en surveillant d’un oeil mes enfants et neveux jouant dans les vagues ou construisant un château de sable, je me suis posé une question existentielle : pourquoi j’aime Saab et pourquoi cette marque, malheureusement disparue, s’est avérée différente ? Était-ce dû à la technologie, au design, à la neutralité de son pays d’origine ? Autant de questions que je ne m’étais pas posées jusqu’alors et qui méritaient que je m’y attarde.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 31/08/2020
Lire la suite
undefined
Citroën 11 : la Traction universelle !
Le titre de cet article rend hommage au club éponyme, fondé dès 1968 et qui, depuis plus de cinquante ans, contribue avec passion et compétence à préserver l’immense patrimoine que représente le parc de Traction Avant survivantes. Cependant, avec les « 11 », il s’agit aussi d’aborder l’histoire de la variante la plus profuse de la série et celle qui aura été produite le plus longtemps : la toute dernière Traction tombée de chaîne, le 25 juillet 1957, était une « 11 »… Moins mythique que la « 15 » et, a fortiori, que la « 22 », plus facile à trouver qu’une « 7 », c’est une auto dont les caractéristiques sont à même de séduire un grand nombre de collectionneurs, mais dont l’histoire, complexe et passionnante, à cheval sur des époques bien différentes, n’a pas fini de nous fasciner…
31/08/2020
Lire la suite
undefined
307 Féline 180 : celle que Peugeot ne voulait pas vendre
De nos jours, la 307 végète dans les petites annonces de plusieurs sites qu’il est inutile de nommer. Trop vieille pour les uns, trop récente pour les autres, elle traverse cette période grise que connaissent la plupart des modèles, faite d’oubli, d’entretien de plus en plus négligé et de mises au rebut massives à la faveur des primes à la conversion. Et les amateurs de conduite sportive n’y ont jamais réellement prêté attention : trop haute, trop lourde, trop disruptive avec les compactes Peugeot des générations précédentes, l’auto a très vite été rangée dans la catégorie des loukoums dessinés pour attirer les amateurs de monospaces et incapables de dispenser le moindre plaisir de conduite. Et pourtant, si un jour vous avez l’occasion de prendre le volant de sa version la plus méconnue, peut-être changerez-vous d’avis…
Nicolas Fourny - 26/08/2020
Lire la suite
undefined
Fiat 128 : modernité et succès planétaire. 
En 1969, Fiat présente sa 128 et entre assez tardivement dans la modernité. L’attente valut cependant la peine car sa nouvelle venue deviendra tout de suite une excellente référence européenne. Mieux encore, elle se retrouvera sur les marchés du monde entier et, dans ses différentes variantes, sera même produite pendant près de quarante ans !
CARJAGER - 25/08/2020
Lire la suite
undefined
Renault Frégate : l’âge de Pierre
De nos jours, lorsqu’on leur demande d’énumérer les berlines haut de gamme développés par Renault depuis la Libération, la plupart des gens sont capables de mentionner la R 16 ou la R 25 — c’est-à-dire des modèles encore très présents dans la mémoire collective. En revanche, hormis une modeste fraction de passionnés du Losange ou, plus simplement, de fins connaisseurs de l’histoire automobile française, peu de monde s’intéresse au cas de la Frégate, aussi appréciée de ses laudateurs qu’elle est absolument ignorée par tous les autres. Son échec commercial, l’inconsistance de sa personnalité, ses flottements techniques et commerciaux ont été maintes fois relatés ; son héritage inexistant, tout comme son absence d’antériorité dans les annales de la Régie, ne permettent pas de la rattacher à un continuum historique clairement identifié. Pourtant, quand on prend le soin d’examiner son itinéraire et de saluer la mémoire de ceux qui l’ont conçue puis portée à bout de bras une bonne décennie durant, c’est un portrait inattendu qui apparaît ; celui d’une auto avant tout malchanceuse, certes inaboutie, mais non dépourvue de qualités. Il n’est pas inutile de s’interroger sur la place qu’il convient de lui réserver dans le cœur des collectionneurs d’aujourd’hui…
Nicolas Fourny - 24/08/2020
Lire la suite
undefined
Lotus Elan 2 (M100) : les lois de la traction
Beaucoup considèrent l’Elan M100 (ou Mk2, ou II, voire 2, “chacun fait fait fait c’qui lui plaît plaît plaît”) comme une hérésie… Traction au lieu de propulsion, design éloigné de la première du nom, moteur Isuzu, et prise de contrôle récente de Lotus par GM au moment de son lancement : autant de petits détails pour vous mais qui veulent dire beaucoup chez l’amateur “puriste” de Lotus. Pourtant, cette petite Elan n’est pas celle que vous croyez. Vilain petit canard ? Elle était pourtant fiable et performante, d’autant que la traction à ce niveau de puissance, lui offrait des qualités routières certes moins joueuses mais plus précises et surtout plus accessibles. Et c’était d’ailleurs l’objectif de cette Elan deuxième mouture : conquérir une nouvelle clientèle. Flash Back.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 24/08/2020
Lire la suite
undefined
Audi 80 : les vertus secrètes de l’abbé Un
Sur les routes européennes d’aujourd’hui, les Audi A4 sont aussi répandues que les épidémiologistes sur les plateaux des chaînes d’information en continu. Cependant, la plupart de ceux qui conduisent cette remarquable berline n’ont probablement aucune idée de ses origines, ni de son héritage technique, ni de l’histoire de ses aînées. C’est fort regrettable car, s’ils se donnaient la peine d’effectuer quelques recherches, ils s’apercevraient qu’il y a près de cinquante ans, l’histoire de la firme bavaroise — et, au-delà, de l’ensemble du groupe VAG — a pris un tournant décisif lors de l’apparition de la toute première 80. Une voiture fort injustement oubliée et dont les derniers exemplaires encore en état de rouler font la joie d’amateurs éclairés. Après avoir lu ce qui suit, vous aurez sans nul doute envie de les rejoindre…
CARJAGER - 24/08/2020
Lire la suite
undefined
Citroën 15 Six : une si austère volupté…
Dans la mémoire collective, la Traction Avant Citroën présente toujours le même visage : une calandre étroite aux gigantesques chevrons, cernée par deux phares inquisiteurs et des ailes aux volutes ostensiblement séparés du reste de la carrosserie, lui conférant — et pour cause — un parfum d’avant-guerre aussitôt démenti par une fiche technique présentant, pour l’époque, les hardiesses que l’on sait. Pourtant, comme Paul le relate par ailleurs, la première Citroën à roues antérieures motrices a comporté un grand nombre de variantes, dont les différences concernaient la longueur, la largeur et bien sûr la mécanique, donnant naissance à des voitures aux vocations très disparates. Ainsi, la « 22 » à huit cylindres ayant rejoint la patrie mélancolique des autos mort-nées, c’est à la « 15 » qu’a échu, par la suite, le rôle de porte-drapeau d’une gamme aussi mythique que tentaculaire. Interrompue par la guerre, sa trajectoire n’aura réellement scintillé qu’à partir de la fin des années 1940. Nous n’avons pas résisté au plaisir de vous narrer son histoire…
Nicolas Fourny - 24/08/2020
Lire la suite
undefined
Fiat 128 Rally : la berline en survêt’
Au début des années 1970, tout roule pour Fiat qui a rattrapé son retard en matière de technique. Avec sa 128, consacrée Voiture de l’Année 1970, le constructeur entre la tête haute dans la décennie. Pour que son modèle à succès s’aligne sur toutes les tendances, il convient de l’encanailler. La Fiat 128 Rally fera partie de ces gentilles berlines timidement sportives qui écriront la préhistoire des GTI.
CARJAGER - 24/08/2020
Lire la suite
undefined
La Triumph TR6, les Allemands et les cerisiers en fleurs
Quelle a été la dernière véritable Triumph ? La TR7 ? La TR8 ? L’Acclaim ? (Non, je rigole). À la vérité, pour bon nombre d’amateurs, c’est la TR6, et elle seule, qui mérite ce titre. Cela peut bien sûr se discuter mais il est vrai que l’auto ressemble beaucoup à la conclusion d’une très belle histoire, aux derniers feux d’une aventure saccagée par l’incompétence, la médiocrité et l’absence de vision des dirigeants de la British Leyland. Déjà esthétiquement abâtardie aux yeux de certains amateurs, la TR6, avec sa carrosserie hétéroclite, son straight six rustique et son concept immuable, exhalait de lourds remugles de fin de race. C’était plus qu’une voiture, c’était un avertissement sans frais (ou presque) : lorsque sa fabrication s’arrêta, rien ne fut jamais plus comme avant…
Nicolas Fourny - 24/08/2020
Lire la suite
undefined
Maserati : la saga Quattroporte
L’audace de Maserati dans les années 1960, sous la coupe de la famille Orsi, c’est d’avoir osé s’aventurer dans un domaine particulier, celui de la berline aux attributs sportifs. À cette époque, peu de constructeurs s’étaient engagés dans cette voie. Jaguar, avec sa Mk2, s’était d’une certaine manière autoproclamée premier de cordée, avec une certaine réussite. Car jusqu’à la fin des années 1950, soit on roulait sportif en coupé, soit on roulait pépère en berline. L’audace de Jaguar, puis de Maserati, sera de mélanger les cartes et de proposer un produit hybride. Du côté italien, on se contentera d’un nom simple (voire simplissime), mais finalement génial : Quattroporte !
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 21/08/2020
Lire la suite
undefined
Citroën ZX : trop sage pour séduire
Depuis l’arrêt de la GSA en 1986, Citroën ne disposait plus, dans sa gamme, d’une berline du segment C. Pour disposer d’un tel modèle chez PSA, il fallait se fournir chez le cousin Peugeot et sa 309. Or, après avoir renouvelé totalement ses modèles avec la BX d’abord, puis l’AX sur le segment des citadines et enfin la XM sur celui des grandes berlines, il devenait urgent de combler ce dernier “espace” entre les lignes. C’est à la ZX, lancée en 1991, que reviendra donc cette tâche, une voiture pétrie de qualités mais desservie par un physique passe-partout.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 21/08/2020
Lire la suite
undefined
Autobianchi A112 : élégance et charme latin
Lorsque la BMC Mini débarque en Italie sur l’invitation d’Innocenti, le groupe Fiat a le poil que se hérisse. La firme nationale turinoise reste toutefois bien trop frileuse pour s’aligner en personne face à ce qu’elle considère encore comme une extravagance. C’est donc sous l’insigne Autobianchi qu’est lancée la contre-attaque planifiée par le grand Dante Giacosa. Plus novatrice que sa British de concurrente, pourvue d’un charme à tomber et envenimée par le sorcier Abarth, l’Autobianchi A112 va réussir à imposer son élégance chic et choc et se faire une place de choix sur les marchés européens.
Aurélien Charle - 20/08/2020
Lire la suite
undefined
Citroën Traction 7cv : la populaire de la gamme
Quand on pense “Traction” on pense souvent 15 avec son 6 cylindres, voire 11, rarement 7 : pourtant, il s’agissait d’une entrée de gamme particulièrement populaire surtout avant-guerre. Avec la 7cv, Citroën poursuivait son entreprise de motorisation de la France, mais il faut bien l’avouer : malgré sa célébrité contemporaine, la Traction n’eut pas un succès immédiat. La 7, vouée à être la plus vendue (enfin en théorie, on le verra), ne restera au catalogue que jusqu’en 1941… Retour sur une Traction méconnue et pourtant essentielle…
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 31/07/2020
Lire la suite
undefined
Toyota GR Supra A90 : une traîtresse pourtant séduisante
Les fanatiques de voitures sportives japonaises en sont persuadés : cette nouvelle Supra — nom de code A90 — n’est pas une Supra mais juste une BMW rebadgée, et cela ne passe pas. Il faut dire que cette dernière reprend effectivement à peu près tout de sa soeur bavaroise, du châssis au moteur en passant par la boîte de vitesses. Doit-on pour autant blâmer Toyota d’avoir préféré s’allier plutôt que de dépenser sans compter sur un segment de niche, certes porteur d’image, mais pas forcément rentable au regard des investissements demandés ?
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 22/07/2020
Lire la suite
undefined
Mercedes 300 SL : « Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée »
Elle fut une reine de la route, une voiture de course remportant toutes ses courses, puis une voiture de route élitiste et rare. N’en retenir que l’effet de ses portières estompe sa finesse constructive. La 300 SL FlügelTüren disqualifie tout contempteur de la chose automobile. Elle n’aurait pas de descendance, si ce n’est la SLR Uhlenhaut de 1955 hors normes. Comme comparer un Mirage III et un Mirage IV.
Jean-Jacques Lucas - 21/07/2020
Lire la suite
undefined
Mercedes-Benz 300 SL Roadster : En avant, calme et droit
Il faudrait en finir avec les poncifs de l’érotisation des voitures et leur disqualification parce que l’univers des formes automobiles en est réduit à de telles facilités. Même l’alètheia  des Grecs est transposable à la culture automobile pour faire tendre vers une vérité contre l’opinion (la doxa). Les ingénieurs savent mieux que quiconque la vérité technique des choses comme les musiciens entendent une partition dès sa lecture. La Mercedes Benz 300 SL Roadster, ou W 198 II pour les initiés, était une voiture d’ingénieur et non une coquetterie, une réussite de grande dignité, de grande tenue technique et esthétique quand le constructeur dut quitter les circuits, couvert du sac et de la cendre en 1955.
CARJAGER - 21/07/2020
Lire la suite
undefined
Ferrari 275 GTB : beau comme l’antique
Ferrari 275 GTB. Elle n’a même pas de nom, mais son moteur porte, par habitude, celui de son lointain fondateur. Elle est une machine désignée par sa cylindrée unitaire, trois chiffres, et sa catégorie de compétition, trois lettres. Une Ferrari n’a pas besoin de nom supplémentaire. Elle est un aptonyme aux récits inépuisables.
Jean-Jacques Lucas - 21/07/2020
Lire la suite
undefined
Citroën GS 1220 : Des chiffres et des lettres
La « grosse » GS, c’était la 1 220 (en fait 1 222) — prononcer plutôt « douze-cent-vingt », c’est plus technique que le « mille-deux-cent-vingt » médiéval — la « petite » GS restant l’historique 1 015, 207 cm3 faisant la différence, un tiers de 2cv6. La GS 1 220, qui plus est Club, voire à « convertisseur » devenu C-Matic, répétait partout sur sa caisse qu’elle n’était pas la même GS. Elle a traversé la décennie 70 et bien malin celui qui saurait en croiser une aujourd’hui dans le trafic. Pourtant, sous cette motorisation, elle fut la plus cohérente et la plus produite des GS, avant la mue GSA.
CARJAGER - 21/07/2020
Lire la suite
undefined
Mercedes-Benz CL (C 216) : et si c’était elle ?
Les coupés Mercedes dérivés des générations successives de Classe S ont connu des fortunes diverses. Tantôt admirés pour l’équilibre de leur design, tantôt malmenés en raison d’une ostentation véritable ou supposée, ils suscitent invariablement une forte attente de la part de leur clientèle potentielle comme des observateurs. Incarnant depuis des décennies une idée très spécifique du luxe, du voyage, voire même un certain art de vivre, ces automobiles sont à chaque fois, à en croire la communication de la marque, « only approached by their predecessors ». Pour autant, de la morgue des slogans à la réalité du marché, il y a parfois un gouffre et, plus que beaucoup d’autres, ce sont là des machines condamnées à faire toujours mieux, à tous égards ; en la matière, c’est peu dire que le coupé de la série C 216 a été accueilli avec froideur. Souvent fustigée durant ses huit années de vie commerciale, l’auto a, depuis lors, sombré dans l’oubli et sa traversée du désert ressemble diablement à un injuste supplice. Le recul des années aidant, le moment est sans doute venu de réexaminer son cas…
Nicolas Fourny - 16/07/2020
Lire la suite
undefined
Peugeot 405 : best-seller à tout faire
Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. L’automobile en ce temps-là n’est pas encore dominée par de lourds SUV. Dans les années 80, tout juste voit-on apparaître une nouvelle catégorie, le monospace, emmenée en France par l’étonnant Renault Espace, mais la reine de la route reste encore et toujours la berline. Pour Peugeot, après avoir redressé la tête en lançant en 1983 une brillante citadine, la 205, il est temps de renouveler son offre sur ce segment. Pour remplacer la vieillissante 305, la marque au lion va surfer sur sa nouvelle image et frapper à nouveau un grand coup en présentant la Peugeot 405 qui deviendra un best-seller international.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 16/07/2020
Lire la suite
undefined
Quand Citroën avait de la suite dans les ID
Nombreux sont ceux qui se souviennent du Salon de l’Auto de 1955 — surtout lorsqu’ils n’étaient pas encore nés, à l’instar de votre humble serviteur. Tout a probablement déjà été raconté sur ces fiévreuses journées d’automne au cours desquelles la DS 19, sous les voûtes lumineuses du Grand Palais, s’est dévoilée devant un public souvent conquis, parfois rébarbatif, mais toujours stupéfié par l’audace dont le Quai de Javel avait fait preuve en osant concevoir puis industrialiser une machine aussi avant-gardiste. Tellement avant-gardiste, d’ailleurs, et si peu au point, qu’il fallut développer une variante moins sophistiquée, moins coûteuse et aussi, il faut bien le dire, plus facile à appréhender pour le conducteur moyen. C’est ainsi qu’exactement un an plus tard, en octobre 1956, dans une atmosphère nettement moins festive, apparut l’ID qui, très éloignée du sous-produit auquel on l’assimile trop facilement, apparaît au contraire comme une création décisive, qui joua un rôle-clé dans les deux décennies qui suivirent. Voici son histoire…
Nicolas Fourny - 15/07/2020
Lire la suite
undefined
Porsche Carrera GT : la supercar revenue de loin
Ah, la Porsche Carrera GT, un de mes premiers émois in the flesh, comme on dit chez les Britanniques. C’était mon tout premier Mondial de l’Auto, en 2000, et il faut avouer que la bête en imposait ! Avec son châssis en carbone, son V10 de plus de 600 chevaux et ses freins en céramique, la fiche technique était tout bonnement monstrueuse pour l’époque. Pourtant, en me penchant sur sa genèse, il s’avère qu’elle était la conclusion d’une série de projets… annulés.
CARJAGER - 13/07/2020
Lire la suite
undefined
Bentley Continental GT : Angleterre année zéro
« Pas chère pour une Bentley, trop chère pour une Volkswagen », titra la presse automobile anglaise lors de l’apparition de la première Bentley Continental GT. C’était il y a déjà dix-huit ans ; fraîchement rachetée par le groupe allemand, la « Conti » de l’ère moderne bousculait les usages et, dans sa structure comme dans son mode de production, annonçait assez précisément ce que la firme au « B » ailé s’apprêtait à devenir. Aujourd’hui encore, certains puristes ne s’en sont pas remis et, il faut bien le reconnaître, cette nouvelle approche avait de quoi déconcerter plus d’un observateur. C’en était donc fini de l’artisanat, des huit cylindres séculaires et des charmantes approximations ; c’était le glas d’un monde qui, depuis trop longtemps sans doute, regardait en arrière. Le recul des années permet à présent de répondre plus sereinement à cette question fondamentale : s’agit-il réellement d’une Bentley ou, bien au contraire, d’une vulgaire usurpatrice ?
Nicolas Fourny - 10/07/2020
Lire la suite
undefined
Peugeot 403 : âme fifties
Emprunté à Alain Souchon, ce titre semble avoir été tout exprès conçu pour rendre hommage à une automobile que chacun croit connaître mais qui, en réalité, dissimule des trésors d’espièglerie sous une robe que nous avons tous été encouragés à considérer comme forcément austère. La 403, c’était la voiture du notable de province, du chef d’entreprise prudent, du voyageur de commerce minutieux, du père de famille conscient de ses responsabilités. Il est vrai que sa contemplation n’incite pas spontanément aux grivoiseries routières que l’on pourrait plus volontiers attendre d’une Simca Aronde par exemple, compte tenu des appellations couramment suggestives de cette dernière — avec la sochalienne, inutile de s’attendre à des intitulés évocateurs du genre « Élysée » ou « Montlhéry » ; sobre jusqu’à la caricature, tout en retenue, la Peugeot demande à être pratiquée dans ses œuvres vives pour être véritablement découverte et appréciée. Soixante-cinq ans après sa présentation, qu’en reste-t-il ?
Nicolas Fourny - 08/07/2020
Lire la suite
undefined
Renault 12 Gordini : le poison de l’héritage
La Renault 12 fait partie de ces autos à l’histoire tentaculaire et au parcours mouvementé. Parfois inattendues, ses identités auront été multiples, de la familiale rustique au break 4×4 Sinpar, en passant par d’improbables spécialités roumaines concoctées par le Dacia de l’autre siècle — on a même vu quelques exemplaires d’un inénarrable coupé Sport arpenter les routes de Valachie ou des Carpathes ! Cependant, et de façon paradoxale, la 12 la plus mythique, la plus désirable, la plus recherchée par les collectionneurs d’aujourd’hui fut aussi, de son vivant, l’une des machines les plus dédaignées et les plus incomprises de son temps. Il s’agit bien sûr de la version Gordini, sur les mânes de laquelle bien des petrolheads du XXIème siècle s’attendrissent ; et il n’est pas inutile d’explorer le destin atrophié de cette étrange automobile, dont les caractéristiques ne connaissent pas d’équivalent dans la production de l’ex-Régie.
Nicolas Fourny - 29/06/2020
Lire la suite
undefined
Ferrari 250 GT/L : la beauté d’un crépuscule
Chez Ferrari, 250 fait quasiment figure de nombre magique. On le retrouve sur une grande diversité de modèles, de la GTO aux cabriolets California, des berlinettes de compétition aux coupés « familiaux » dédiés au grand tourisme. Et, au cœur de cette famille aux multiples ramifications, la GT/L — présentée pour la première fois au Salon de Paris 1962 sous la forme d’un prototype très proche de la série — occupe une place à part, en raison d’une identité astucieusement métissée entre sportivité et… luxe (comme l’indique son patronyme). Dernière représentante de la lignée des V12 3 litres, elle ressemble cependant plus à une préface qu’à un épilogue, en ce qu’elle défriche et annonce les chemins que la firme de Maranello entend désormais suivre — et c’est l’une des multiples raisons de s’intéresser à son destin, aussi fugitif que déterminant.
Nicolas Fourny - 29/06/2020
Lire la suite
undefined
Kit-cars : scandaleuses françaises !
Deux litres, deux roues motrices… Rien de très excitant ? Pourtant, les kits-cars restent dans les mémoires comme de formidables machines, aussi spectaculaires que sexy. Et pour ne rien gâcher à notre plaisir, les Français ont su profiter de cette sous-classe pour surclasser l’élite de la catégorie reine dans la deuxième moitié des années 1990. Scandale !
Julien Hergault - 22/06/2020
Lire la suite
undefined
Rover Mini “90’s” : renouvellement d’un mythe
Quand on parle de Mini nous viennent souvent des images des années 60, du swinging London et du Monte Carlo. Pourtant, la géniale petite boîte conçue par Alec Issigonis a eu une vie après cette période dorée, avec plus ou moins d’aura au fur et à mesure du temps qui passe. Dans les années 80, la Mini tente tout bêtement d’exister face à une concurrence de citadines de plus en plus affûtées : démodée, tape-cul, elle conserve des aficionados sans vraiment casser la baraque. Mais à partir des années 90, Rover (et BMW par ricochet, avec une idée derrière la tête) va habilement jouer la carte du glamour et du chic pour écouler jusqu’en 2000 ses petites Mini so british.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 21/06/2020
Lire la suite
undefined
Opel Kadett E GSI 16v : la cavalerie teutonne
Il est de bon ton de se pincer un peu le nez, en France, à l’évocation du nom d’Opel, comme si tous les produits du Blitz étaient sans intérêt. Il est vrai qu’Opel n’a jamais eu une excellente image chez nous contrairement à ses compatriotes Volkswagen, BMW ou Mercedes. Pourtant, n’allez pas croire que la filiale allemande de General Motors ne faisait que des voitures insipides, au contraire : durant les années 80, quand l’engouement pour les GTI était à son apogée, Opel a su proposer une Kadett GSI plutôt réussie, tandis que la cerise venait sur le gâteau en 1988 avec le lancement de la GSI 16v qui, avec ses 156 chevaux, prenait provisoirement la tête du peloton des compactes vitaminées !
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 18/06/2020
Lire la suite
undefined
Peugeot 204 : un coupé pour Jacqueline
En ces temps troublés, en automobile comme ailleurs, il est de tristes constats et, parmi eux, le fait que la longue tradition des coupés Peugeot a été brisée. Sans doute nous reviendra-t-elle un jour, sous une forme toutefois difficile à envisager à l’heure actuelle, alors que la plupart des constructeurs généralistes semblent ne rêver que de SUV électriques et de citadines hybridées. Dans un tel contexte, l’évocation de certaines séquences du passé constitue une inépuisable source de réconfort — en particulier lorsqu’on décide de s’intéresser à une singulière petite auto, dont la grâce et la distinction naturelle ont laissé un grand vide.
Nicolas Fourny - 18/06/2020
Lire la suite

Vous ne trouvez pas votre auto ?
Faites appel à un Car Specialist