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éX-Driver : et si c'était ce qui nous attend ?

Par CarJager - 16/04/2017

Ceux qui me connaissent bien savent que j’ai trois grosses passions : les bagnoles, les Lego et la japanimation à peu près dans cet ordre. Et à force de suivre l’actualité automobile, notamment concernant la voiture autonome et la voiture électrique, il m’est revenu en tête une obscure mini-série (6 épisodes) produite en 2000 qui dépeint un tableau qui pourrait paraitre pour certains effrayant, mais que je vois de plus en plus réaliste.

Les séries axées sur l’automobile ne sont déjà pas légions au pays du Soleil Levant, et celle-ci réussit l’exploit d’être quasi inconnue au bataillon. éX-Driver (excusez la typographie, mais les japonais font parfois des choix étonnants) se déroule donc dans un futur assez proche, où l’automobile est devenue électrique et autonome, se louant pour aller d’un point A à un point B. L’usager lambda ne passe même plus son permis de conduire et s’est complètement désintéressé de la chose automobile, sauf quelques passionnés et jeunes enfants.

Le trafic est maintenant géré par un immense système informatique, qui transmet des informations en temps réelle aux voitures, elle-même gérées par une intelligence artificielle autonome. Plus de bouchons, plus de manœuvres aléatoires… La circulation idéale !

Toutefois, ces « voitures parfaites » ne sont pas à l’abri des bugs ou des piratages, mettant à mal une mécanique bien huilée. C’est là qu’interviennent les éX-Drivers, pilotes de véhicules thermiques « à l’ancienne » chargés d’intercepter les véhicules fous et de protéger leurs passagers. La série se penche plus précisément sur l’équipe japonaise, formée de Lorna, au volant d’une Lotus Europa, de Lisa, qui, suite à une fausse manœuvre remplace sa Subaru Impreza par une Lancia Stratos HF, et enfin de Soichi, pilote d’une Caterham Super Seven JPE. Une belle brochette de classiques que l’on se régale à regarder, sans compter les caméos d’autres modèles, de ci de là.

Je ne sais bien évidemment pas si c’est l’avenir qui nous attend (sinon je serais riche à millions), mais c’est une vision qui laisse un peu de place à l’auto à l’ancienne, là où bien d’autres ne lui donnent pas cette chance. Et en soi, c’est déjà beaucoup !

Texte: Pierre Sumy

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