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Aston Martin DB4 "Continuation" : 25 exemplaires en 2017

Par PAUL CLÉMENT-COLLIN - 03/01/2017

Oui, bon, d’accord, je suis très en retard. Il faut dire que préparer 2017, accueillir ses enfants, fêter Noël, le Nouvel An, et boire plus que de raison prend du temps. Je me suis dit que « perdu pour perdu », autant être vraiment en retard. Pourtant, il me tenait à cœur que cette « nouvelle » Aston Martin soit dans Boîtier Rouge, voilà pourquoi je vous en parle aujourd’hui un mois après la sortie de l’information.

Il faut l’avouer, je suis assez friand des « renaissances officielles » (comme Jaguar avec la Type E Lightweight 2016, lire aussi : Jaguar Type E Lightweight, ou la XKSS 2017, lire aussi : Jaguar XKSS 2017) ou non (comme cette MkII modernisée par Ian Callum, lire aussi : La Jag’ MkII de Ian Callum). Je mets à part les « one shots » comme le Jensen Inteceptor Segrave (lire aussi : Jensen Interceptor Segrave).

Bon bref, voilà qu’en décembre, on apprend la nouvelle : Aston va nous ressortir 25 exemplaires de la DB4 GT Lightweight, oui Monsieur. Cette DB4, construite entre 1959 et 1963, n’aura été produite qu’à 75 exemplaires, dont 9 seront modifiées par Zagato, et si l’on excepte les 14 « Vantage GT » qui utilisaient le même moteur (un 6 en ligne de 3.7 ou 3.8 litres suivant les versions, développant 302 ch) mais pas toujours dans la même configuration. La DB4 GT, c’était une version allégée, d’où son surnom « Lightweight », stricte deux places pour des questions de gain de poids, et dotée donc d’un moteur plus puissant.

Les prix en collection sont un indicateur pour des marques comme Aston ou Jaguar, qui ont bien compris comment faire vivre leur patrimoine tout en faisant du business. Et pour tout dire je ne suis pas du tout contre. D’autant que pour Aston, c’est l’occasion de faire revivre l’usine de Newport Pagnell, cantonnée aujourd’hui dans un rôle anodin : le SAV et le « Classic » (la restauration d’anciennes Aston) ; laissant à Gaydon la production en série.

Avec la DB4 GT « Continuation », on passe à des méthodes de production « presque » modernes sur la base des cote de 1959, et un moteur poussé à 340 ch (et 4.2 litres) ! On passe aussi à un prix terrifiant de 1,5 millions de £… Toujours moins que les 3 millions de £ pour une voiture originale, tout en ayant l’assurance d’un pedigree… et d’un numéro de châssis suivant les 75 précédents ! Avec un bémol : pas d’homologation sur route, seulement sur circuit !

Je vous confirme ne pas avoir le portefeuille pour, mais j’avoue qu’avoir chacun des exemplaires de ces « renewals », de Jag’ à Jensen, en passant par Aston, ça me plairait bien. En attendant, je me contente de conduire de temps en temps la Jaguar 240 de mon beauf (lire aussi : Jaguar 240), rêvant à ces belles bêtes reconstruites à l’identique ou presque !

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