Facel Vega Excellence : Rolls-Royce à la française
Au début des années 50, bien des marques de prestige françaises n’ont pas survécu à la guerre, ou bien sont en train de mourir faute de clientèle et de moyens. La politique de reconstruction d’après-guerre met l’accent sur l’automobile de masse, et favorise les 2, 3 ou 4CV tandis que les gros moteurs sont lourdement pénalisés. Bugatti ou Delahaye rendent les armes. Dans le domaine de la berline haut de gamme, Simca maintient sa Vedette à moteur V8 d’origine Ford SAF, tandis que Citroën domine le marché à partir de 1955 avec sa DS moderne mais disposant uniquement de 4 cylindres.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 19/08/2014