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Bugatti Type 37 : 4 cylindres de compétition
Pour beaucoup, une Bugatti se doit de posséder un 8 cylindres. C’est pourtant oublier les débuts de la marque, la fameuse Type 13 (surnommée Brescia) et son 4 cylindres. Bien entendu, la Type 35 a marqué les esprits, tant par sa ligne que par son moteur, mais sa version Type 37, moins puissante mais plus légère, révèle tout son intérêt pour qui sait la regarder autrement. Avec deux fois moins de cylindres, la Type 37 se distinguera en compétition mais aussi commercialement : il s’agit donc d’une voiture à redécouvrir, loin de l’image d’une « sous 35 » qu’elle véhicule parfois.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 02/08/2022
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Alpine A310 4 cylindres : celle qu’on adore détester, à tort !
Ne cherchez plus ! La plus belle voiture des années 70, c’était bien elle ! L’Alpine A310, sortie en 1971, était une merveille de design : un chef d’oeuvre qui sera malheureusement dénaturé avec le passage au V6 en 1976 (lire aussi : Alpine A310 V6). J’ai lu tout et n’importe quoi sur cette voiture : le début du déclin d’Alpine ? Allons, voyons, cette hypothèse ne tient pas à l’examen des chiffres : la Berlinette (1962-1976) s’est vendue à 7176 exemplaires (soit 448 ex par an en moyenne), l’A310 (en 4 et 6 cylindres, 1971-1985) à 11 484 ex (soit 717 ex par an de moyenne) et la V6 Turbo « GTA » (1985-1991, lire aussi : Alpine GTA) à 6494 ex (soit 928 ex par an)… Le vrai déclin intervient en fait avec l’A610 à partir de 1991 (lire aussi : Alpine A610). Alors ? Que reproche-t-on vraiment à cette A310 ?
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 27/07/2022
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Honda S-Series: des débuts prometteurs
On l’oublie souvent, mais Honda est un jeune constructeur automobile. Ce n’est qu’à partir de 1963 que la marque japonaise s’est mise à vendre des voitures. Mais là où d’autres auraient lancé une berline, Honda s’est mis en tête d’aborder le marché avec une sorte de mini pick-up dénommé T360 et un adorable petit roadster aux accents britanniques, le S500. Ce dernier devenant le premier d’une lignée appelée S-Series, comprenant aussi la S600, la S800, puis bien plus tard la S2000 (lire aussi : Honda S2000).
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 17/03/2017
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Hino Contessa : une japonaise aux origines françaises
Contrairement aux idées reçues, les voitures françaises ont connu leur petit succès au Japon. Enfin au moins l’une d’entre elle, la Renault 4CV. Elle sera en effet produite par le constructeur nippon Hino sous licence entre 1953 et 1961 (lire aussi: Hino-Renault 4CV). Hino devra beaucoup à Renault pour sa première incursion dans l’automobile, mais les relations entre les deux constructeurs tourneront court, la brouille entraînant même la fin de leur collaboration en 1957. Pourtant, Hino continuera tranquillement à produire sa 4CV sans plus jamais payer de royalties. Pire, cette première voiture donnera naissance à une seconde, la Contessa, dont les origines Renault sont évidentes, notamment sur la première génération dite « PC ».
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 15/03/2017
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Mitsubishi Debonair A30/A33: haut de gamme "old school"
A moins d’être un « hyper-spécialiste » des voitures japonaises, on connaît souvent mal les modèles des « débuts », ceux qui ont permis à ces marques de l’Archipel d’apprendre, de grandir, et de se forger une réputation, au Japon ou à l’étranger. Souvent d’ailleurs, nous n’avons connu ces marques « exotiques » à l’époque qu’au travers de véhicules de conquête, souvent des citadines jouant sur leurs qualités : fiabilité, praticité, tarif canon. Pourtant, certaines marques ont commencé très tôt à jouer dans le haut de gamme, souvent pour répondre à une demande intérieure. Des modèles qui donneront naissance à une lignée que nous connaissons aujourd’hui sans en savoir l’origine. C’est le cas de la Mitsubishi Debonair, lancée en 1964, et qui demeurera quasiment inchangée jusqu’en… 1986 !
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 21/01/2017
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Melkus RS 1000 : la sportive venue de l'Est
Oui je sais, on a du mal à l’imaginer, mais il y a eu des voitures de sport au delà du rideau de fer, et notamment en Tchécoslovaquie et en Allemagne de l’Est. Oui je sais, on se souvient plus des Trabant (lire aussi : Trabant 601) ou des Wartburg 353 (lire aussi : Wartburg 353) que de la Melkus 1000 RS (pour Renn Sport), et c’est bien dommage. Heureusement, Boîtier Rouge est là pour vous la rappeler !
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 31/10/2016
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Simca 5: la "topolino" française !
En prenant mon train ce matin à 6h49, je pestais contre les grèves m’obligeant à me lever de si bon matin et à glandouiller au Stop Cluny, café heureusement tenu par un vieil ami de quartier m’offrant wifi et accueil familial. Inévitablement, dans un demi sommeil, je pensais aux diverses grèves ayant perturbé des lancements d’automobiles. C’est ainsi que je repensais à la Simca 5, clone français de la Fiat 500 « Topolino » première du nom.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 07/06/2016
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Borgward Isabella : l'inspiratrice !
Dans les années 50, la construction automobile allemande n’a pas encore pris l’ascendant qu’on connaît aujourd’hui. Si Mercedes a d’ores et déjà retrouvé le rang qui était le sien avant-guerre, BMW n’a pas encore l’aura qu’on lui connaît aujourd’hui. Quand à Audi, il faudra attendre la fin des années 60 pour la voir renaître de ses cendres. En revanche, Opel fait figure de valeur sûre avec sa berline Kapitän. Au milieu de ces constructeurs survit encore une marque relativement prestigieuse : Borgward.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 07/04/2016
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Osca 1600 GT: l'italienne haute couture !
Je ne vais pas vous sortir l’éternel couplet de « La Bohème » chantée par notre Aznavour national, mais c’est pas l’envie qui m’en manque ! Car je vais vous parler d’un temps où un seul modèle de voiture, produit à moins de 150 exemplaires, pouvait recevoir 6 carrosseries différentes, dues à 5 carrossiers-designers différents, le tout en moins de 4 ans de production. Un temps où la haute couture automobile voulait encore dire quelque chose, un temps où les aventures automobiles les plus improbables pouvaient vivre et mourir, accouchant de chefs d’oeuvre valant aujourd’hui largement plus que ce que votre portefeuille le permet.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 25/06/2015
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MG : à la reconquête de l'Angleterre !
A l’usine de Longbridge, près de Birmingham, en cette année 2005, ce n’était pas vraiment la joie. MG et Rover faisaient faillite, et il semblait bien improbable qu’on y construisit à nouveau des voitures. Inaugurée en 1905, l’usine de Longbridge était pourtant un symbole de l’industrie britannique, employant jusqu’à 25 000 personnes dans les années 60. Mais après avoir été lâchées par BMW, et maintenues quelques temps à flot par un groupe d’investisseurs (Phoenix), il fallait se rendre à l’évidence : MG et Rover c’était du passé.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 05/04/2015
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Dauphine VIRP2 : la dernière berline de Marius Berliet !
Tous ceux de ma génération se souviennent de la marque lyonnaise Berliet pour ses poids lourds mais aussi ses bus, qui sillonnèrent Paris comme Lyon (entre autres nombreuses villes, lire aussi : Berliet Standard 11m). Je savais que la marque avait aussi produit des automobiles avant-guerre sans en connaître le détail, et c’est un lecteur qui me suggéra de parler de la Dauphine VIRP2, la dernière voiture Berliet.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 29/01/2015
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Peugeot 404 Cabriolet : le parfait compromis ?
Malgré l’échec commercial de la 403 Cabriolet (lire aussi : Peugeot 403), Peugeot fera preuve de persévérance. Lorsque la marque sochalienne présente en 1960 sa nouvelle berline, la 404, elle a déjà en tête deux dérivés aux ambitions élitistes : le coupé et le cabriolet. Il faut dire que le dessin de la 404, œuvre de Pininfarina, se prête assez bien à l’exercice.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 17/12/2014
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Renault 12 Gordini : en avant toute !
« on a tout dans le cœur un morceau de fer à user »… La Renault 12 Gordini quoiqu’un peu anachronique par rapport à la chanson de Voulzy, correspond bien à cette phrase et à l’époque. Une époque où les jeunes se passionnent pour le sport auto, et rêvent de devenir les pilotes de demain, une époque où un sorcier mécanique du nom d’Amédée Gordini rend vivantes de placides berlines, et les peinturlure de bleu à bandes blanches, une époque qui ne voit pas encore la crise qu’elle se prendra pourtant en pleine poire en 1973, comme un coup de semonce après des années de croissance et de plein emploi.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 01/10/2014
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Autobianchi A112 Abarth : la puce dopée au scorpion
Ca doit être ma période italienne, ou bien est-ce parce que « week end à Rome » d’Etienne Daho tourne sur ma platine ? Je ne sais pas, mais je vais vous parler à nouveau d’une petite italienne. Tout comme la Fiat Ritmo 130 TC (lire aussi :Fiat Ritmo II Abarth 130 TC) celle-ci porte le scorpion d’Abarth sur ses flancs, mais il ne s’agit pas d’une Fiat, enfin pas tout à fait.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 20/09/2014
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Swallow Doretti : l'unique marque créée par une femme (et tuée par les hommes).
Qui a dit que l’automobile n’était qu’une affaire d’homme ? Ce n’était pas l’avis de Dorothy Deen, cette anglaise bon teint, éprise de mécanique et de belles autos… et certainement la seule créatrice d’une marque automobile.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 13/09/2014
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Elfin : le Lotus australien ne répond plus
L’automobile australienne va décidément mal. Après l’annonce de Holden (filiale de GM) d’arrêter toute production locale (adieu donc les Caprice, Commodore et Ute, lire aussi : la fin des usines Holden), faisant suite à celle de Ford et de Toyota, que reste-t-il vraiment comme vrai constructeur australien ?
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 20/08/2014
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Jaguar Mk IV 1 1/2 litre : la première Jag'
J’avoue d’entrée de jeu : je ne suis pas un amateur de voitures d’avant-guerre. Sans doute parce que je ne les ais jamais vues rouler naturellement, en pleine circulation. Je ferais cependant une petite entorse avec la Jaguar Mark IV 1 ½ litre. Et je confirme ne parler que de la Mark IV à 4 cylindres, et non à 6 et 2,5 litres de cylindrée.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 20/07/2014
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Peugeot 204 Coupé et cabriolet : le lion à l'heure des "yéyés"
La 204 fut une vraie révolution pour Peugeot. Ce modèle, lancé en 1965, inaugurait la traction avant chez le constructeur sochalien, et venait renforcer la 404 en élargissant la gamme vers le bas. Peugeot sortait enfin de sa monoculture de la berline familiale et proposais désormais un embryon de gamme.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 12/07/2014
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Peugeot 604 : la berline haut de gamme à la française
Je ne sais pas pourquoi, j’ai toujours eu un faible pour la Peugeot 604. Sans doute parce qu’elle ressemblait un peu à la 305 SR de mon père (lire aussi : Peugeot 305) ? Elle me faisait penser en tout cas, selon les moments, à une américaine (sa longueur sans doute) ou à une Mercedes. Elle me semblait en tout cas plutôt noble.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 24/05/2014
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Volvo P1800 : le coupé scandinavo-italo-britannique
A force de voir Simon Templar au volant de sa P1800S, j’ai longtemps cru que ce coupé élégant était britannique. Je n’avais pas totalement tort (sans le savoir), mais le S indique bien sa nationalité (Suède) tout comme sa marque : Volvo.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 18/05/2014
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Porsche 914 : mi sportive, mi populaire.
A la fin des années 60, Porsche est déjà monté en gamme avec sa 911, et cherche à renouer avec le marché de la 356, celui d’une petite sportive accessible. Volkswagen de son côté cherche à se débarrasser de son image de « voiture du peuple » malgré l’immense succès de la Cox. L’amitié liant le boss de l’un (Ferry Porsche) et de l’autre (Heinz Nordhoff) permet d’envisager d’attaquer le marché en commun. L’idée ? Construire une petite sportive, à moteur arrière comme il se doit, dotée de moteurs VW en bas de gamme, de moteurs Porsche en haut de gamme, et lui faire bénéficier du réseau Volkswagen pour une large diffusion.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 19/04/2014
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Renault Siete/7 : l'inconnue ibérique
C’est à l’occasion d’un périple en stop pour rejoindre Séville et l’exposition universelle de 1992 que j’ai fait la connaissance d’une drôle de Renault. Lorsque j’en croise une pour la première fois à Madrid, je la vois de face et ne remarque rien, jusqu’à ce qu’elle arrive à ma hauteur, et là, surprise : ce que j’avais bêtement pris pour une Renault 5 n’en était pas une. Quelques détails auraient du me mettre la puce à l’oreille : pare-chocs en métal, clignotant sous les phares, l’avant dénote déjà. Mais c’est l’arrière qui n’a rien à voir, avec cette malle disgracieuse, ces feux arrière carrés, et cette signature sous le nom de Renault : Siete.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 13/04/2014
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