Uro Vamtac : l'Hummer ibère
L’automobile espagnole se limite parfois, dans l’imaginaire populaire, à une seule marque automobile : Seat. Il est vrai qu’il s’agit de la seule marque « grand public » de taille internationale survivante aujourd’hui. Hispano-Suiza, qui produisait des T60, T64 ou T56bis à Barcelone, ne résistera pas à la guerre civile, et à la nationalisation. On tentera bien de faire naître Pegaso sur les cendres de la vénérable entreprise, sans succès (lire aussi : Pegaso Z102 et Z103). Barreiros, constructeur de camions passé sous la coupe de Chrysler se mit à produire des Dodge dès 1965, puis des Simca à partir de 1966, mais aucune « marque nationale » n’émergea. Racheté en 1979 par PSA (lire aussi: le rachat de Chrysler Europe), Barreiros deviendra le socle industriel de Peugeot, Citroën et Talbot en Espagne. Enfin, Santana qui produisait des Land Rover sous licence, devint un gros fabricant de 4×4 Suzuki dans les années 80 et 90 avant de faire faillite (lire aussi : Santana Samurai).
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 03/02/2017