Pour beaucoup, DAF n’est qu’un constructeur de camion, et ils auront raison : c’était l’activité initiale (depuis 1928) et ça l’est toujours, même si la marque appartient aujourd’hui au groupe américain Paccar. Pour moi, c’est l’automobile de mon enfance : pas celles dans lesquelles je montais (essentiellement des Peugeot 104 – dont une ZS – 304, 504, 305 puis 405, ou bien des Citroën, notamment GS et CX), non, mieux, celle que je conduisais. Ma tante Babet’ (la sœur de ma Grand-Mère) semblait avoir besoin d’une voiture « facile » et, avant l’invasion de la boîte automatique, la DAF et sa transmission « à variateur » sans pédale d’embrayage, était la voiture rêvée de la femme libérée « de l’époque ». Sa vieille Daf 33 (remplacée entre temps) resta longtemps « plantée » dans le garage de la Girarderie, offrant à tous les cousins des heures de conduites gratuites et statiques ! Mais aujourd’hui, je vais vous parler de son ancêtre, la Daf 600.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 19/07/2017