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Renault 15 et 17 : coupés décalés
Il fut un temps où lancer un coupé 4 places populaire ne relevait pas du rêve, mais bien de la réalité, un temps où les SUV n’existaient pas, pas plus que les monospaces. A cette époque, une ligne légèrement sportive trouvait sa place et sa clientèle, même avec de petits moteurs. Dans ces années 70 encore autophiles, malgré deux crises pétrolières en début et fin de décade, Renault n’hésitait pas à dériver pas moins de deux coupés de sa berline moyenne 12 sous les noms de 15 et 17 : deux voitures qui, mine de rien, trouvèrent près de 300 000 clients.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 16/08/2022
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Renault 16 : pas monacale pour autant
Ses phares de format presque rectangulaire contribuent à la dater : des phares comme ceux des Ford Taunus (15M P6), comme ceux des Renault 10 modèle 68, puis des Renault 12 de 1969. La Renault 16 fut une auto de rupture dans l’offre automobile française des années 60, puisqu’elle bouleversait les conventions. Il fallait que l’automobile serve autant par ses fonctions explicites qu’implicites, en avoir pour son argent et son usage, gagner en autonomie. Le leitmotiv Renault des années 80 (« une voiture à vivre ») doit très largement à cette auto. La R16 est une jolie voiture, pimpante et lumineuse, multimodale par l’articulation et le chargement par l’arrière de l’habitacle. Renault entretiendra dès lors deux voies parallèles entre la berline bicorps (la R16, duo de R20 et R30, R25 et Safrane par la suite) et les berlines tricorps à moteur à l’avant (R12 à partir de 1969, continuée par la R18 voire la la R21). Entre les deux s’ouvraient des gammes médianes puisant aux deux familles avec la R14 (1976) puis les R11 et R9. 1 850 000 R16 produites entre 1965 et fin 1979, en presque 20 années, ne disqualifient d’ailleurs pas le quasi million de R14 produites en moins de huit années (1976-1983). Les compactes comme la R14 sont issues de cette pensée de la mobilité traduite par la R16 et sa contemporaine Simca 1100 dans un autre segment.
Jean-Jacques Lucas - 16/08/2022
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Citroën CX Reflex et Athéna : un mariage de raison
Il fut une époque où l’on choisissait une Citroën comme on entrait en religion et ç’a singulièrement été le cas de la CX, grande routière résolument atypique et qui imposait à sa clientèle — pardon, à ses disciples — des sensations de conduite, des précautions d’usage et des coutumes fonctionnelles invariablement déroutantes pour qui venait de chez Volvo, Ford ou Peugeot. La direction, la suspension, les freins et l’ergonomie générale imposaient ainsi une acclimatation qui n’était pas forcément évidente pour tous, tandis que, dans le même esprit, le vocabulaire esthétique retenu par les concepteurs de l’auto tournait délibérément le dos au classicisme. Il en résultait un engin dont les qualités routières et le confort dominaient tant la concurrence qu’ils permettaient, jusqu’à un certain point, de passer sous silence les archaïsmes d’un moteur sénescent avant même la naissance du modèle. Jusqu’à ce que, bénéficiant des synergies industrielles mises en place entre PSA et Renault, le Quai de Javel se décide enfin à moderniser une entrée de gamme dont la désuétude mécanique devenait chaque jour moins acceptable. C’est ainsi que, dès l’année-modèle 1980, l’œuvre du motoriste Jean-Jacques His se retrouva sous le capot des CX Reflex et Athéna !
Nicolas Fourny - 15/08/2022
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K2000 : qui est KITT, qui est KARR ?
Découvrez l’inoubliable Cinq de Berlusconi et son impact sur la culture populaire à travers des séries emblématiques. Plongez dans l’univers nostalgique des jeunes ados avec des références mémorables telles que « Shériff fais-moi peur » (alias General Lee) et Chips. Explorez en détail l’icône automobile de K2000, incarnée par les légendaires KITT et KARR, qui ont marqué toute une génération.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 15/08/2022
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Opel Commodore GS/E : une étrange affaire
De nos jours, les grandes Opel d’autrefois ont sombré dans un oubli à peu près total, comme tant d’autres berlines haut de gamme portant la marque de constructeurs généralistes. Ne s’en souviennent que les collectionneurs avisés et les passionnés du Blitz — peu nombreux, il faut le reconnaître, en dehors de l’Allemagne. Et pourtant, il fut une époque où la filiale européenne de la General Motors entendait encore se donner les moyens de lutter à armes égales avec les références déjà solidement établies qu’étaient Mercedes-Benz et BMW. Je vous parle là d’un temps déjà ancien, mort depuis longtemps, je vous parle de saisons désormais cinquantenaires, de vitesse libre, d’insouciance et de gaîté ; je vous parle de six cylindres capiteux, de chromes, de toits en vinyle noir et d’une fiche technique hésitant entre ambition et candeur ; en deux mots, je vous parle de l’attachante et méconnue Commodore GS/E !
15/08/2022
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Porsche-Diesel : des tracteurs signés Ferdinand Porsche
L’ouverture du salon de l’agriculture est l’occasion de se replonger dans l’étonnante histoire des tracteurs portant le désormais célèbre blason de la firme de Stuttgart. Comme bien d’autres marques automobiles, Porsche apposa sa marque sur des tracteurs agricoles qui sont aujourd’hui de véritables pièces de collection. Retour sur l’histoire étonnante des “Porsche-Diesel” et avant eux des “Allgaier-Porsche” mais aussi du “Volksschlepper”.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 12/08/2022
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4 voitures de gangsters pour s’encanailler
Qui n’a jamais joué au Gendarme et au voleur, préférant parfois le rôle du méchant plutôt que celui, trop simple, du représentant de la loi ? Souvent d’ailleurs, dans les films comme dans la réalité, les gangsters s’offrent des voitures bien plus désirables que celles, plus communes, des policiers. Voici donc quatre voitures de canailles à collectionner d’urgence.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 12/08/2022
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Mercedes-Benz 280 SE 3.5 (W108) : les joies (anciennes) de l’upsizing
Deux cents chevaux ! De nos jours, il s’agit d’un niveau de puissance devenu banal, accessible à n’importe quelle GTi un peu ambitieuse. C’est aussi une valeur que l’on retrouve couramment dans les fiches techniques de familiales ou de routières de milieu de gamme. Néanmoins, ce n’était pas encore le cas en 1971 et c’est la raison pour laquelle l’apparition de la 280 SE 3.5 (W108) a contribué à installer la firme à l’étoile au pinacle de la construction automobile — du moins lorsqu’il s’agit de concevoir des voitures aussi puissantes que confortables, capables de traverser l’Europe dans des conditions optimales de vélocité et de sécurité. Évidemment coûteuse aujourd’hui comme hier, plus sophistiquée qu’elle en a l’air, construite durant peu de temps, elle incarne l’aboutissement d’un style tout en préparant l’avenir, son moteur lui ayant survécu jusqu’en 1991 ! Nous vous invitons à un émouvant voyage au volant de l’une des plus désirables Mercedes de l’après-guerre…
Nicolas Fourny - 12/08/2022
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Citroën Méhari 4×4 : la fausse bonne idée
Ah la Méhari, devenue l’idole des stations balnéaires après avoir été la bonne à tout faire d’ostréiculteurs, d’agriculteurs ou de commerçants. La nostalgie l’a placée sur un pied d’estale alors qu’en 30 années de fabrication (1968-1987), seuls 144 953 exemplaires tomberont des chaînes (soit une moyenne annuelle de moins de 5 000 véhicules). Certes, le petit véhicule étrange élaboré sur une base de 2CV par le comte Roland de la Poype avec sa carrosserie en polychlorure de vinyle (PCV) a une bouille craquante aujourd’hui, mais elle n’a jamais approché de près les scores de vente de sa soeur carrossée. Alors que dire de l’éphémère version 4×4, qui s’arrache aujourd’hui à prix d’or alors qu’à l’époque, elle fut un flop retentissant ?
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 12/08/2022
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Peugeot 504 : le si discret best-seller du Lion
Les automobiles des années 60 et 70 ont souvent marqué l’imaginaire des gamins de l’époque (des quadra/quinqua d’aujourd’hui quoi). Cette période marque le réveil de l’industrie automobile française qui devient enfin conquérante et élargit ses gammes après avoir passé les années 50 à reconstruire et à reprendre pieds. A cette époque, le marché était moins « marketé » qu’aujourd’hui, moins segmenté, et les marques nationales se payaient la part du Lion dans leurs pays respectifs. En France, après la disparition de Panhard en 1965, il reste 4 marques généralistes : Renault, Peugeot, Citroën et Simca qui se tirent la bourre à coup de lancements plus ou moins spectaculaires.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 12/08/2022
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Renault Dauphine 1093: 140 km/h sur le Banking !
Il y a des événements comme ça qui tombent pile poil dans la ligne éditoriale de Boîtier Rouge, et dans ces cas là, je saute sur l’occasion pour vous pondre ensuite une série d’articles aux petits oignons (du moins je l’espère). C’était le cas la semaine dernière grâce à Renault qui organisait le Renault Day suivi ensuite de démonstrations réservées aux journalistes sur le mythique anneau de Montlhéry pour fêter ses 115 ans de passion sportive. Au menu, Jean Ragnotti pour faire le show en Renault 5 Turbo Maxi, les Nervasport, Etoile Filante et 40 CV Sport comme à la parade, et tout une ribambelle de modèles sportifs du losange depuis l’après-guerre jusqu’à la fin des années 70 à piloter sur le célèbre circuit. Autant de modèles que je vous présenterai en détail. Pour inaugurer cette série, place à une voiture rare et mythique que j’ai donc pu conduire, la Dauphine 1093 !
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 10/08/2022
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Matra Bagheera U8 M560 : il en faut peu pour être heureux
C’est le leitmotiv universel de Baloo. Il l’entonne pour Mowgli à la fin du film Le Livre de la jungle avec Bagheera en veilleuse attentionnée. En France, la panthère noire docte a été métamorphosée en auto colorée. Matra avait imaginé un modèle voulu plus félin encore que sa panthère, avec un gros moteur français, ce qui n’existait plus depuis au moins vingt ans, avec beaucoup de cylindres, deux fois plus que l’auto nationale courante. Il s’en est fallu de peu pour être heureux comme un amateur d’automobile devant un moteur original, fonctionnel et puissant selon les canons de son époque. La Matra Simca Bagheera U8 n’a jamais rejoint la jungle automobile des Mangusta (espèce féliforme) et Pantera de chez De Tomaso, des Jaguar (évidemment) ou les taureaux furieux de Modène, comme l’Urraco. Près de 50 ans plus tard, on rêve tout haut en se disant qu’il s’en est fallu de peu pour ce petit bonheur automobile.
Jean-Jacques Lucas - 10/08/2022
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Triumph Spitfire : l’autre symbole anglais
Il est rare qu’un avion et une voiture deviennent, sous le même nom, aussi célèbres l’un que l’autre, à plus de vingt années d’écart. Et pourtant, l’un comme l’autre devinrent les symboles de leur époque, sombre pour le Supermarine Spitfire et joyeuse pour la Triumph Spitfire. Car si l’avion britannique connut son heure de gloire au moment de la bataille d’Angleterre, le petit roadster anglais, lui, rencontra le succès au cœur du Swinging London, de la liesse des sixties, les Beatles à tue-tête. Deux destins bien différents ! LA Spitfire faisait référence à son aîné, s’emparait du symbole, pour le détourner d’une bien autre manière et marquer l’industrie automobile des années 60, comme LE Spitfire marqua l’industrie aéronautique des années 40.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 10/08/2022
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Peugeot 304 S : le bal d’une débutante
Chez Porsche, chez Ford, chez Peugeot et tant d’autres, la lettre « S » a longtemps correspondu à une série de promesses alléchantes : moteur plus ambitieux, performances accrues et, le plus souvent, châssis au typage plus sportif. A priori, on pourrait même croire que c’est justement ce que signifie ce fameux « S », comme une façon d’annoncer qu’il va y avoir du sport… Hélas, la réalité est souvent moins enthousiasmante et, en particulier chez les constructeurs généralistes, la lettre magique a couramment été utilisée afin de désigner des variantes qui survendaient quelque peu un niveau de performances plutôt quelconque. Tel n’était cependant pas le cas des 304 éponymes, qui s’inscrivirent gaiement dans le vaste interstice qui, au début des années 1970, séparait les sportives authentiques des déplaçoirs sous-motorisés. Près de cinquante ans après leur apparition, quel regard le collectionneur d’aujourd’hui doit-il porter sur ces autos aussi imparfaites qu’attachantes ?
Nicolas Fourny - 09/08/2022
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Ferrari 365 GT4 / 512 BB : quand Ferrari remet tout à plat
Enzo Ferrari était un homme de conviction mais il savait aussi ne pas rester fermé. Devant le succès de la Lamborghini Miura et de son moteur V12 en position centrale arrière, le maître de Maranello dut se remettre en question. Certes, la Ferrari 365 GTB/4 Daytona se vendait correctement avec son moteur à l’avant mais l’avenir semblait pencher vers l’arrière pour les sportives de haut niveau. Pour cette raison, l’étude d’une super-sportive basée sur ce type d’architecture fut lancée dès 1968, donnant naissance en 1973 à la Ferrari 365 GT4 BB, puis à ses descendantes 512 BB (1976) et 512 BBi (1981) : une légende était née.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 08/08/2022
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Dino/Ferrari 308 GT4: la quadrature du cercle !
Née en 1965, la Dino 206 GT, devenue 246 GT en 1969 (lire aussi : Dino 246 GT), tire sa révérence en 1974. Pour perpétuer la marque sœur de Ferrari, tout en cultivant sa différence, on décide à Maranello d’offrir un concept peu ordinaire à Maranello : un V8 central arrière, et 4 places, l’équation presque impossible. Tellement impossible d’ailleurs que Pininfarina déclinera la proposition d’en réaliser le dessin (il dessinera pourtant la Mondial en 1980, nous y reviendrons). C’est donc Bertone qui s’y colle, et son designer fétiche Marcello Gandini. Avec la 308 GT4, il s’agit donc d’une vraie rupture technique et stylistique.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 08/08/2022
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Mercedes-Benz 220 S “Ponton” Cabriolet : tel fils, tel père
Si l’on est le père d’un créateur de start-up en série dans le secteur de l’automobile de collection, on a forcément de l’auto dans son ADN. Ce n’est pas la peine de résister. « Papa, tu sais que cette voiture est pour toi. C’est ton destin. » Et ainsi a commencé une authentique histoire d’amour, fondée sur cet incontournable constat : “nous sommes faits l’un pour l’autre ». C’est ainsi que notre ami Serge s’est retrouvé propriétaire d’un cabriolet Mercedes-Benz 220 S “Ponton” de 1959, et qu’il a rencontré la voiture de ses rêves.
Daniel Brooks - 05/08/2022
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Volvo Amazon (P120, P130, P220) : polyvalente et sécurisante
La Volvo Amazon est une voiture importante : avec sa ligne « ponton », elle pose les bases de ce que sera la marque suédoise pour les 50 années suivantes. Certes, le style n’est pas encore carré et massif comme les séries suivantes mais l’accent est d’ores et déjà mis sur l’apparente robustesse, la fiabilité et la sécurité. Déclinée en berline 2 ou 4 portes, ainsi qu’en break 5 portes, l’Amazon (ou série 120) restera en production pendant toutes les années 60.
Paul Clément-Collin - 05/08/2022
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MGB V8 Costello : une MG pour connaisseurs !
J’ai toujours aimé les histoires à la « David contre Goliath », et encore plus celles avec un petit génie solitaire qui fait mieux que le mastodonte. Ainsi, l’histoire de Georges Regembeau, de sa boîte 6 vitesses, des ses V6 fiabilisés et de ses moteurs Turbo Diesel pour la Citroën SM m’avait beaucoup plu (lire aussi : Citroën SM Régembeau). Si les amateurs avertis français savent ce qu’est une SM dite « RG », les amateurs éclairés britanniques eux, savent ce qu’est une MGB V8 Costello !
Paul Clément-Collin - 05/08/2022
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Volkswagen 1303 cabriolet : la voiture du peuple devenue snob.
S’il y a un modèle qui a eu mille vies, c’est bien la Coccinelle de Volkswagen. Née dans une période tourmentée, elle a su traverser les époques en décorant les vitrines des concessionnaires Volkswagen durant les années 50, 60 puis 70. Et même si, comme toujours, les puristes ne considèrent que les modèles les plus anciens, les premiers, les plus rares… pour ma part, je décide de vous parler de ce qui est, pour moi, la « cox » la plus fun, la plus aboutie et donc la plus utilisable.
Rodolphe Poprawa - 05/08/2022
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Vanden Plas Princess 4 Litre R : la Rolls du pauvre ?
Austin a toujours disposé d’un haut de gamme, sorte de Bentley au rabais destinée aux administrations ou aux banques. Au sortir de la guerre, ce créneau était occupé par la Sheerline, une grosse berline et sa variante limousine, équipées d’un 6 cylindres 4 litres initialement destiné aux camions Austin. La Sheerline fut rapidement supplantée par le modèle A135 « Princess 4 litre », aux phares et ailes intégrés, qui sera produite jusqu’à 1968, année de sortie de la limousine Daimler DS420 — la favorite de Queen Mum.
Philippe Centa - 05/08/2022
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Mercedes SL (R107) : le demi-siècle d’une légende
Le mois d’avril 1971 constitue un important jalon dans l’histoire de la Daimler-Benz. En effet, c’est à ce moment-là que la firme de Stuttgart présenta officiellement le roadster destiné à prendre la suite de la série dite « Pagode », dont le design avait été unanimement apprécié, et de perpétuer une histoire remontant déjà à deux décennies — celle des SL, ou Sport Leicht, c’est-à-dire « sportive légère ». À la vérité, le cabriolet R107 n’était ni sportif, ni léger mais, après des débuts quelque peu difficiles, dus notamment à une esthétique moins gracile que celle de son prédécesseur, sa popularité alla croissant tout au long des années 70 et 80, jusqu’à en faire le roadster de luxe le plus vendu au monde et l’une des Mercedes à la carrière la plus longue. Les lignes qui suivent invitent à un retour circonstancié et amoureux sur dix-huit ans de succès…
Nicolas Fourny - 05/08/2022
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Citroën DS Cabriolet Chapron : lettres de noblesse
Devant un ralentissement de ses activités, Henri Chapron doit se réinventer. Il trouve en la Citroën DS sa plus belle muse et décide de lui offrir une version cabriolet. Citroën dit banco et se fait concevoir un modèle distribué dans son réseau. Figurant parmi les tous derniers carrossiers français de prestige en activité, Chapron continuera de créer indépendamment de somptueuses variantes, achevant de pourvoir la célèbre Citroën de ses lettres de noblesse.
Aurélien Charle - 05/08/2022
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Alfa Romeo 1750 Berlina : « L’Alfamiliale »
Alfa Romeo vit des temps difficiles. L’ancien petit constructeur au prestige acquis en compétition avant-guerre, aux si désirables autos Dolce Vita, a construit de dynamiques familiales, que l’on chercherait plutôt dans la production germanique actuelle. L’Alfa Romeo 1750 berline était une routière confortable et énergique, construite autour d’un moteur brillant dont peu de constructeurs pouvaient alors faire le pendant dans ce registre de véhicule.
Jean-Jacques Lucas - 05/08/2022
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Citroën DS/ID Cabriolet « Usine » : un rêve inaccessible
Je vais vous parler aujourd’hui d’une voiture française qui ne sera pas à la portée de toutes les bourses, mais qui en fera saliver plus d’un. Si la berline Citroën DS représenta à partir de 1955 le haut de gamme à la française dans l’esprit de tous, que dire alors de sa version cabriolet ? Enfin de ses versions !
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 04/08/2022
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Austin-Healey 100, 100-6 et 3000 : les “Big Healey”
Healey : un nom à la fois connu et énigmatique en tant que constructeur automobile, car toujours rattaché à une particule. Pourtant, certains de ses modèles l’ont élevé au même rang que Jaguar ou MG, c’est le cas des Big Healey.
Maxime Mouliney - 04/08/2022
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BMW 507 : le roadster maudit
On ne peut pas gagner à tous les coups, et la BMW 507 en est la démonstration. La marque de Munich se cherche encore au milieu des années 50 et se laisse convaincre de jouer la carte du sport et du luxe pour séduire la clientèle américaine. Mauvaise pioche, car malgré une ligne superbe, la 507 ne parviendra jamais à percer, entraînant BMW vers une faillite qu’elle évitera de justesse. Voici donc l’histoire de cette voiture maudite à l’époque et devenue culte aujourd’hui.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 04/08/2022
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Fiat 124 Sport Coupé : le petit coupé mal aimé
Peut-être l’avez-vous remarqué, l’essence de cette rubrique Autokultur est de faire découvrir des autos ou des histoires peu connues, mais aussi de parler des oubliées et mal-aimées. Si une marque cristallise bien cet aspect de mal-aimée, surtout en collection, il s’agit bien de Fiat. Pourtant, la firme italienne a sorti bon nombre de coupés, cabriolets et petites sportives.
Maxime Mouliney - 04/08/2022
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Lotus Esprit S1 “Wet Nellie” : un sous-marin pour 007
Qui n’a jamais rêvé, petit, d’une voiture qui se transformerait en avion ou, pourquoi pas, en sous-marin ? Ceux qui comme moi, dans les années 70 ou au début des années 80, ont vu et revu en salle ou à la télévision “L’espion qui m’aimait” (The Spy who loved me) font sûrement partie de cette catégorie de petits rêveurs et il en reste encore quelque chose la quarantaine bien sonnée. Soyons honnête : la Lotus Esprit faisait déjà bigrement envie avec seulement 4 roues, alors forcément, une fois passée chez Q et dotée d’une fonction sous-marin, on n’est pas loin du fantasme. Voici donc la petite histoire de la Lotus Esprit de James Bond, surnommée Wet Nellie.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 04/08/2022
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Citroën DS 21 : prestige à la française
La Citroën DS est un mythe, c’est une évidence (lire aussi : Citroën DS) mais malgré ses innovations et son look révolutionnaires, elle conservait à son lancement un moteur directement issu de la fameuse Traction. La DS 19 aura certes permis au Général de sortir d’un mauvais pas au Petit-Clamart, mais il lui manquait un peu de noblesse mécanique, et surtout de puissance afin de rivaliser avec les autres berlines européennes. Avec la DS 21, Citroën répondait aux critiques et proposait enfin un moteur (bien que toujours dérivé du même bloc) permettant d’exploiter les véritables qualités de l’auto, et notamment sa fameuse tenue de route.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 04/08/2022
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Ford Capri : la Mustang européenne !
La Ford Capri est une voiture piège pour un blogueur comme moi : impossible de ne pas en parler, mais impossible aussi de ne pas faire d’erreurs, tant elle utilisera de moteurs différents, sur 3 générations, plusieurs continents, et tout au long d’une carrière qui ne se terminera qu’en 1986, presque 17 ans après son lancement. Aussi n’attendez pas de moi une liste exhaustive des machines qui trouveront place sous son capot.
04/08/2022
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Alfa Romeo 2600 Sprint : le dernier 6 en ligne Alfa
Certaines autos ont une histoire discrète mais l’oubli ne les affecte pas pour autant. Sur le chemin de l’école, en face du garage de l’agent Citroën, paressait un coupé gris métallisé Alfa Romeo 2600 Sprint dont on lorgnait le compteur étalonné jusqu’à 240 km/h, encore plus fort que celui des 404 à injection atteignant « 190 ». Mon souvenir enfantin de ce coupé est associé à la dépanneuse bleu « R.A.F. » du garagiste, un fourgon CMP (Canadian Military Pattern), mais était-ce un Chrysler, un Ford F15 ou un Chevrolet, reconverti à son usage de bête de somme ? Le CMP du garagiste côtoyait donc l’Alfa de l’assureur, deux mondes qui n’étaient séparés que d’à peine un quart de siècle, de quoi faire toute une éducation automobile.
Jean-Jacques Lucas - 04/08/2022
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