Mercedes 500E 6.5 Brabus : encore plus exclusive !
C’est l’été, et c’est aussi l’occasion de flâner sur le net sans forcémment « chercher » quelque chose. Souvent, c’est comme cela qu’on trouve. Vous connaissez sans doute mon intérêt pour les berlines qui cachent leur jeux, ces voitures qui sous des aspects bien bourgeois cachent un caractère de feu. C’est pourquoi, par exemple, j’ai toujours eu un faible pour la Mercedes E 500 : puissance et discrétion, fruit des amours illégitimes entre Porsche et Mercos, elle a tout pour me plaire (lire aussi : Mercedes E 500).
Pourtant, à 10 359 exemplaires, on ne peut pas vraiment parler de rareté, et comme je suis vraiment indécrottable, il me fallait trouver la perle rare, une 500 vraiment exclusive. Bien sûr, il y a bien l’E60 AMG, réalisée à 12 exemplaires, mais en furetant chez Brabus, j’ai trouvé mieux encore : la Mercedes 500 E 6.5 Brabus. Oui oui, 6,5 litres, vous avez bien lu. A priori, seuls 4 exemplaires auraient été réalisés, ce qui en fait une vraie rareté !
C’est sur le site même de Brabus, parmi les occasions, que j’ai retrouvé ce modèle (voir ici : Brabus.com) et dont sont issues les photos qui illustrent l’article. Je sais qu’il en existe un exemplaire, bordeaux, au Moyen Orient et qui tourne sur Youtube. Le prix n’est pas affiché mais si l’envie vous prend de faire péter le livret A, libre à vous (mais bon, je n’ose pas imaginer le prix de la bête).
La 500 proposait déjà un V8 sympa avec 326 canassons, ce qui à l’époque n’était pas mal sur une berline de cet acabit (même si l’Opel Lotus Omega culminait à 377 ch à l’époque, lire aussi : Opel Omega Lotus). Mais Brabus a décidé, en cette année 1993, d’offrir un peu plus de marge à quelques clients fortuné. Réalésant le V8 Mercedes, le sorcier allemand l’a fait passer à 6,5 litres donc, pour une puissance bien plus démoniaque : 450 chevaux rien que ça.
Résultat : 282 km/h en vitesse de pointe, et le 0 à 100 km/h en 5,2 secondes. Bien entendu, ces performances aujourd’hui feraient presque sourire (enfin, quoi que!), mais avec cette 500 E Brabus 6.5, on approche quand même de ce que l’on pourrait appeler un sacré engin. Mis à part ses jantes différentes et un poil voyantes à mon goût, la Brabus garde la discrétion de la 500 E, et c’est tant mieux.
Je ne sais pas si j’en ai vraiment envie (et je n’en ai de toute façon pas les moyen), mais j’avoue qu’une telle déclinaison m’irait bien pour compléter ma collection virtuelle. Et vous ?
[EDIT: un lecteur bien introduit chez Brabus me dit qu’une vingtaine d’exemplaires auraient été fabriqués, mais qu’il n’en resterait que 4 roulantes aujourd’hui !]