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Saab 9-5 : l'attaque des clones version chinoise (BAIC C71)

Par PAUL CLÉMENT-COLLIN - 05/03/2014

Ceux qui me connaissent savent mon attachement à la marque suédoise Saab, et particulièrement à la Saab 9-5 Mk I puisque c’est mon daily driver (en version V6 et Griffin, lire aussi : Saab 9-5 Griffin V6t). Sortie en 1998 pour remplacer la Saab 9000 (conçue en 1984 sur la même plate-forme que la Lancia Thema), cette berline équilibrée, bien née, au chassis très sain permettant de hautes vitesses y compris en courbe n’aura pas une carrière si discrète que cela grâce à ses modèles turbo (l’Aéro pouvant culminer à 280 ch, ce qui n’est pas mal pour une traction, 200 ch pour la V6, le tout pouvant être améliorer par Hirsch ou Maptune pour atteindre des puissance de 250 à plus de 300 ch), et à sa déclinaison break.

Mais cet article n’est pas dédié à la 9-5 telle que nous la connaissons et telle que je la conduis tous les jours, mais à un autre modèle, plus étonnant, directement issue de la vénérable suédoise : la BAIC C71.

BAIC, partenaire de Hyundai et Mercedes en Chine, comptait bien racheter Saab en 2009 au moment où la marque suédoise était à vendre ou à liquider par GM. Finalement la société chinoise ne rachètera que l’outillage des 9-3 et 9-5 et présenta en 2010 la C60 (9-3), la C71 (9-5) et la C71 EV (version électrique de la 9-5), tandis que Spyker, le petit constructeur hollandais, partait seul au carton dans sa tentative de redresser Saab (lire aussi : Spyker).

Plusieurs prototypes furent présentés (au moins deux pour la C71, en version thermique et électrique), mais aux dernières nouvelles jamais la Sabu (nom que devaient porter ses véhicules si BAIC avait réellement racheté Saab) n’entra réellement en production. J’ai beau regarder la C71, si proche et si lointaine de ma Saab, j’ai du mal à me faire une idée. J’aime ? J’aime pas ? A vous de voir…

Lire aussi: Senova D-Series

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