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MERCEDES-BENZ

Jamais deux sans… quinze ?!

Par Daniel Brooks - 07/09/2021

Pour certains, collectionner ressemble beaucoup à accumuler. Mais en fin de compte, pourquoi pas ?  Si l’on adore une auto, pourquoi s’en séparer, surtout si ce n’est que pour une vulgaire question de place ? On n’a qu’à trouver de la place. Et alors si on en a, il n’y a pas d’excuse.

Une auto après tout, quand on l’aime, et si elle vous a montré une fidélité sans reproche, un dévouement absolu, on lui doit de la reconnaissance, de l’amour même. C’est le cas de notre ami Nicolas. L’idée de se séparer d’une de ses voitures est insupportable pour lui. « J’aime toutes mes voitures. Quand j’étais étudiant, ma première voiture, c’était une Volvo 480. Je l’ai achetée dans une vente des Domaines. Elle n’avait pas de papiers … Aujourd’hui, elle a une valeur sentimentale pour moi ».

Nicolas nous a sollicités en premier lieu pour une auto de sa marque de prédilection, Mercedes-Benz. Pourquoi Mercedes ?  « Mon père a toujours été très Mercedes-Benz. Mais ça coûte de l’argent. J’aime de belles choses, mais ça coûte de l’argent. Et je les use ! » Cette Mercedes-Benz 190 E 2.5-16 de 1989 était en vente assistée pour un client de CarJager. « J’avais mis une alerte sur Leboncoin pour ce modèle. Elle est apparue et j’ai été séduit. Elle n’était pas chère. Son intérieur est nickel. C’est un modèle que je voulais absolument ».

La 190 E 2.5-16 est une petite berline sportive. Elle est propulsée par un joli quatre-cylindres de 2498 cm3, développant 195 chevaux et capable de 235 km/h. Construite à 5743 exemplaires, elle est beaucoup plus rare que le modèle précédent, la 190 E 2.3-16 de 185 chevaux, assemblée à 19487 unités.

« Ma première Mercedes a été une 500 SL cabriolet de 1991. C’était une première main. Je l’ai achetée en 2009, alors qu’elle n’avait que 150000 kilomètres d’origine. Quand on l’a envoyée au contrôle technique pour la vente, le vendeur a eu une facture de réparation de 1700 euros. Il me l’a vendue quand même au prix qu’il m’avait annoncé. C’était le super deal ».

Le collectionneur véritable ne cède pas les pièces qu’il a dû poursuivre afin de les posséder. Il les garde. Il les accumule. Nicolas a rassemblé quatorze autos en douze ans, pour arriver à un total de quinze voitures dans sa collection. « J’ai vu sur le site CarJager une belle Cobra Daytona. C’est une réplique bien sûr, mais elle est très belle. Elle me donne très envie. Il faut que j’attende d’avoir le budget pour l’acheter mais elle me donne très envie.  Tout mon sous-sol me sert de garage, il y a plus de 125 mètres carrés. J’y ai installé un pont quand même ». Il faut bien les entretenir !

Rassurez-vous, cela a commencé pour Nicolas quand il était tout petit. « J’avais pleins de Dinky Toys. Surtout, j’avais des Bburago au 1/18e. Des supers trucs. Il m’en reste plusieurs. Des très belles, comme une 250 GTO et une 300 SLR. Et d’autres encore ».

« Mais ça commence à être compliqué. J’ai trouvé un hangar à acheter. Je pense passer le permis bateau. J’aime les bateaux aussi. J’en ai déjà deux ! ».

Compliqué, c’est peut-être peu dire. Mais quand on aime, on ne compte pas.

Texte : Daniel Brooks

Photos : Jordan Prot / JPOG

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