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Harris 244 : le mystère des Aro irlandais !
Il a fallu que je tombe sur une image étonnante pour que je ruine mon après-midi. Une seule image ou plutôt deux, issues d’un catalogue présentant un curieux 4×4, sous la marque J. Harris Road & Land Vehicles. Pas difficile de reconnaître sous la peinture bi-ton blanche et bleue un Aro 244, de fabrication roumaine (lire aussi : La fin sans gloire du roumain Aro). Mais si j’avais entendu parler des Portaro portugais, ou des Hisparo espagnoles, je n’avais encore jamais entendu dire que des Aro avaient été produits en Irlande !
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 16/08/2022
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FASA-Renault 8 TS : La Gordini à l’aspartame.
Au milieu des années 1960, le marché espagnol n’était pas encore prêt à accueillir une auto populaire sur-vitaminée. La Fasa-Renault lança toutefois la Renault 8 TS, aux performances timidement dopées mais suffisantes pour se faire de belles frayeurs sur le réseau routier vétuste de l’époque et donner accès au sport auto à peu de frais. Elle connut un succès comparable à la mythique Gordini et eut même le toupet de lui survivre jusqu’en 1976 !
Aurélien Charle - 16/08/2022
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Renault 15 et 17 : coupés décalés
Il fut un temps où lancer un coupé 4 places populaire ne relevait pas du rêve, mais bien de la réalité, un temps où les SUV n’existaient pas, pas plus que les monospaces. A cette époque, une ligne légèrement sportive trouvait sa place et sa clientèle, même avec de petits moteurs. Dans ces années 70 encore autophiles, malgré deux crises pétrolières en début et fin de décade, Renault n’hésitait pas à dériver pas moins de deux coupés de sa berline moyenne 12 sous les noms de 15 et 17 : deux voitures qui, mine de rien, trouvèrent près de 300 000 clients.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 16/08/2022
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Renault 11 : la boule à neige
On aurait pu titrer « Quand Renault paraphrasait Citroën ». Il fallait oser utiliser le chiffre « 11 » pour désigner une auto. « T’as quoi comme auto toi ? — Ben une 11 — La légère ? L’AL ou la BL ? — Mais non nigaud, la dernière de chez Renault, avec une bulle, j’te dis que ça ! » Et pour leur succéder, Renault n’y était pas allé de main morte non plus. Comme chez Citroën, plus de 30 ans auparavant, la 19 avait remplacé la 11. Mais, 11, quel chiffre ingrat, à peine au-dessus de la moyenne. Cela n’a pas empêché cette jumelle compacte de la 9 de traverser les années 80, celles des montres à cristaux bleus, des baladeurs Sony, du Minitel et des TGV orange. Tiens, l’annuaire sur le Minitel, c’était 3611, comme la Renault. Fuego, 11, 25, la singularité de ces autos reste leur bulle coiffant la malle comme un couvercle de châsse. On aurait aimé avoir la taille d’un Gargantua des autos pour les remuer et voir la neige retomber à l’intérieur.
Jean-Jacques Lucas - 16/08/2022
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Renault 16 : pas monacale pour autant
Ses phares de format presque rectangulaire contribuent à la dater : des phares comme ceux des Ford Taunus (15M P6), comme ceux des Renault 10 modèle 68, puis des Renault 12 de 1969. La Renault 16 fut une auto de rupture dans l’offre automobile française des années 60, puisqu’elle bouleversait les conventions. Il fallait que l’automobile serve autant par ses fonctions explicites qu’implicites, en avoir pour son argent et son usage, gagner en autonomie. Le leitmotiv Renault des années 80 (« une voiture à vivre ») doit très largement à cette auto. La R16 est une jolie voiture, pimpante et lumineuse, multimodale par l’articulation et le chargement par l’arrière de l’habitacle. Renault entretiendra dès lors deux voies parallèles entre la berline bicorps (la R16, duo de R20 et R30, R25 et Safrane par la suite) et les berlines tricorps à moteur à l’avant (R12 à partir de 1969, continuée par la R18 voire la la R21). Entre les deux s’ouvraient des gammes médianes puisant aux deux familles avec la R14 (1976) puis les R11 et R9. 1 850 000 R16 produites entre 1965 et fin 1979, en presque 20 années, ne disqualifient d’ailleurs pas le quasi million de R14 produites en moins de huit années (1976-1983). Les compactes comme la R14 sont issues de cette pensée de la mobilité traduite par la R16 et sa contemporaine Simca 1100 dans un autre segment.
Jean-Jacques Lucas - 16/08/2022
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Mitsubishi GTO / 3000 GT : le missile nippon
La fin des années 80 marque une nouvelle étape pour les constructeurs japonais. Jusque-là, ils s’étaient contentés de fournir l’Occident en placides berlines ou citadines, sans jouer d’autre partition que la fiabilité, le prix. Acheter une japonaise était un choix pragmatique avant tout et dans l’esprit (étriqué) de certains, la technologie nippone n’était sûrement pas au niveau des Européens : à tort. Pourtant, les marques japonaises avaient déjà démontré leur savoir-faire, mais il fallait désormais frapper les esprits une bonne fois pour toutes. Chacune se mit à produire sa propre sportive, séduisante et performante. NSX chez Honda, 300 ZX chez Nissan, RX7 chez Mazda, Supra chez Toyota… Pour Mitsubishi, la sportive démontrant sa technologie s’appellera, elle, GTO (au Japon) et 3000 GT (ailleurs).
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 16/08/2022
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Citroën CX Reflex et Athéna : un mariage de raison
Il fut une époque où l’on choisissait une Citroën comme on entrait en religion et ç’a singulièrement été le cas de la CX, grande routière résolument atypique et qui imposait à sa clientèle — pardon, à ses disciples — des sensations de conduite, des précautions d’usage et des coutumes fonctionnelles invariablement déroutantes pour qui venait de chez Volvo, Ford ou Peugeot. La direction, la suspension, les freins et l’ergonomie générale imposaient ainsi une acclimatation qui n’était pas forcément évidente pour tous, tandis que, dans le même esprit, le vocabulaire esthétique retenu par les concepteurs de l’auto tournait délibérément le dos au classicisme. Il en résultait un engin dont les qualités routières et le confort dominaient tant la concurrence qu’ils permettaient, jusqu’à un certain point, de passer sous silence les archaïsmes d’un moteur sénescent avant même la naissance du modèle. Jusqu’à ce que, bénéficiant des synergies industrielles mises en place entre PSA et Renault, le Quai de Javel se décide enfin à moderniser une entrée de gamme dont la désuétude mécanique devenait chaque jour moins acceptable. C’est ainsi que, dès l’année-modèle 1980, l’œuvre du motoriste Jean-Jacques His se retrouva sous le capot des CX Reflex et Athéna !
Nicolas Fourny - 15/08/2022
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W/Bombardier 183 Iltis : un putois bien désirable !
Parfois, j’aimerai pouvoir voyager dans le temps, et me retrouver en 1978 dans un des bureaux d’Ingolstadt le jour où il a été décidé d’appeler le Volskwagen 183 du doux nom de Iltis. Qu’est-il passé par la tête de ces ingénieurs et marketeurs pour trouver géniale l’idée d’appeler le futur 4×4 de l’armée allemande « le putois » ? Il y a des mystères de l’histoire que j’aimerai vraiment percer ! Mais le 183 avait suffisamment de qualité pour surmonter le handicap et connaître une brillante carrière militaire et sportive. Il faut dire qu’à part cette fameuse réunion, tout jouait en sa faveur.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 15/08/2022
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Renault Vel Satis : un problème de look, Coco
Depuis quelques mois, je n’arrête pas de croiser des heureux possesseurs de Renault Vel Satis. Bien sûr ils ne font pas partis des précurseurs qui l’ont acheté neuve, entre 2002 et 2009, mais des nouveaux propriétaires d’une Vel Satis de seconde main, acheteur en toute conscience d’une berline qui aura pourtant été un vrai bide pour Renault. La Vel Satis va-t-elle connaître une seconde vie plus glorieuse, en occasion puis future youngtimer, comme sa sœur coupéspace Renault Avantime ?
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 15/08/2022
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Peugeot 306 S16 : le lion ressort ses griffes
A quoi reconnaît-on une voiture à succès ? Tout simplement au fait que, 15 ans après la fin de sa fabrication, et 24 ans après son lancement, elle fasse toujours partie du paysage automobile sans que personne n’y voit une vieille guimbarde. Qu’elle s’échange toujours en occasion et qu’il ne soit pas rare d’en croiser plus d’une dizaine en une journée, quel que soit l’endroit ! La Peugeot 306, lancée en 1993 et qui tira sa révérence 9 ans plus tard (pour ses versions break et cabriolet, les berlines 3, 4 et 5 portes ayant été retirées l’année précédente), fait partie de cette catégorie de voitures encore dans le coups bien des années après.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 15/08/2022
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K2000 : qui est KITT, qui est KARR ?
Découvrez l’inoubliable Cinq de Berlusconi et son impact sur la culture populaire à travers des séries emblématiques. Plongez dans l’univers nostalgique des jeunes ados avec des références mémorables telles que « Shériff fais-moi peur » (alias General Lee) et Chips. Explorez en détail l’icône automobile de K2000, incarnée par les légendaires KITT et KARR, qui ont marqué toute une génération.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 15/08/2022
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Renault Clio Sunshine Elia : une rareté abordable !
J’ai une tendresse particulière pour l’officine allemande de préparation automobile (du tuning, soyons clair!) Elia. Car si l’essentiel de ses activités ne me concerne pas (je ne suis pas un grand amateur du genre, même si je me souviens avec émotion d’Option Auto au début des années 90), Elia fut entre 1996 et 1999 l’importateur de la marque française Venturi en Allemagne après avoir présenté en 1994 une Venturi 400 GT revue à sa sauce (lire aussi : Venturi 400 GT). Rien que cela me fait croire que Hans-Jorg Köninger, le fondateur d’Elia, était un homme de goût. Enfin, il présenta en 1993 un modèle que je trouve aujourd’hui particulièrement intéressant, la Renault Clio Sunshine, dont je vais vous parler aujourd’hui.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 15/08/2022
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Renault 21 Turbo 4×4 Superproduction : du sport, rien que du sport
Il fut un temps où l’automobile n’était pas diabolisée et où les compétitions “mineures” rencontraient autant de succès que la Formule 1. À partir de la fin des années 70, un drôle de championnat se déroulant sur une dizaine de circuits français se mit en place, permettant à des voitures proches de la série (et le plus souvent des berlines) de s’affronter, réunissant quelques pointures ou des pilotes en devenir et offrant un spectacle de premier plan. Appelé Production puis Superproduction avant de devenir Supertourisme, ce championnat permit l’apparition d’un monstre qui rafla tout sur son passage : la Renault 21 Turbo 4×4 Superproduction.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 15/08/2022
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Range Rover mk2 P38A : une histoire de transit !
Le Range Rover de 2ème génération, appelé P38a par les spécialistes, est un Range un peu particulier. Aujourd’hui, on en est à la 4ème génération, et chacun a pu s’habituer à l’évolution de la bête, mais Dieu qu’il était difficile en 1994 de remplacer l’iconique tout-terrain anglais qui sévissait sur les routes du monde entier depuis 1970. 24 ans de carrière auront permis à ce Range « Classique » de marquer les esprits de tous les amateurs de bagnoles (et pas seulement de 4×4) et de devenir une légende au même titre que son concurrent allemand, le Mercedes Classe G (lire aussi : Mercedes Classe G). Il suffit de regarder le P38a pour s’apercevoir qu’il a été conçu dans un unique but : ne surtout pas choquer le client habituel de Land Rover, et assurer la filiation avec le Range Classic.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 15/08/2022
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Renault 20 : le cul entre deux chaises
Au début des années 70, il faut bien l’admettre : si Renault cartonne avec ses petites populaires 4 et 5, c’est un peu la Bérézina en haut de la gamme. La Rambler a été enterrée rapidement, en 1967, après seulement 4000 exemplaires produits (lire aussi : Renault Rambler), tandis que la Renault 16, lancée en 1965, tente de maintenir un semblant de présence sur le créneau (lire aussi : R16 TX). Pendant ce temps-là, Citroën trustait les charts avec sa DS depuis 1955, et lançait la CX en 1974, Peugeot rattrapait son retard avec une intéressante 504 dévoilée en 1968 (lire aussi: Peugeot 504) avant de lancer sa 604 en 1975 (lire aussi : Peugeot 604). Pour Renault, il est temps de rattraper son retard.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 15/08/2022
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Opel GT / Saturn Sky : le roadster malchanceux
Dans les années 2000, il était encore courant de voir, au sein de la gamme d’un constructeur généraliste, des véhicules de niche séduisants et à l’aspect sportif (ou dans l’esprit sportif en tout cas). Chez le constructeur allemand Opel, alors encore dans le giron de General Motors, on décida donc de poursuivre dans la voie du cabriolet hédoniste en ressuscitant l’appellation GT, autrefois utilisée par un joli coupé surnommé “Corvette européenne”. Mondialisation oblige, l’Opel GT sera déclinée sous plusieurs marques du groupe.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 15/08/2022
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Citroën Visa : vieillir comme le bon vin
Il est de bon ton aujourd’hui de se moquer de la Citroën Visa. Première Citroën de l’ère Peugeot — la LN n’étant qu’un produit opportuniste —, elle va pourtant tenir son rang durant les dix années de sa carrière en complétant habilement la gamme qui, grâce à elle, ne fait plus le grand écart. Certes, son style est particulier, au point d’être habilement restylée deux ans et demi après son lancement, mais la Visa, bien que profitant d’une plate-forme Peugeot et complétant son offre bicylindre par un moteur X, s’avère une vraie Citroën, innovante, déroutante et finalement envoûtante tant elle est décalée.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 15/08/2022
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Volkswagen Golf IV V6 4Motion : je ne veux jamais l’oublier
Comme aurait pu le faire remarquer le professeur Rollin dans la série Palace, la vie moderne est littéralement saturée d’interrogations existentielles qui nous tourmentent chaque jour que Dieu fait (ou pas). Quelques exemples : Luca de Meo va-t-il relancer la production de la Vel Satis ? Aston Martin va-t-il attaquer Ferrari pour plagiat après avoir découvert la Roma ? La prochaine Alfa Romeo GTV sortira-t-elle avant 2040 ? Quand doit se réunir le tribunal chargé de juger les responsables actuels du design BMW ? Y a-t-il vraiment des gens qui achètent des Dacia Duster avec des sièges en cuir ? Faut-il réhabiliter la Mercedes Vaneo ? Les électrochocs sont-ils efficaces pour soigner les propriétaires de Citroën C3 Pluriel ? Si vous deviez acheter une Golf IV, laquelle faudrait-il choisir ? À toutes ces questions fondamentales nous nous engageons à apporter des réponses, et nous allons commencer par la dernière d’entre elles…
Nicolas Fourny - 15/08/2022
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Opel Omega (B) V8 : le vaisseau-amiral fantôme
Pour beaucoup d’amateurs d’automobiles français, le positionnement de la marque allemande Opel (aujourd’hui dans le giron du groupe PSA) a toujours été flou. Pour certains, c’était « cheap et beauf », pour d’autres « du solide et du sérieux », et pour la majorité c’était… bah justement, c’était pas grand chose. En Allemagne, c’était un peu différent. Constructeur généraliste, Opel cherchait quand même à rivaliser avec ses compatriotes spécialistes BMW, Mercedes ou Audi en proposant en haut de sa gamme de grandes berlines qu’on nommerait aujourd’hui « d’access-premium ». Acheter une Opel Omega, c’était un peu un achat malin, obtenir le luxe au prix de l’ordinaire. Avec une gamme coiffée par une MV6 (V6 3 litres de 211 chevaux), l’idée vint à l’état-major du constructeur d’aller encore plus loin, et de concurrencer les autres grandes berlines allemandes avec sa vision d’une Omega B V8.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 15/08/2022
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Saab 9-4X : mort-né et déjà collector
La Saab dont nous allons parler aujourd’hui n’est pas tout à fait une vraie Saab, mais restera sans doute dans les annales comme l’un des modèles les plus rares de la marque au Griffon. Et surtout comme le dernier modèle commercialisé avant le rachat par NEVS : la Saab 9-4X.
15/08/2022
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Opel Commodore GS/E : une étrange affaire
De nos jours, les grandes Opel d’autrefois ont sombré dans un oubli à peu près total, comme tant d’autres berlines haut de gamme portant la marque de constructeurs généralistes. Ne s’en souviennent que les collectionneurs avisés et les passionnés du Blitz — peu nombreux, il faut le reconnaître, en dehors de l’Allemagne. Et pourtant, il fut une époque où la filiale européenne de la General Motors entendait encore se donner les moyens de lutter à armes égales avec les références déjà solidement établies qu’étaient Mercedes-Benz et BMW. Je vous parle là d’un temps déjà ancien, mort depuis longtemps, je vous parle de saisons désormais cinquantenaires, de vitesse libre, d’insouciance et de gaîté ; je vous parle de six cylindres capiteux, de chromes, de toits en vinyle noir et d’une fiche technique hésitant entre ambition et candeur ; en deux mots, je vous parle de l’attachante et méconnue Commodore GS/E !
15/08/2022
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Porsche-Diesel : des tracteurs signés Ferdinand Porsche
L’ouverture du salon de l’agriculture est l’occasion de se replonger dans l’étonnante histoire des tracteurs portant le désormais célèbre blason de la firme de Stuttgart. Comme bien d’autres marques automobiles, Porsche apposa sa marque sur des tracteurs agricoles qui sont aujourd’hui de véritables pièces de collection. Retour sur l’histoire étonnante des “Porsche-Diesel” et avant eux des “Allgaier-Porsche” mais aussi du “Volksschlepper”.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 12/08/2022
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4 voitures de gangsters pour s’encanailler
Qui n’a jamais joué au Gendarme et au voleur, préférant parfois le rôle du méchant plutôt que celui, trop simple, du représentant de la loi ? Souvent d’ailleurs, dans les films comme dans la réalité, les gangsters s’offrent des voitures bien plus désirables que celles, plus communes, des policiers. Voici donc quatre voitures de canailles à collectionner d’urgence.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 12/08/2022
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Citroën C15 : Le visionnaire à contre-courant !
Découvrez l’histoire intrigante de la Citroën C15, une véritable icône automobile méconnue. Lancé en 1984 pour succéder à l’Acadiane, le C15 défiait les attentes avec son look distinctif et son patchwork technique. Malgré les débuts incertains, il s’est imposé brillamment jusqu’en 2006 pour devenir une véritable icône, évoluant de la moquerie d’il y a 20 ans à la bienveillance et à la nostalgie d’aujourd’hui. Plongez dans l’univers discret mais captivant du C15, peut-être sur le point de devenir un véritable collector.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 12/08/2022
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Mercedes-Benz 280 SE 3.5 (W108) : les joies (anciennes) de l’upsizing
Deux cents chevaux ! De nos jours, il s’agit d’un niveau de puissance devenu banal, accessible à n’importe quelle GTi un peu ambitieuse. C’est aussi une valeur que l’on retrouve couramment dans les fiches techniques de familiales ou de routières de milieu de gamme. Néanmoins, ce n’était pas encore le cas en 1971 et c’est la raison pour laquelle l’apparition de la 280 SE 3.5 (W108) a contribué à installer la firme à l’étoile au pinacle de la construction automobile — du moins lorsqu’il s’agit de concevoir des voitures aussi puissantes que confortables, capables de traverser l’Europe dans des conditions optimales de vélocité et de sécurité. Évidemment coûteuse aujourd’hui comme hier, plus sophistiquée qu’elle en a l’air, construite durant peu de temps, elle incarne l’aboutissement d’un style tout en préparant l’avenir, son moteur lui ayant survécu jusqu’en 1991 ! Nous vous invitons à un émouvant voyage au volant de l’une des plus désirables Mercedes de l’après-guerre…
Nicolas Fourny - 12/08/2022
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Mercedes-Benz coupé C124 : déjà une grande classique !
Si vous prononcez les mots « coupé 124 » devant un collectionneur, ce dernier songera probablement avant tout à la très gracieuse Fiat ainsi nommée, remontant aux temps bénis où les constructeurs généralistes n’hésitaient pas à multiplier les variantes récréatives en partant d’une berline populaire. Toutefois, la Mercedes qui nous occupe aujourd’hui n’appartient ni à la même époque, ni à la même catégorie. Il s’agit d’une deux portes patricienne, s’inscrivant dans une longue tradition et incarnant une très belle séquence dans l’histoire de la firme allemande, quand l’ingénierie, le design et le soin apporté à la construction se rejoignaient pour donner au monde des automobiles très abouties, ennemies de l’outrance et admirablement équilibrées — ce qui, comme on va le voir, n’exclut pas l’émotion, bien au contraire !
Nicolas Fourny - 12/08/2022
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Citroën Méhari 4×4 : la fausse bonne idée
Ah la Méhari, devenue l’idole des stations balnéaires après avoir été la bonne à tout faire d’ostréiculteurs, d’agriculteurs ou de commerçants. La nostalgie l’a placée sur un pied d’estale alors qu’en 30 années de fabrication (1968-1987), seuls 144 953 exemplaires tomberont des chaînes (soit une moyenne annuelle de moins de 5 000 véhicules). Certes, le petit véhicule étrange élaboré sur une base de 2CV par le comte Roland de la Poype avec sa carrosserie en polychlorure de vinyle (PCV) a une bouille craquante aujourd’hui, mais elle n’a jamais approché de près les scores de vente de sa soeur carrossée. Alors que dire de l’éphémère version 4×4, qui s’arrache aujourd’hui à prix d’or alors qu’à l’époque, elle fut un flop retentissant ?
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 12/08/2022
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Une Alpina B6 3.5L E30 de 1987 précisément
Il y a des autos qui sont rares et très spécifiques. Les Alpina en font partie. Produites en éditions limitées, elles sont des pièces très recherchées des connaisseurs. Elles ne courent pas les rues, ni les stocks des marchands d’autos de collection. Alors si vous en voulez une, il faut vous armer de patience et de persistance. Comme le chasseur qui traque sa proie, prêt à tirer, son arme levée.
Daniel Brooks - 12/08/2022
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Peugeot 504 : le si discret best-seller du Lion
Les automobiles des années 60 et 70 ont souvent marqué l’imaginaire des gamins de l’époque (des quadra/quinqua d’aujourd’hui quoi). Cette période marque le réveil de l’industrie automobile française qui devient enfin conquérante et élargit ses gammes après avoir passé les années 50 à reconstruire et à reprendre pieds. A cette époque, le marché était moins « marketé » qu’aujourd’hui, moins segmenté, et les marques nationales se payaient la part du Lion dans leurs pays respectifs. En France, après la disparition de Panhard en 1965, il reste 4 marques généralistes : Renault, Peugeot, Citroën et Simca qui se tirent la bourre à coup de lancements plus ou moins spectaculaires.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 12/08/2022
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Ferrari 512 TR : la meilleure des Testarossa
Dans les années 80, de nombreuses chambres d’adolescents furent ornées de posters à la gloire d’une voiture rouge devenue mythique : la Ferrari Testarossa. Moderne héritière de la 512 BB, elle proposait un style moderne et strict, remplaçant les rondeurs convenues des Ferrari d’alors par des lignes et des angles reflétant l’époque et ringardisant une concurrence vieillissante. Testarossa : les jeunes garçons d’alors n’avaient plus que ce mot à la bouche pour décrire la sportive de leurs rêves. À cause sans doute de son changement de nom (et de l’abandon d’une appellation mythique), on oublie trop souvent qu’elle eut une descendance encore plus désirable : la Ferrari 512 TR.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 12/08/2022
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Citroën BX 4TC : la voiture que Citroën préfère oublier
La Citroën BX 4TC a une histoire particulière que la marque aux chevrons préfère oublier. Pourtant elle est désormais très recherchée, avec une côte relativement haute, et c’est sûrement l’une des plus rares des Citroën.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 11/08/2022
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Jaguar XJ220 : le cauchemar le plus rapide du monde
L’avez-vous remarqué ? Le terme supercar, jadis réservé à des automobiles exceptionnellement performantes et construites en quantité très limitée — on songe par exemple aux Ferrari F40, McLaren F1 ou Porsche 959 — est de plus en plus galvaudé, car utilisé à tort et à travers pour désigner à peu près n’importe quelle voiture de sport coûtant plus de 100 000 euros. Il est grand temps de remettre l’église au milieu du village et de rappeler le sens premier du mot : une supercar, c’est forcément rarissime, forcément surpuissant, forcément inaccessible, forcément complexe à utiliser et à entretenir. Autrement dit, forcément conçu comme une Jaguar XJ220, dont la genèse puis la destinée ont entraîné le concept vers de dangereux paroxysmes, à tel point que l’on peut se demander si ses auteurs n’étaient pas aussi sadiques que ses propriétaires furent masochistes. Erratique dans sa définition, élaborée puis construite « à l’anglaise » — ce qui n’est pas forcément un compliment —, d’une complexité aussi immaîtrisable que son pilotage, l’engin peut terrifier ou fasciner, voire les deux à la fois… et c’est sans doute pour ça qu’on l’aime !
Nicolas Fourny - 11/08/2022
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