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Chrysler 160/180/1610/2 Litres : celle dont on ne doit pas prononcer le nom
Et pourquoi, nous direz-vous, ne doit-on pas prononcer son nom ? Pour une raison très simple : parce qu’elle n’en a pas ! Privée de toute identité lisible dès sa naissance, conçue sous la tutelle de passions tristes, agrégation hasardeuse de composants disparates, la grande Chrysler-Simca-Talbot n’aura jamais joué que les douzièmes rôles durant toute sa carrière. Et pourtant, comme tant d’autres modèles voués à un injuste anonymat, elle n’était pas dépourvue de mérites. Pour parvenir à les discerner, il est indispensable de s’immerger, quelques minutes durant, dans une histoire lugubre à côté de laquelle Sans famille, le célèbre roman d’Hector Malot, apparaît comme un récit du plus haut comique…
Nicolas Fourny - 08/09/2020
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IBAP Democrata : Tucker brésilien
Le Brésil fait partie de ces nations dont le marché a toujours été suffisamment important (et protégé) pour justifier une industrie automobile sur son sol, sans pour autant arriver à développer une vraie industrie nationale. Willys, DKW, Volkswagen, Alfa Romeo, Fiat, Chrysler, Chevrolet, Ford ont forgé les habitudes automobiles brésilienne, sans qu’aucun constructeur local n’arrive à émerger, sauf à la marge (et encore), au point qu’une marque comme VW et son emblématique Fusca finit par être considérée comme « brésilienne ». Pourtant, dans les années 60, une homme d’affaire tenta de changer les choses en lançant l’IBAP Democrata. Voici son histoire !
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 08/07/2018
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Simca 1307/1308/1309, Chrysler Alpine/150, Talbot 1510/Solara: à la conquête de l'Europe
Il n’y a rien de plus embêtant qu’une voiture qui n’a pas de nom unifié, enfin, générique quoi. Avec le projet C6, Chrysler Europe donnait naissance en juillet 1975 à un modèle qui sera multi-marque, et doté de nombreuses appellations : Simca 1307/1308/1309 en France, Chrysler Alpine en Angleterre, Chrysler 150 en Espagne, Dodge Alpine en Colombie (oui oui!), puis à partir de l’été 1978 Talbot 1510 (France), Talbot Alpine (UK), Talbot 150 (Espagne) et enfin, Talbot Solara (partout) dans sa version tricorps. Bref, pas facile de nommer cette voiture, je parlerai donc le plus souvent de C6, comme son nom de code, par commodité !
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 31/08/2017
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Renault Dauphine USA : le fiasco du siècle
La Renault Dauphine est un bon moyen de mesurer les différences automobiles entre européens et américains. Vendue (et parfois soldée) pendant presque dix ans aux Etats-Unis (1957-1966), la Dauphine réussit à se classer 9ème sur 51 au classement des « pires voitures de tous les temps » du magazine Time. Petit florilège des citations : « la chose la plus inefficace de l’ingénierie française depuis la Ligne Maginot » ; « si vous vous teniez à côté, vous pouviez l’entendre rouiller » ; « mettre 32 secondes pour atteindre 60 miles à l’heure donnait à la Dauphine un sérieux désavantage lors d’une course de vitesse avec du matériel agricole »… Sévère… mais finalement relativement juste vu les mésaventures de Renault aux USA durant cette période.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 27/11/2016
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Citroën-Saipa Jyane : la Dyane à la conquête de la Perse
En ce dimanche matin ensoleillé, j’ai décidé de vous emmener faire un tour en Iran, dans les années 60 et 70. A cette époque, Peugeot (aujourd’hui bien installé en Perse malgré l’épisode malheureux du respect de l’embargo lors de la courte prise de participation de GM dans PSA) n’est pas encore présent, il ne le sera qu’avec le rachat du groupe Chrysler Europe, récupérant à son profit les accords conclus entre Iran Khodro et le groupe anglais Rootes (lire aussi : le rachat de Chrysler Europe). Or dans les années 60, Citroën sent qu’il y a en Iran un marché potentiellement énorme. La révolution n’a pas encore lieu, le Shah est toujours au pouvoir, et l’Iran se développe et s’occidentalise, grâce notamment à l’argent du pétrole.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 30/10/2016
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Pegaso Z102/103: cheval ailé contre cheval cabré !
Si l’industrie automobile espagnole se limite à Seat aujourd’hui, elle jouit pourtant d’une histoire intéressante et néanmoins méconnue. Qui se souvient que Hispano-Suiza fut dès l’origine une marque espagnole, que Fasa construisait des Alpine (lire aussi : Les cousines étrangères de la Berlinette), ou que Barreiros, sous l’impulsion de Chrysler, produisit des Dodge, et surtout, que Pegaso, avec ses Z102 et Z103, fit trembler un temps Enzo Ferrari dans les années 50 ?
12/05/2016
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Jensen CV8 : elle a les yeux revolver !
Si tout le monde connaît Jensen, c’est en grande partie grâce à la fabuleuse Interceptor deuxième du nom, un premier modèle ayant été lancé dans les années 50, et sa fameuse déclinaison FF (lire aussi : Jensen Interceptor et FF). Pourtant, réduire Jensen à la seule Interceptor serait bien dommage car le petit constructeur anglais, spécialiste des carrosseries en fibre de verre, réalisa d’autres voitures dignes d’intérêt, pour les autres (comme la Volvo P1800 pour sa première série), en partenariat comme les Jensen-Healey et GT, ou pour sa propre marque, notamment la CV8 dont voici la petite histoire.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 11/05/2016
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Simca 1000 Rallye-Basty : l'inspiratrice !
Lorsque quittant Paris pour le week-end nous nous rendions dans le Berry, il n’y avait pas 36 solutions au début des années 80 : l’A77 n’était pas encore construite, et il fallait quitter l’A6 à Nemours, pour descendre jusqu’à Montargis par la Nationale 7, puis continuer pour passer la Loire à Gien. Pendant des années, en Peugeot 304 ou 305, je passais sans le savoir devant un constructeur automobile éphémère mais de renom, Basty !
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 14/04/2016
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AMC Gremlin : la "compacte" à l'américaine !
Pour nombre d’entre vous (moi y compris), les Gremlins sont de drôles de créatures, versions agressives et méchantes des gentils Mogwaï, et apparus sur nos écrans en 1984. Mais pour l’amateur de voitures américaine, la Gremlin est une voiture compacte produite par AMC de 1970 à 1978. A cette époque, l’Amérique compte encore un 4ème grand constructeur derrière GM, Ford et Chrysler, mais sans moyen, American Motors (qui passera sous le contrôle de Renault au début des années 80, lire aussi : Renault Alliance et Encore) doit innover pour exister sur le marché.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 27/03/2016
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Alfa Romeo 6 : "quand ça veut pas, ça veut pas !"
A partir des années 60, il faut bien admettre que les cartes commencent à être redistribuées dans le petit monde de l’automobile. Après la disparition de nombreux « petits constructeurs » de luxe dans les années 50 (notamment en France), on assiste à la mise à mal des gloires passées. Les plus grands mangent les plus petits, et les marques les plus fragiles sont avalées par les plus fortes. En France, cela commence avec Panhard, qui se fera croquer par Citroën avant de disparaître en 1965. La vengeance viendra du Peugeot qui rachètera les Chevrons en 1974, puis Simca-Chrysler en 1978 (avant de bien faillir disparaître après avoir eu les yeux plus gros que le ventre). En Italie, la concentration commence avec le rachat d’Autobianchi en 1968, puis celui de Lancia en 1969 par la toute puissante Fiat. Pourtant, une marque résiste encore face au géant de Turin : Alfa Romeo.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 27/03/2015
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Renault 4 : le best seller marocain de la Somaca !
Quand tout le monde annonce la même chose, vous savez que j’ai tendance à faire l’inverse, ou à ne rien dire. Le lancement de la nouvelle usine de Renault en Algérie a été largement commenté en long en large et en travers. Aussi je vous propose une info moins chaude, moins politique mais pas moins intéressante en vous parlant d’un constructeur marocain que peu de personnes connaissent je pense : la Somaca !
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 17/11/2014
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Autobianchi Bianchina Cabriolet : "et Chardonnet créa l'Eden Roc"
Parfois le nom d’une voiture qui passe à la postérité n’est pas toujours celui d’origine, et c’est la cas du (très) petit cabriolet Bianchina, que chacun a tendance à appeler Eden Roc, un nom qu’elle ne porta pourtant qu’en France. Il faut dire qu’en la personne d’André Chardonnet, la marque italienne avait trouvé le bon VRP.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 08/09/2014
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Facel Vega Excellence : Rolls-Royce à la française
Au début des années 50, bien des marques de prestige françaises n’ont pas survécu à la guerre, ou bien sont en train de mourir faute de clientèle et de moyens. La politique de reconstruction d’après-guerre met l’accent sur l’automobile de masse, et favorise les 2, 3 ou 4CV tandis que les gros moteurs sont lourdement pénalisés. Bugatti ou Delahaye rendent les armes. Dans le domaine de la berline haut de gamme, Simca maintient sa Vedette à moteur V8 d’origine Ford SAF, tandis que Citroën domine le marché à partir de 1955 avec sa DS moderne mais disposant uniquement de 4 cylindres.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 19/08/2014
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La Facel Vega II de Ringo Starr : un rêve inaccessible
Le 1er décembre 2013 j’aurais aimé être riche. Arriver à la vente organisée par Bonhams à Londres avec mon chéquier, et m’offrir deux mythes pour le prix d’un seul. Lever le doigt le dernier, et battre l’enchère précédente (420 000 euros tout de même), et repartir au volant de cette magnifique Facel Vega II immatriculée EPH 4B.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 17/08/2014
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Stutz : la voiture du King himself
Aux Etats-Unis, il n’y a pas que les « big three » que sont GM, Ford et Chrysler. Une multitude de marques plus ou moins confidentielles, et plus ou moins excentriques, existent ou ont existé tout au long du siècle dernier.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 20/04/2014
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