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Peugeot 204/304 Coupé et cabriolet : parfum de nostalgie !
Aujourd’hui j’ai décidé de reparler des 204 et 304 Coupés et Cabriolets, pas totalement satisfait par mon premier coup d’essai (qui restait concentré sur la seule 204, lire aussi : Peugeot 204 Coupé et Cabriolet). Conscient qu’il restait encore beaucoup de choses à dire, j’ai décidé de revoir ma copie, en l’élagissant aux 304. Car si la berline 304 était une évolution de la berline 204, censée être plus grande et plus statutaire avec notamment une malle arrière rallongée et un moteur de plus forte cylindrée (les deux modèles cohabiteront dans la gamme entre 1969 et 1976), le coupé et le cabriolet n’étaient pour le coup pas autre chose que des 204 Coupés et Cabriolets restylés façon 304, et dotés du nouveau moteur. D’ailleurs, les 304 CC (pardonnez-moi cet anachronisme simplifiant l’écriture) remplaceront tout bonnement les 204 CC en 1970.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 27/07/2022
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Véhicule de rêve : En attendant sa Lamborghini, pourquoi pas une Porsche 944 S ?
Tout le monde se souvient de sa première auto de collection. Cela fait partie des étapes que l’on doit franchir pour atteindre une certaine « maturité », si l’on peut dire. Et si l’on est passionné de bagnoles, la première ancienne n’est pas toujours celle dont on rêve le plus mais c’est certainement un modèle qui nous plaît, tout en restant abordable. Le budget y est toujours pour quelque chose quand on s’engage dans son premier achat.
Daniel Brooks - 27/07/2022
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Peugeot 304 : une arnaque si désirable
Petit, vous l’avez adorée… Elle a rythmé vos vacances, vous paraissait rutilante avec sa couleur grise, et son intérieur marron, et votre père, ce héros de l’enfance, avait fière allure à son volant. Vous avez souvent joué au conducteur, à l’arrêt, bruitant un moteur bien plus puissant dans votre esprit qu’il ne l’était en réalité, et puis un jour, patatras, tout s’écroule, le mythe se fissure : vous venez de découvrir que la peugeot 304 de votre père n’était qu’une immense arnaque, une escroquerie. Celle que vous croyiez plus proche d’une 504 grâce à son regard quasi identique se révèle n’être qu’une 204 rallongée (2 cm à l’avant, et 13 à l’arrière), dotée d’un nouveau tableau de bord, de moteurs plus puissants, et bien entendu un peu plus lourde (65 kg).
CLÉMENT-COLLIN - 27/07/2022
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Pur Sang « Bugatti » Type 35 : la réplique parfaite ?
Dans le domaine de la réplique de voitures anciennes, il y a deux écoles : ceux qui, puristes, rejettent tout ce qui n’est pas strictement d’origine, et ceux qui savent admirer le travail bien fait. Dans le cas de Bugatti, c’est encore plus flagrant, tant les vrais modèles sont rares et chers. L’alternative pour celui qui désire rouler en Bug’ reste celle de s’offrir une réplique, quitte à passer pour un félon.
CLÉMENT-COLLIN - 27/07/2022
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Porsche 911 Carrera 3.2 : partir quand même
De nos jours, la Carrera 3.2 est certainement l’une des Porsche les plus populaires. Séduisant aboutissement de la série « G », reconnaissable à ses caractéristiques pare-chocs à soufflets et qui demeure, aujourd’hui encore, la génération la plus durable du modèle, cette version rassemble bien des suffrages et cela s’explique par les substrats de sa personnalité. À la fois vintage dans sa conduite comme dans ses archaïsmes techniques et flamboyant acmé d’une lignée, proposant de la sorte une très attractive synthèse entre tradition et modernité, la dernière 911 « à l’ancienne » continue d’exercer une fascination particulière sur les amateurs. Voici pourquoi…
Nicolas Fourny - 22/07/2022
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Citroën SM : la chute de « Sa Majesté »
Avant de parler plus précisément de la fabuleuse Citroën SM à moteur Maserati qui revient en force dans le cœur des amateurs de voitures aujourd’hui, autant tordre le cou à un mythe : non, la SM n’est pas morte à cause de la crise pétrolière de 1973 ! Bien sûr, comme toutes les voitures de forte cylindrées à la consommation importante, une telle crise n’arrangeait pas ses affaires, mais les vraies raisons de l’échec et de la fin de ce modèle ne sont pas là.
Paul Clément-Collin - 21/07/2022
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Saab 900 Classic : la voiture de ceux qui savent
Certains constructeurs possèdent une telle identité qu’un seul modèle peut à lui seul influencer des générations d’amateurs d’automobiles décalées. C’est le cas de Saab qui, patiemment, a construit sa réputation depuis l’Ursaab d’après-guerre jusqu’à ces années 80 et son chef-d’œuvre ultime : la 900. Par petites touches, modèle après modèle, Saab a réussi à imposer sa différence, sans grands moyens mais avec patience et compétence. Aussi étrange que cela puisse paraître, la 900 dite Classic ou OG (par opposition à la NG sortie en 1994) n’est pas une voiture totalement nouvelle à sa sortie mais elle améliore l’existant pour devenir, en un peu plus d’une décennie, une icône suédoise aux côtés de sa rivale et compatriote, la Volvo 240.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 21/07/2022
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Chevrolet Corvette C3 de 1970 : le coup de foudre
On est tous passés par là. On la voit. On est subjugué. Elle est magnifique. Elle a des formes extraordinaires qui ne ressemblent à aucune autre. Elle a une façon d’avancer qui fait réveiller des ardeurs excessives. Elle est l’objet de toutes les convoitises. Il faut l’avoir à tout prix, quoi qu’il arrive… un jour. C’est le coup de foudre.
Daniel Brooks - 20/07/2022
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Facel-Vega HK 500 : celle que la France ne méritait pas
À la fin du mois d’octobre 1964, Facel-Vega a cessé d’exister, abandonnée par des pouvoirs publics incapables de soutenir comme ils l’auraient dû la dernière marque française de prestige. La tentative de Jean Daninos aura laissé indifférents des technocrates incapables de s’extraire de la logique mortifère d’une économie planifiée. Le bilan, on le connaît : à l’exception de la très éphémère Monica 560, plus aucun constructeur hexagonal ne s’est aventuré par la suite sur un territoire étroitement balisé par des pays comme l’Allemagne, l’Italie ou le Royaume-Uni qui, quant à eux, n’ont jamais capitulé, malgré les difficultés financières, les crises, les alternances politiques et les soubresauts de l’histoire. Au moment où nous en sommes réduits à nous extasier sur les sièges massants ou l’horloge pivotante d’une DS 9, contempler puis conduire une HK 500 peut susciter autant la sincérité de l’admiration que l’amertume du regret… 
Nicolas Fourny - 20/07/2022
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L’Aston Martin DBS V8 : le choix du Connaisseur ou l'auto de la télé?
Comment définir la quintessence du connaisseur ? Il faut une culture adéquate, l’envie d’acquérir de la connaissance, et peut-être le privilège d’être né avec un héritage familial retraçant des siècles d’innovations technologiques et industrielles. Alors, quelle voiture attirerait la convoitise de ce collectionneur si cultivé et assidu ? L’Aston Martin DBS V8 de 1971 !
Daniel Brooks - 20/07/2022
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Facel Véga Facel II : la der des der
Entre 1958 et 1961, Facel Véga, marque de prestige française créée par Jean Daninos, s’impose grâce à sa berline Excellence et surtout au grand coupé HK 500. Après la disparition de prestigieuses marques comme Delahaye ou Bugatti, Facel Vega devient l’unique artisan français sur le créneau et compte bien devenir l’équivalent de Rolls-royce en France. Malgré son succès indéniable, la HK 500 commence à vieillir, particulièrement d’un point de vue stylistique, tandis que la Facellia rencontre quelques difficultés. Jean Daninos décide donc de créer un nouveau modèle, la Facel Véga Facel II remplaçant la HK 500 et empruntant le style de la Facellia.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 20/07/2022
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Chez CarJager, on roule comme ça : Tour Auto des Influenceurs 2021
Il est des métiers où l’on vit de sa passion tous les jours. C’est le cas de tout le monde chez CarJager. Surtout quand on quitte son écran pour se mettre au volant d’un roadster Jaguar XK140 Special Equipment de 1956 pour participer au Tour Auto.
CARJAGER - 30/09/2021
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Lancia Florida I : le nouveau style Pininfarina
Les nouvelles générations d’amateurs d’automobiles ne s’en souviennent peut-être pas mais la Lancia Florida, présentée en 1955, fut un événement majeur. Certes, il ne s’agissait que d’un concept-car mais il allait consacrer définitivement Pininfarina comme le designer le plus en vogue pendant de longues années (voire des décennies). La Florida, d’abord présentée en version coupé 2 portes puis sous la forme d’une berline à 4 portes, influencera non seulement les directions stylistiques de Pininfarina mais aussi celles d’autres designers, faisant entrer l’automobile dans une nouvelle ère. Il convenait donc de présenter ce chef-d’œuvre.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 29/06/2021
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Alfa Romeo 1900 : les débuts d’un virus
Imaginez qu’au lendemain de la guerre, Bugatti ait survécu de façon durable pour opérer un virage radical vers une nette descente en gamme et la production de masse… Toutes proportions gardées, c’est un peu ce qui s’est passé à Milan lorsque, dans une Italie martyrisée par le second conflit mondial et en cours de reconstruction, la firme fondée en 1909 puis rachetée en 1915 par Nicola Romeo délaissa les automobiles de grand prestige assemblées à l’unité et destinées à une petite tribu de fanatiques pour inventer un concept qui allait faire florès dans les décennies qui s’ensuivirent : celui de la berline à caractère sportif ! Ainsi naquit la 1900, première de cordée d’une lignée qui, en dépit de nombreuses vicissitudes, est parvenue à survivre jusqu’à nos jours…
Nicolas Fourny - 25/06/2021
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Alfa Romeo Giulietta Sprint : bonsoir les choses de la vie
À chaque fois qu’ils ont travaillé ensemble — ou presque — Alfa Romeo et Bertone ont commis des chefs-d’œuvre et, à l’heure actuelle, le coupé Giulia apparu en 1963 et que, par commodité sémantique, tout le monde désigne par le nom du carrossier, est sans conteste l’une des créations les plus populaires de la marque. Bien plus répandu et plus accessible financièrement que son aînée, il lui doit cependant beaucoup et, en somme, il en constitue une réinterprétation plus moderne. Au beau milieu des années 50, la Giulietta Sprint posa en effet les fondamentaux d’un concept qui, malgré les vicissitudes matérielles et un inévitable embourgeoisement, a réussi à perdurer plus de trois décennies durant : celui du coupé noblement motorisé et dessiné avec virtuosité, tout cela pour une fraction du prix d’une Maserati ou d’une Porsche, sans pour autant dispenser de moindres plaisirs. Il était donc essentiel de revenir sur cette captivante petite automobile qui, mine de rien, avance gaillardement vers ses soixante ans…
Nicolas Fourny - 23/06/2021
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Rolls-Royce Silver Dawn : de la haute couture au prêt-à-porter
Aujourd’hui, les Rolls ne sont plus du tout Silver — au charme aristocratique de ce préfixe officiellement utilisé pour la première fois en 1925, elles préfèrent dorénavant la vulgarité du bling bling. La filiale de BMW s’est spécialisée dans les paquebots lourdingues pour nouveaux riches tout en exhumant d’anciennes appellations du glorieux catalogue sur lequel les Bavarois ont mis la main en 1998, à l’issue d’une bataille homérique contre le groupe Volkswagen. De la sorte, le beau nom de Dawn (l’aube en français) désigne actuellement un cabriolet dont l’encombrement et le design rappellent fâcheusement ceux d’un Saviem VAB mais, il y a sept décennies de cela, les choses étaient bien différentes ; la berline Silver Dawn dissimulait son luxe derrière une physionomie qu’un esprit superficiel pourrait facilement trouver austère et guindée. Ce qui n’empêcha pas les carrossiers ayant survécu à la guerre d’exercer leur art sur ce châssis que la flamboyante épopée des Silver Cloud a injustement expulsé de la mémoire collective. Puissent ces quelques lignes contribuer à le ramener dans la lumière…
Nicolas Fourny - 21/06/2021
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Fiat 130 : une perdante magnifique
Rêvons un peu : imaginez qu’au prochain Salon de Genève, Fiat présente une berline tricorps de cinq mètres de long, animée par un six-cylindres à essence de 300 chevaux, tout en proclamant que son nouveau modèle ambitionne de concurrencer la Mercedes-Benz Classe E et la BMW Série 5. Il ne fait guère de doute qu’une telle initiative laisserait dubitatif plus d’un observateur, tant l’image de la firme turinoise semble associée pour l’éternité aux automobiles populaires et accessibles au plus grand nombre. Pourtant, il n’en a pas toujours été ainsi et, il y a un peu plus de cinquante ans, les Italiens s’efforçaient encore de croiser le fer avec les grandes routières germaniques, et pas seulement chez Lancia, Maserati ou Alfa Romeo : en témoigne la trajectoire atypique de la 130, une voiture qui — comme tant d’autres — aurait mérité mieux que le cuisant échec commercial qu’elle a connu !
Nicolas Fourny - 31/05/2021
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Mercedes-Benz 560 SL : « ma première Mercedes », il était temps.
L’envie d’anciennes, chez CarJager, on sait ce que c’est. En revanche, l’embarras du choix peut être troublant. Surtout si l’on a attendu pour s’offrir ce dont on a envie. Tout d’abord, il faut se donner l’autorisation de succomber à la tentation ; ensuite, il faut régler les problèmes de “culture familiale”— ce qui revient à se demander si l’on peut permettre une telle indulgence envers soi-même.
CARJAGER - 26/05/2021
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Lancia Beta Spider : une Targa à Turin
Alors que le nouveau groupe Stellantis, issu de la fusion entre PSA et Fiat Auto, semble avoir décidé de faire renaître Lancia (l’espoir fait vivre, paraît-il), la firme à l’interminable agonie fête ses 115 ans dans l’indifférence générale. Pourtant, sa longue histoire a été parsemée tantôt de chefs-d’œuvre, tantôt d’automobiles moins flamboyantes mais offrant presque toujours un design, des capacités, une philosophie globale tournés vers une forme d’innovation élégante. Parmi celles-ci, la Beta Spider n’occupe pas forcément la place la plus enviable : scarifiée par un ADN Fiat en franche rupture avec le passé de la marque et n’ayant pas osé franchir le pas qui la séparait des « vrais » cabriolets, la dernière découvrable Lancia mérite cependant le détour…
Nicolas Fourny - 23/05/2021
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Dino 246 GT : into the Wilde !
Parmi les heureux conducteurs de Ferrari F8 Tributo, de 360 Modena ou de 328 GTB — pour ne citer qu’elles —, combien sont conscients de ce que leurs autos doivent à une machine fluette et gracieuse dont l’architecture générale et le design remontent à plus de cinquante ans ? Fort peu, assurément. Un demi-siècle d’innovations, de bouleversements esthétiques et de course à la puissance, ça compte et, pourtant, la 206 puis la 246 GT ont balisé le chemin pour toutes les « petites » Ferrari biplaces à moteur central qui, depuis 1975, constituent l’entrée de gamme de la firme italienne. Les amateurs de paradoxes auront noté que ces deux voitures, qui n’ont jamais officiellement porté le nom de leur constructeur, lui ont cependant ouvert les perspectives les plus fructueuses de son histoire. Les lignes qui suivent s’efforcent de rendre hommage à l’épopée brève mais flamboyante d’une automobile qui, par des moyens détournés, a brillamment su intégrer la légende.
Nicolas Fourny - 18/05/2021
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Jaguar Type E coupé 2+2 série II 1970 : un collector pour toute la famille
Jaguar a gagné au Mans dans les années 1950 d’abord avec la Type C, puis avec la Type D. Il était alors logique pour le constructeur de Coventry d’introduire un modèle de série qui incorpore la mécanique de ces voitures victorieuses dans la Sarthe. Voilà donc qui explique la naissance de la Type E.
Daniel Brooks - 06/05/2021
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Lamborghini Miura Roadster : unique et légendaire
La rivalité entre Ferruccio Lamborghini et Enzo Ferrari est désormais légendaire. Outré d’être “snobé” par le constructeur de Maranello, le producteur de tracteurs de Sant’agata près de Bologne décide de faire mieux et lance sa propre marque. Après des débuts prometteurs, il frappe un grand coup en 1966 avec la Miura, chef d’oeuvre dessiné par Gandini alors chez Bertone. Elle n’aura pourtant jamais de version targa ou cabriolet. Jamais ? Pas tout à fait puisqu’en janvier 1968, au salon de Bruxelles, Bertone présente une Miura Roadster qui restera unique.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 16/04/2021
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Alfa Romeo Giulia GT 2000 Véloce coupé Bertone : ‘Ma come no ?!’
Et si l’on ne pouvait acheter qu’une seule et unique ancienne ? Pas deux, une seule. À vie. Qu’est-ce que l’on achèterait ? Quels sont les candidats sur cette liste? Une Jag Type E ? Du moins quelque chose certainement avec le moteur XK. Peut-être donc le roadster XK140. Sinon ? Une Porsche 911. Un des premiers modèles ou bien une 356 carrément. Voilà pour les anglaises et les allemandes. Mais chez les italiennes ? Un coupé Bertone. Ma come no ?!
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 25/03/2021
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Jaguar XK 140 OTS : Transat antique
Le marché étatsunien, par sa taille et le triomphe du roi dollar « as good as gold », avait une aptitude d’absorption de tout ce que la planète automobile savait produire de bon goût. Au moment où le marché de l’art avait basculé de Paris à New York, les grands marchands n’y étaient pas pour peu, tout ce que l’Europe de l’Ouest construisait d’efficace et de l’ordre de la distinction automobile trouvait dès les Pier new yorkais, territoire d’élection. Les bons faiseurs, Mercedes Benz et Porsche, Aston Martin et Jaguar, Ferrari pour s’en tenir à ce quintet, relayés par des importateurs avisés pourvoyaient ce marché extensible à l’infini. Une automobile européenne sophistiquée et adaptée aux conditions d’usage nord-américaines, lointain écho aux origines migratoires, trouvait sa place dans l’élite économique et The Society. Á croire que l’Amérique avait été une invention européenne pour y faire rouler ses plus belles voitures tandis que son industrie y instillait en retour un tant soit peu d’américanité. Il arrivait même que l’automobile européenne fasse son intéressante, sa belle américaine, juste ce qu’il faut d’ailerons, de pare-brise panoramiques, de chromes, de dagmars, de couleurs et parfois de V8. La Jaguar XK 140 occupe le tiers central de la décennie 50, étape soignée d’un modèle à trois états sans rupture, en métamorphoses. XK 120 fut produite de 1948 à 1954, XK 140 la relayait jusqu’en 1957 et XK150 ferma la marche en 1961. Elle croisa sur sa route américaine le roadster Corvette C1 1953 (L 6 3,9 litres 160 ch), la Ford T-Bird I 1955 V8 245 ch et d’autres européennes bien plus dispendieuses et prestigieuses.
Jean-Jacques Lucas - 18/02/2021
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NSU Prinz IV : dans la cour des grands
Dans les esprits d’aujourd’hui, NSU est une marque méconnue, et ceux qui s’en souviennent en restent souvent à son dernier avatar, la Ro80 et son fameux moteur à pistons rotatifs développé avec Citroën. Pourtant, l’histoire de cette marque allemande ne se limite pas à cette éphémère aventure technologique (qui conduira à sa perte). Bien que retirée du secteur depuis 1929 et la revente de ses actifs “4 roues” à Fiat, NSU, après s’être concentrée sur les “2 roues” fait son grand retour en 1957 avec la petite Prinz. Cette dernière évoluera en 1961 en une Prinz IV qui marquera son vrai retour dans l’automobile, au point d’inquiéter Volkswagen et sa fameuse Coccinelle.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 02/02/2021
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Puch G : l’authentique Geländewagen
Pour la majorité des gens, une Classe G est une Mercedes-Benz et se doit de porter fièrement l’étoile. Pour d’autres, un certain snobisme leur fera préférer l’appellation Puch G, plus intrigante et pourtant tout aussi authentique (voire plus). En effet, contrairement aux idées reçues, le Gelaändewagen (le G pour les intimes) n’est pas un pur produit Mercedes. Pire, il n’est même pas fabriqué en Allemagne, ni même dans une usine du groupe Daimler, mais en Autriche, à Graz, chez Steyr-Puch, devenu aujourd’hui Magna-Steyr. Voici donc l’histoire alternative du bien connu 4×4 sous ce nom méconnu de Puch G.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 08/01/2021
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Simca Ariane : un miraculeux accident
À quand remonte la toute première automobile adepte de la formule « un petit moteur dans une grande caisse » ? Pour répondre précisément à cette question, il faudrait probablement se plonger dans la collection du « Fanatique de l’Automobile » ou dans les archives de René Bellu. Il n’en demeure pas moins que, dans la mémoire collective, c’est bien la Simca Ariane qui aura inauguré ce procédé, certes discutable d’un point de vue conceptuel mais souvent ratifié par une certaine clientèle peu soucieuse de performances, avant tout en quête d’habitabilité généreuse et de grandes capacités d’emport. Opportuniste dans l’âme, l’Ariane fut concomitamment engendrée par les soubresauts de l’histoire et par un marketing particulièrement habile. Étrange destin que celui de cette grande carrosserie qui, en huit ans de carrière, du prestige républicain aux transhumances les plus plébéiennes, aura véritablement fait feu de tout bois !
CARJAGER - 10/12/2020
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Renault 12 : “Une Renault douce que conduisait ma maman”
Quitte à paraphraser Henri Salvador, la paisible Renault 12 a dû souvent être l’auto venant quérir les enfants à la porte des écoles, l’auto des promenades, l’auto de la famille. Au cours des années 60, par étapes, Renault renouvelait son offre et ouvrait des voies divergentes et complémentaires. Le tout à l’arrière était consommé, la multimodalité des R4 (1961), R6 (1968) et R16 (1965), la plus innovante, dépourvue de la connotation utilitaire de ces deux-là, devenait la dominante chez Renault. Lorsque la R12 paraît, en 1969, la R5 est en gestation depuis au moins deux années et ouvrira un nouveau segment qui perdure un demi-siècle plus tard. La R12 a eu une vocation affichée dès l’ouverture du projet en 1963. Sa simplicité de conception et sa qualité de fabrication devaient la rendre, non pas directement exportable, mais « assemblable » sur des marchés que l’on qualifierait aujourd’hui d’émergents. Le procédé n’était certes pas nouveau, Ford ou Fiat l’avaient fait avant-guerre en France par exemple. Mais l’idée d’une production multipliée et délocalisée sur des marchés prometteurs parce qu’en développement fit le fond de l’affaire de la R12, vers ce que l’on appelle aujourd’hui les Suds, mais aussi les  PECO (Pays d’Europe Centrale et Orientale) ou les MPMO (Maghreb, Proche et Moyen-Orient). La nature même du projet de la Renault 12 dit sa modernité plutôt que sa ligne très sage mais très étudiée, ou ses cocasseries, comme le moyeu du volant de la TL en accordéon.
Jean-Jacques Lucas - 08/12/2020
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Renault 5 LS et TS : l’invention d’un style
Peut-on faire du tourisme et du sport en même temps ? Pour la Régie Renault, la réponse à cette question était manifestement positive et, après les 16, 12, 15 et 17, la petite 5 eut elle aussi droit à sa variante TS (née LS), lui conférant des performances sans rapport avec celles de ses sœurs de gamme. Haut de gamme fugitif et rapide, chaleureux et frêle, elle aura longuement écumé nos départementales dans le vrombissement familier d’un moteur dont la litanie a accompagné tant de nos anciens voyages. À présent, les survivantes sont tendrement choyées par les collectionneurs et évoluent avec la grâce précaire de spectres en sursis. Éclipsée par la gloire des Alpine, Turbo et Turbo 2, détruite sans vergogne des centaines de milliers de fois, c’est pourtant l’une des versions les plus intéressantes d’une gamme qui fut joyeusement foisonnante. En voici l’histoire…
Nicolas Fourny - 21/11/2020
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Mini Designer (ADO20) : de la minijupe à la Mini tout court
Au milieu des années 80, pour maintenir les ventes de la petite Austin Mini (qui perdra sa marque en 1987 pour devenir Mini tout court) face à sa soeur Metro et pour cibler une clientèle jeune, chic et moderne, le groupe Rover se lance dans la multiplication des séries spéciales (à la manière de la DS3 ces dernières années) : Ritz, Sprite, Chelsea, Park Lane, Piccadilly viennent ainsi égayer le catalogue de la Mini et la grisaille des rues du Londres des années Thatcher. En 1988, cette politique se poursuit et Rover Group décide de faire un clin d’œil au Swinging London en réalisant une série limitée en collaboration avec la styliste Mary Quant : la Mini Designer.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 18/11/2020
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Innocenti Mini (ADO15/ADO20) : une Anglaise chez les Ritals
Rouler en Mini est à la mode, et cela ne date pas d’hier. Je ne vous parle pas des “nouvelles” Mini façon BMW, mais des Mini tout court, fabriquées jusqu’en 2000 sous les marques Austin, Morris ou Rover. Si céder aux charmes de cette adorable Anglaise me tente régulièrement, difficile, pour mon esprit tordu, de me contenter d’une classique version originale. En effet, si les reprises musicales sont rarement meilleures, il arrive qu’une pépite fasse son apparition. En automobile c’est pareil : si vous désirez une Mini des années 60/70 à la finition presque parfaite, tournez votre regard vers l’Italie et prenez l’option Innocenti. Certes, pour l’originalité, certains — encore plus spéciaux que moi — n’hésiteront pas à fouiner en Espagne, à la recherche d’une rare Mini signée Authi. Pour ma part, j’opterai donc pour une autre cousine, transalpine plutôt que transpyrénéenne, l’Innocenti Mini.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 17/11/2020
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Jaguar XK120, XK140 et XK150 : le félin imprime sa marque
C’est avec la série des XK (XK120, XK140 et XK150) que la toute jeune marque Jaguar, prenant la relève de SS Cars, s’affirma comme un label à vocation sportive. Grâce à l’élégance de ces modèles et à la sportivité de leurs moteurs, la firme britannique a pu révolutionner en toute légitimité le marché des automobiles dynamiques et luxueuses et s’installer définitivement sur le marché qu’on dirait aujourd’hui premium, grâce à la Mk2, à la Type E, à la XJ et à la XJ-S. Retour sur ce trio de sportives qui aura marqué les années 50.
Philippe Centa - 20/10/2020
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