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Renault 10 : quoi ma gueule ?
Puisqu’on parlait il y a peu de la Renault 8 (lire aussi : Renault 8), il serait idiot de ne pas parler de sa sœur la 10. Vous savez, cette sœur mal aimée et un peu laide qui a toujours eu du mal à exister à côté de la petite mignonne. Censée être plus grande, plus luxueuse, plus statutaire, plus puissante aussi, elle remplaça la R8 Major en 1965. Trois ans plus jeune que la 8, la 10 paraît pourtant plus vieille, déjà dépassée, tandis que la pimpante truste les charts et s’offre une désirable version sportive dénommée Gordini.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 12/09/2022
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Citroën DS Lorraine Chapron : la DS façon tricorps
Depuis 1955, le haut de gamme français est représenté par la Citroën DS. Mais depuis la disparition de Facel Vega en 1964, le « grand luxe » automobile à la française n’existe plus vraiment. Et pour ceux qui voulaient rouler française tout en marquant leur différence, il n’existait plus de choix. Enfin presque plus, puisque heureusement, Henri Chapron, carrossier de son état, continuait de proposer des dérivés de l’unique voiture haut de gamme restant : la DS justement.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 12/09/2022
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Maserati Khamsin : la malédiction Citroën !
Il y a une Maserati rare et peu connue, même par les spécialistes, qui commence aujourd’hui à revenir en grâce, à la faveur de la flambée spéculative sur les véhicules de collection : il s’agit de la Khamsin. Et oui, encore un vent chaud comme à l’accoutumée chez Maserati avant l’apparition de la Biturbo, celui-ci venant d’Egypte.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 09/09/2022
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Peugeot 604 Limousine « HLZ » : l’Amérique façon Heuliez
En 1975, Peugeot présentait sa nouvelle berline haut de gamme, la 604, sensée faire concurrence aux allemandes qui squattaient déjà le segment premium à l’époque. Mais la Peugeot 604 connut un dérivé d’encore plus haut standing : la 604 Limousine Heuliez, dite 604 HLZ.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 08/09/2022
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Peugeot 401, 601 et 402 Eclipse : les idées révolutionnaires du héros Georges Paulin
Dentiste, inventeur de génie du toit escamotable, devenu designer automobile par passion chez Pourtout, puis résistant fusillé par les nazis au Mont Valérien, voilà qui était Georges Paulin à qui l’on doit les Peugeot 301, 601, 401 et 402 Eclipse : un homme de ressource, un homme de conviction, un homme d’engagement. Et grâce à lui, la série des Eclipse donnera un temps d’avance à Peugeot, qui lancera 60 ans après la dernière 402 la 206 CC (lire aussi : Peugeot 206 CC).
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 08/09/2022
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Citroën Ami8 : un sparadrap dans la gamme
Ne nous y trompons pas, l’Ami8 est un modèle de circonstance plus qu’un plan prévu de longue date. Tout découle de l’Ami6 qui vient combler en 1961 le vide chez Citroën entre la populaire 2CV et la grande DS. Cela ne suffit pourtant pas, et la marque aux chevrons conserve une gamme très déséquilibrée par rapport à la concurrence, alors que le marché se segmente de plus en plus. La marque aurait pu habilement combler les manques avec Panhard, rachetée totalement en 1965. Pourtant, Pierre Bercot, le patron d’alors, préfère tuer la marque du quai d’Ivry que de combler les trous avec des modèles qui ne viendraient pas de Javel. Face à la baisse des ventes de l’Ami6 (surtout dans sa version berline) et en attendant la GS un peu plus haut dans la gamme, Citroën va donc bricoler une “nouvelle” voiture : l’Ami 8.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 08/09/2022
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Citroën 15/6 H Chapron : le prestige de la Présidence !
Pour nombre d’entre vous, et moi y compris, le véhicule d’apparat officiel de la présidence de la République est personnifiée par la sublime SM « Présidentielle » commandée par Georges Pompidou à Chapron en 1972 (lire aussi : Citroën SM Présidentielle). Pour les plus jeunes, sans doute ne restera-t-il en mémoire que la 607 Paladine, qui n’était qu’un prêt de Peugeot, et qui ne servit qu’une seule fois, à l’intronisation de Nicolas Sarkozy (lire aussi : Peugeot 607 Paladine), ou la DS5 de François Hollande (lire aussi : DS 5 Présidentielle). Pourtant, avant la SM, il y eu un véhicule d’apparat de toute beauté, qui restera en service 15 années durant, servant 3 présidents (Coty, De Gaulle et Pompidou, voire quatre si l’on compte l’intérimaire Alain Poher, qui réussit la passe de deux : deux fois président intérimaire en 5 ans, pour un peu plus de 3 mois cumulés dans la fonction) : la Citroën 15/6 H Chapron !
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 05/09/2022
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Jaguar XJ « 4 » : la jag’ fondatrice
Certains, comme mon beau-frère, sont tombés définitivement sous le charme de la Jaguar MkII, la berline Jag’ ultime à leurs yeux. D’autres, comme moi, considèrent que la Jaguar la plus emblématique est bel et bien la XJ, apparue en 1968 et dont la longue carrière se poursuivra jusqu’en 1992, survivant au lancement de la Jaguar XJ40 en version V12. S’il est vrai que la MkII a un look délicieusement rétro et qu’elle fleure bon les sixties (on se souviendra de Louis de Funès à son volant dans Le Corniaud), la XJ, elle, est presque intemporelle, et sa longévité le prouve. Même vendue à côté d’une moderne XJ40, une XJ12 restait totalement dans le coup stylistiquement en 1992, dernière année de production.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 05/09/2022
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Renault 6 : La voiture de Giscard
« 77 PK 63 » (plaque jaune), était-elle vert anglais ou bleu marine ? La famille Giscard d’Estaing usait d’une Renault 6, en service dans sa demeure patricienne de Varvasse sur la commune de Chanonat (Puy-de-Dôme). Le cliché photographique de Gérard-Aimé pour l’agence Gamma-Rapho est bien connu, suivant la petite berline entre Chanonat et Chamalières, au matin du 8 avril 1974. Elle penche du côté droit et une silhouette de profil se détache dans l’habitacle. Olivier Todd, biographe critique en son temps du président Giscard d’Estaing, avait aussi évoqué cet humble équipage dans La Marelle de Giscard (éditions Robert Laffont, 1977). On était venu le quérir en R6, peut-être Edmond Giscard d’Estaing, mais ce n’est que de mémoire, dans une gare proche. Sujette à moquerie au temps de sa carrière, voiture de pépé à casquette et à la conduite somnolente, toujours vue comme coincée entre la Quatrelle et la R16, cette auto a tout de même trouvé sa clientèle entre 1968 et 1980 en France, prolongée jusqu’en 1986 en Espagne, avec une production dépassant 1,74 million d’exemplaires, proche du 1,85 million d’exemplaires de la R16 (1965-1980).
Jean-Jacques Lucas - 05/09/2022
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Ford Comète et Monte Carlo : coupés météoriques fabriqués chez Facel
Ford sans ovale, V8 sans puissance, design italien signé Farina, produite par Facel, et terminant sa carrière météorique sous le logo Simca : voilà une histoire tumultueuse pour une voiture qui ne sera produite qu’entre 1951 et début 1955, j’ai nommé la Ford Comète.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 01/09/2022
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Pontiac Fiero Mera: presque une Ferrari 308 !
Lorsqu’on parle de contrefaçon, qu’elle soit automobile ou non, on pense souvent aux chinois, passés maîtres dans l’art de copier sans vergogne. Pourtant, dans les années 80, le copycat était un sport… américain. De nombreuses officines proposaient chez l’Oncle Sam des répliques de plus ou moins bonnes qualités, ou bien des évocations, comme notre compatriote Clénet (lire aussi : Clénet), mais l’une des plus célèbres d’entre elles, par son caractère « quasi officiel », fut sans doute la Pontiac Fiero Mera !
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 31/08/2022
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Peugeot 104 : la citadine oubliée
Petit, j’eus la joie de bien connaître la Peugeot 104. Mes parents ayant racheté la 104 ZS de mon grand oncle, j’ai encore le souvenir de promenades berrichonnes dans cette petite sportive (lire aussi : Peugeot 104 ZS et ZS2), mais j’ai aussi bonne mémoire de la 104 « classique », l’une des plus petites berlines du marché, puisque ma Grand-mère roulait en 104 SL Bleue marine, tandis que sa sœur, ma tante Françoise, roulait en 104 GL blanche. Il faut croire que les deux sœurs aimaient rouler dans des voitures relativement identiques puisque quelques années plus tard, quand l’une roulerait en 205 SR marron, l’autre conduirait une 205 GR blanche !
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 31/08/2022
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Jaguar Mark X / 420 G: quand Jag’ voulait concurrencer Rolls Royce
Il est amusant de voir comment certaines voitures disparaissent de l’imaginaire collectif à cause du succès d’un autre modèle, plus emblématique. C’est un peu le cas de la Jaguar Mark X (prononcez Mark Ten) et de son évolution 420G qui non seulement ne rencontrera pas le succès escompté, mais sera en plus totalement éclipsée par sa petite sœur, la Jaguar XJ6. Pourtant, cette grande Jaguar censée être le « flagship » de la marque ne manque pas d’intérêt, et jette les bases du design Jaguar pour les 30 années suivantes.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 31/08/2022
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Fiat 600 Multipla : le premier monospace
Il est de bon ton de flinguer la Fiat Multipla présentée en 1996 sous forme de concept puis en 1997 dans sa version définitive. Look étrange, roues aux quatre coins, elle avait pourtant de nombreuses qualités. Elle cherchait en outre à rester digne de son aïeule, la Fiat 600 Multipla, présentée 40 ans plus tôt en 1956. Les aficionados du Chrysler Voyager ou de la Renault Espace continuent à se battre pour savoir qui a inventé le concept, alors que la solution se trouve dans les années 50, à Turin, avec cette fameuse Fiat 600 Multipla révolutionnaire.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 30/08/2022
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Panhard CD Coupé : un bicylindre pas comme les autres
Conduire une voiture de course, ayant participé aux 24 heures du Mans, profilée comme un avion, française de surcroît et pourtant équipée d’un modeste bicylindre de seulement 848 cc, c’est possible : il suffit juste de se mettre en quête d’une rare Panhard CD Coupé, héritière des DB HBR5 des années 50 et fruit du schisme entre Charles Deutsch et René Bonnet. Avec son Cx record et malgré un physique pas forcément facile, la CD Coupé aura séduit les jeunes garçons de l’époque. Retour sur son histoire.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 30/08/2022
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Mercedes MB100 AMG : que de la gueule !
A priori peu glamour, l’histoire des utilitaires peut révéler bien des surprises. Tel ce combi Mercedes made in spain revisité par AMG à la fin des années 80. Les oreilles sans la queue ?
Michel Tona - 29/08/2022
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Jaguar XJ12 : le plus bel âge
Le club des berlines à moteur douze-cylindres est particulièrement restreint, bien plus que celui des coupés ou des berlinettes semblablement gréées. On se souvient bien sûr des glorieuses épopées d’avant la guerre — chez Rolls-Royce, Delahaye, Lincoln ou Cadillac — mais, à l’époque moderne, cette combinaison n’aura connu que de rares péripéties qui, hélas, sont désormais en voie de disparition. Et c’est à Jaguar que l’on doit la résurrection du concept : en 1972, la firme de Coventry présenta en effet une nouvelle variante de sa berline XJ, animée par un V12 et qui, plus d’une décennie durant, n’allait connaître aucun équivalent dans la production mondiale. Ayant perduré jusqu’en 1997, ce moteur à la réputation sulfureuse, dont la complexité et les exigences en carburant auront effrayé plus d’un collectionneur, continue néanmoins de fasciner les amateurs. Tâchons d’inventorier les raisons de céder à ses charmes (et celles de s’en méfier !).
Nicolas Fourny - 23/08/2022
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« Super » Panhard 24 CT : la sportive abordable refusée par Citroën
C’est en juillet 1967 que les dernières Panhard 24 tombèrent des chaînes (lire aussi : Panhard 24), signant la fin de la marque doyenne passée totalement dans le giron de Citroën deux ans plus tôt, en 1965 (Citroën était déjà actionnaire minoritaire de Panhard depuis la fin des années 50. La firme du Quai d’Ivry, trop petite et sans moyens financiers, n’avait d’autre choix que de se laisser croquer par les chevrons. Pourtant, son dernier modèle, la 24, semblait posséder un potentiel intéressant et aurait pu survivre aux côté des ID, DS, Ami6 et 2CV de Citroën.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 23/08/2022
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Mini 1275 GT: dans l’ombre de la Cooper S !
Gagner de l’argent en fabriquant une petite voiture n’est pas toujours une mince affaire : il faut souvent de gros volumes de production et une organisation industrielle optimale. Or si la Mini fabriquée par le conglomérat automobile britannique British Leyland se vend bien, atteignant des parts de marché indécentes notamment en Angleterre, elle ne rapporte quasiment pas un sou. Il faut dire que l’organisation quasi « fédérale » du groupe et la gestion parfois approximative ne facilitent pas le gain d’argent en cette fin des années 60. C’est donc en tentant de « revaloriser » la Mini et de la rendre rentable que British Leyland va créer un vilain petit canard totalement « Boîtier Rouge » : la 1275 GT !
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 23/08/2022
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Facel Vega FV / FV1 : le prestige à la française
Après avoir produit une petite série de Bentley Mark IV recarrossée et nommée Cresta à la fin des années 40, Jean Daninos, patron des Forges et Ateliers de Construction de l’Eure-et-Loir (FACEL), décide de prolonger l’expérience avec la Cresta II en 1951 (elle aussi sur base Bentley). Petit à petit, il se forge une conviction : il y a de la place pour un nouveau constructeur de voitures de prestige, puissantes et statutaires, alors que Delahaye ou Bugatti se meurent à petit feu. C’est décidé, Jean Daninos produira sa voiture sous le nom de Vega, trouvé par son écrivain de frère, Pierre. C’est ainsi que naîtra la Vega construite par Facel, plus connue sous le nom de FV puis FV1.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 19/08/2022
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Jaguar XJC : l’étoile filante de la gamme XJ
Depuis la disparition de la XJC fin 1977 (année modèle 1978), Jaguar n’a plus jamais lancé de dérivé coupé de sa berline XJ, et c’est bien dommage. En effet, l’idée d’un grand coupé bourgeois mais sportif, dérivé d’une berline de luxe, collait tout à fait avec l’image de Jaguar. Sans doute l’échec de ce premier modèle a-t-il rendu prudente la marque anglaise, qui depuis préfère proposer des coupés différents (l’XJS, lire aussi : Jaguar XJ-S), la XK ou aujourd’hui la F-Type (lire aussi: Jaguar F-Type).
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 19/08/2022
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MG Midget : adorable lilliputienne
Sportif, roadster, et anglais. La Sainte Trinité pour beaucoup de collectionneurs, qui se couple avec un budget raisonnable tant le choix est large : Healey, Sunbeam, Triumph… et, bien sûr, les MG. La branche sportive de Morris, dont la réputation est née à la faveur de ces petits roadsters adorés des GI’s américains qui les ont ramenés en masse au pays. Après les avoir laissés sans descendance pendant quelques années, MG va revenir sur le devant de la scène avec la série des Midget.
Maxime Mouliney - 19/08/2022
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Porsche : de 901 à 911, les vraies raisons de la colère de Peugeot
Demandez à n’importe quel amateur de voitures aujourd’hui les raisons du nom 911 pour désigner la remplaçante de la Porsche 356, il vous répondra tout de go. C’est d’ailleurs écrit noir sur blanc sur le site même de Porsche, invoquant le “véto de Peugeot” pour l’utilisation d’un zéro central. À force de le lire, on finit par n’y voir qu’un conflit mineur alors qu’en réalité, il s’agissait d’une douce vengeance de la part du constructeur français qui ne fit pourtant pas d’esclandre quand d’autres marques utilisaient un zéro central. Retour sur une inimitié qui créa la légende.
PAR PAUL CLÉMENT-COLLIN - 19/08/2022
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Monteverdi High Speed 375 : Grand Tourisme helvétique
De l’argent, des voitures, de la trahison, un soupçon de mégalomanie, ne manque plus qu’une histoire de fesses pour faire de l’histoire de la Monteverdi High Speed 375 un scénario hollywoodien parfait. Cette GT suisse à la robe italienne et au moteur américain, élégante et puissante, n’aura pourtant séduit qu’un petite centaine de clients entre 1968 et 1976. Entre difficultés de production, crise pétrolière, coût prohibitif et taux de change pénalisant, la Monteverdi High Speed 375 n’aura pas connu le même succès qu’une Jensen Interceptor utilisant pourtant la même recette.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 19/08/2022
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Volkswagen K70: la première traction avant de VW !
La Volkswagen K70 n’est pas à proprement parlé une inconnue, puisqu’elle s’est tout de même vendue à 211 127 exemplaires. Pourtant, même parmi les amateurs de voitures, peu la connaissent, sans doute parce qu’elle est née à une période compliquée, qu’elle fut pensée pour une marque mais vendue par une autre, coincée dans une gamme qui n’était pas la sienne et qui lui faisait parfois concurrence, et qu’elle était dotée d’un profil certes élégant et agréable à l’oeil, mais particulièrement passe-partout.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 19/08/2022
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Harris 244 : le mystère des Aro irlandais !
Il a fallu que je tombe sur une image étonnante pour que je ruine mon après-midi. Une seule image ou plutôt deux, issues d’un catalogue présentant un curieux 4×4, sous la marque J. Harris Road & Land Vehicles. Pas difficile de reconnaître sous la peinture bi-ton blanche et bleue un Aro 244, de fabrication roumaine (lire aussi : La fin sans gloire du roumain Aro). Mais si j’avais entendu parler des Portaro portugais, ou des Hisparo espagnoles, je n’avais encore jamais entendu dire que des Aro avaient été produits en Irlande !
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 16/08/2022
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FASA-Renault 8 TS : La Gordini à l’aspartame.
Au milieu des années 1960, le marché espagnol n’était pas encore prêt à accueillir une auto populaire sur-vitaminée. La Fasa-Renault lança toutefois la Renault 8 TS, aux performances timidement dopées mais suffisantes pour se faire de belles frayeurs sur le réseau routier vétuste de l’époque et donner accès au sport auto à peu de frais. Elle connut un succès comparable à la mythique Gordini et eut même le toupet de lui survivre jusqu’en 1976 !
Aurélien Charle - 16/08/2022
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Renault 15 et 17 : coupés décalés
Il fut un temps où lancer un coupé 4 places populaire ne relevait pas du rêve, mais bien de la réalité, un temps où les SUV n’existaient pas, pas plus que les monospaces. A cette époque, une ligne légèrement sportive trouvait sa place et sa clientèle, même avec de petits moteurs. Dans ces années 70 encore autophiles, malgré deux crises pétrolières en début et fin de décade, Renault n’hésitait pas à dériver pas moins de deux coupés de sa berline moyenne 12 sous les noms de 15 et 17 : deux voitures qui, mine de rien, trouvèrent près de 300 000 clients.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 16/08/2022
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Renault 16 : pas monacale pour autant
Ses phares de format presque rectangulaire contribuent à la dater : des phares comme ceux des Ford Taunus (15M P6), comme ceux des Renault 10 modèle 68, puis des Renault 12 de 1969. La Renault 16 fut une auto de rupture dans l’offre automobile française des années 60, puisqu’elle bouleversait les conventions. Il fallait que l’automobile serve autant par ses fonctions explicites qu’implicites, en avoir pour son argent et son usage, gagner en autonomie. Le leitmotiv Renault des années 80 (« une voiture à vivre ») doit très largement à cette auto. La R16 est une jolie voiture, pimpante et lumineuse, multimodale par l’articulation et le chargement par l’arrière de l’habitacle. Renault entretiendra dès lors deux voies parallèles entre la berline bicorps (la R16, duo de R20 et R30, R25 et Safrane par la suite) et les berlines tricorps à moteur à l’avant (R12 à partir de 1969, continuée par la R18 voire la la R21). Entre les deux s’ouvraient des gammes médianes puisant aux deux familles avec la R14 (1976) puis les R11 et R9. 1 850 000 R16 produites entre 1965 et fin 1979, en presque 20 années, ne disqualifient d’ailleurs pas le quasi million de R14 produites en moins de huit années (1976-1983). Les compactes comme la R14 sont issues de cette pensée de la mobilité traduite par la R16 et sa contemporaine Simca 1100 dans un autre segment.
Jean-Jacques Lucas - 16/08/2022
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Citroën CX Reflex et Athéna : un mariage de raison
Il fut une époque où l’on choisissait une Citroën comme on entrait en religion et ç’a singulièrement été le cas de la CX, grande routière résolument atypique et qui imposait à sa clientèle — pardon, à ses disciples — des sensations de conduite, des précautions d’usage et des coutumes fonctionnelles invariablement déroutantes pour qui venait de chez Volvo, Ford ou Peugeot. La direction, la suspension, les freins et l’ergonomie générale imposaient ainsi une acclimatation qui n’était pas forcément évidente pour tous, tandis que, dans le même esprit, le vocabulaire esthétique retenu par les concepteurs de l’auto tournait délibérément le dos au classicisme. Il en résultait un engin dont les qualités routières et le confort dominaient tant la concurrence qu’ils permettaient, jusqu’à un certain point, de passer sous silence les archaïsmes d’un moteur sénescent avant même la naissance du modèle. Jusqu’à ce que, bénéficiant des synergies industrielles mises en place entre PSA et Renault, le Quai de Javel se décide enfin à moderniser une entrée de gamme dont la désuétude mécanique devenait chaque jour moins acceptable. C’est ainsi que, dès l’année-modèle 1980, l’œuvre du motoriste Jean-Jacques His se retrouva sous le capot des CX Reflex et Athéna !
Nicolas Fourny - 15/08/2022
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K2000 : qui est KITT, qui est KARR ?
Découvrez l’inoubliable Cinq de Berlusconi et son impact sur la culture populaire à travers des séries emblématiques. Plongez dans l’univers nostalgique des jeunes ados avec des références mémorables telles que « Shériff fais-moi peur » (alias General Lee) et Chips. Explorez en détail l’icône automobile de K2000, incarnée par les légendaires KITT et KARR, qui ont marqué toute une génération.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 15/08/2022
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Opel Commodore GS/E : une étrange affaire
De nos jours, les grandes Opel d’autrefois ont sombré dans un oubli à peu près total, comme tant d’autres berlines haut de gamme portant la marque de constructeurs généralistes. Ne s’en souviennent que les collectionneurs avisés et les passionnés du Blitz — peu nombreux, il faut le reconnaître, en dehors de l’Allemagne. Et pourtant, il fut une époque où la filiale européenne de la General Motors entendait encore se donner les moyens de lutter à armes égales avec les références déjà solidement établies qu’étaient Mercedes-Benz et BMW. Je vous parle là d’un temps déjà ancien, mort depuis longtemps, je vous parle de saisons désormais cinquantenaires, de vitesse libre, d’insouciance et de gaîté ; je vous parle de six cylindres capiteux, de chromes, de toits en vinyle noir et d’une fiche technique hésitant entre ambition et candeur ; en deux mots, je vous parle de l’attachante et méconnue Commodore GS/E !
15/08/2022
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