Jaguar Type E coupé 2+2 série II 1970 : un collector pour toute la famille
Jaguar a gagné au Mans dans les années 1950 d’abord avec la Type C, puis avec la Type D. Il était alors logique pour le constructeur de Coventry d’introduire un modèle de série qui incorpore la mécanique de ces voitures victorieuses dans la Sarthe. Voilà donc qui explique la naissance de la Type E.
« J’ai toujours voulu une Type E », nous confie Thierry, nouveau gardien du coupé British Racing Green 2+2 de notre reportage photo. « Avant, j’avais des autos populaires, mais la Type E m’a toujours fait rêver. Et pour moi, il fallait qu’elle soit British Racing Green. Je ne pouvais pas la concevoir autrement ».
Pour beaucoup, la Jaguar Type E est un objet de rêve, d’une beauté unique, qui symbolise une qualité de vie et une certaine réussite. Après l’avoir présentée au Salon de Genève, le 15 mars 1961, Jaguar a construit la Type E pendant 14 années. À sa sortie, Enzo Ferrari lui-même a considéré qu’il s’agissait de la voiture la plus belle au monde. Évoluant en trois séries, l’auto a d’abord existé sous la forme d’un coupé à deux places mais, très rapidement, le roadster a fait son apparition. Puis, en 1966, en complément de gamme, le coupé 2+2 a été créé — principalement afin de satisfaire les attentes de la clientèle américaine.
Les premières Type E étaient mues par le moteur XK 6 cylindres de 3,8 litres, alimenté par trois carburateurs SU HD8. Ce groupe avait commencé sa carrière en 1948 avec la version 3,4 litres, équipée de deux SU H6, et produisant 160 chevaux ; c’était le moteur des premières XK 120. Le 4,2 litres de notre coupé 2+2 de 1970, d’une cylindrée exacte de 4 235 cm3, délivre quant à lui 265 chevaux à 5000 tr/min, une progression obtenue par l’augmentation de la cylindrée, la modification des arbres à cames, une augmentation du taux de compression et l’utilisation de plus gros carburateurs.
Thierry nous raconte sa quête pour trouver l’auto de ses désirs : « Après avoir fait le tour de toutes les annonces, j’ai ressenti le besoin d’obtenir l’aide d’un intermédiaire pour me guider dans ma sélection. Il y avait tellement de voitures et tellement de facteurs les distinguant les unes des autres… J’ai donc fait appel à CarJager pour me guider dans mon achat ». Sur le total des 72 584 Jaguar Type E construites, on compte seulement 18 222 coupés 2+2, toutes séries confondues, soit 25 % de la production, ce qui fait de ce modèle la Type E la plus rare.
« Avant, j’ai eu une Frégate et une Caravelle (avec son hardtop). Mon père a possédé une Simca Aronde Grand Large, ce qui est assez rare comme auto, mais ça reste quand même une voiture populaire. Pour moi, la Jag c’est l’occasion d’avoir une vraie auto de collection. Le coupé 2+2, pour nous, c’est l’auto qui nous permet de partager cette passion avec nos enfants, qui ont la possibilité de monter à l’arrière. On peut vivre notre passion en famille. »
« D’autant plus que notre voiture possède son Heritage Certificate, nous indiquant qu’elle est européenne depuis son origine et donc qu’elle est née avec un compteur kilométrique, ce qui n’est pas mal. Ce qui m’a séduit, c’est sa couleur, que je voulais absolument. J’adore ce mariage du British Racing Green avec le cuir couleur biscuit. C’est magnifique. Et une option très rare que nous avons aussi, c’est le toit ouvrant Webasto. C’est une vraie chance de l’avoir. »
La chasse à l’auto parfaite devait tenir compte du budget établi par Thierry. « CarJager m’a aidé à trouver une auto expertisée, avec la couleur que je voulais, et surtout qui était disponible pour un prix qui correspondait à mon budget ».
« Le petit truc en plus quand même, le truc que j’aime le plus, ce sont les roues à rayon de la Type E. Les jantes et le toit ouvrant, ce sont des trucs de ouf pour moi ». On souhaite beaucoup de balades ensoleillées à Thierry et à sa famille, avec le toit ouvert et la lumière du soleil faisant étinceler les rayons des roues…