Caisse de lecteur : les Mercedes 190E Azzurro d'Alexandre
En lançant hier l’opération #Caissedelecteur, je ne pensais pas avoir tant de réponses en si peu de temps, preuve d’un lectorat éclairé, amateur, et surtout vraiment haut de gamme ! Devant le nombre de propositions reçues, je vais donc faire paraître dans l’ordre d’arrivée. Cette fois-ci ce n’est pas une voiture que nous allons découvrir, mais deux d’un coup : les deux Mercedes 190E Azzurro d’Alexandre.
Le point commun entre Alexandre et Matthieu et sa Lada Natacha (lire aussi : La Lada Natacha de Matthieu), c’est que c’est un peu le hasard qui les a fait devenir propriétaires de leurs voitures. Pour Alexandre cependant, c’est un peu différent. A l’origine, c’est une Porsche 944 S2 Targa qu’il recherchait (lire aussi : Porsche 944) pour remplacer sa vieille Renault 25. Il se jette donc sur le Coin Coin national en quête de sa monture. Mais le hasard des mots clés le fait tomber sur une petite annonce d’un marchand concernant une Mercedes 190 E à la couleur flashy, en BVA . C’est pas une Porsche, mais cela intrigue notre ami qui fait quelques recherches grâce aux indications de l’annonce.
L’intérieur « tissu » de l’Azzurro françaiseIl réalise alors qu’il a à faire à un des rares modèles de la série spéciale Azzurro proposée en France à partir de juin 1992 à seulement 300 exemplaires (selon Mercedes, il n’en resterait plus que 220 en circulation). Ses particularités ? Un moteur 2 litres essence de 122 ch, une couleur spécifique bleue nacrée, des inserts de bois à l’intérieur, un certificat numéroté, et surtout, la climatisation, option rare et chère à l’époque. Conscient de la rareté du modèle, conquis par son essai et devant le bas prix proposé par le marchand, Alexandre l’achète.
L’intérieur cuir « spécifique » de l’Azzurro allemandeEn Allemagne, une série spéciale Azzurro avait elle aussi été proposée au public, mais dans une version Avant Garde, suréquipée et dotée d’une sellerie cuir spécifique et colorée. Alexandre s’était mis en tête de trouver cette sellerie pour rehausser le prestige de son Azzurro française. Là encore le hasard le mettra sur la route d’une deuxième voiture. Après en avoir parlé à un ami, celui-ci le rappelle un jour en lui disant qu’il avait trouvé quelqu’un qui vendait un jeu complet de cuir Azzurro. Alexandre appelle le propriétaire, et s’aperçoit qu’en fait la voiture est complète immaticulable. En fait, l’échappement est à changer, et Mercedes Benz lui demande 4500 euros, voilà la raison de la vente.
L’Azzurro françaiseAlexandre va donc voir la voiture, et tombe sous le charme de cette deuxième Azzurro, allemande celle-ci, en boîte manuelle, dotée d’un 2,3 litres de 136 ch, et garnie de cuir celle-ci. Plutôt que d’acheter la sellerie, c’est la voiture entière qu’il rachètera pour une bouchée de pain, et remettra en état de marche. Voilà comment notre ami lecteur, parti pour acheter une Porsche, se retrouve avec deux Mercedes extrêmement rares ! Le veinard !