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La LOA : une solution ingénieuse pour financer votre auto ancienne ou de prestige

Par Nicolas Fourny - 12/06/2024

« La LOA et ses avantages demeurent tout à fait pertinents pour ce qui concerne les automobiles d’exception »

La LOA – acronyme de Location avec Option d’Achat – n’est pas à proprement parler un outil de financement nouveau. Elle a commencé à essaimer dans le secteur des voitures neuves au début des années 2000, lorsque les constructeurs ont souhaité orienter leurs clients vers une mutation des usages, en modifiant de façon significative le rapport qu’ils entretenaient avec leur auto. La possession formelle de l’objet a cessé de devenir une fin en soi, et un nombre toujours grandissant d’acheteurs potentiels ont compris que l’on pouvait rouler au quotidien dans une voiture « à soi » sans pour autant en devenir le propriétaire. Pour autant, si cette approche s’est peu à peu banalisée pour ce qui concerne les véhicules d’usage, elle n’en est encore qu’à ses balbutiements dans le domaine des automobiles de collection ou de prestige. Comme on va le voir, elle recèle pourtant bon nombre d’avantages…

Une autre façon de financer sa passion

Rappelons tout d’abord les grands principes de la LOA. Contrairement à une transaction réalisée au comptant ou à l’aide d’un crédit classique, la LOA consiste, comme son intitulé l’indique, à louer une voiture pour une période donnée avec, à l’issue de celle-ci, la possibilité d’en devenir le propriétaire ou de la restituer à l’organisme financeur – ce qui, dans les deux cas, clôt l’opération de financement. Les modalités de calcul des mensualités diffèrent également de celles d’un crédit, dans le cadre duquel la valeur de l’auto est divisée en un certain nombre d’échéances auxquelles on ajoute les intérêts prévus au contrat. Dans le cas d’une LOA, la valeur globale du véhicule est divisée en deux volets : une valeur dite « d’usage » répartie en loyers mensuels, correspondant à son utilisation concrète, et une valeur dite « résiduelle », que le client devra acquitter si, à l’issue du contrat, il décide d’en devenir le propriétaire à part entière ; l’autre terme de l’alternative (et ce que l’on constate dans la majorité des cas) consistant à restituer le véhicule en fin de contrat. Selon les contrats, les mensualités peuvent intégrer des prestations complémentaires telles que l’entretien ou l’assurance du véhicule ; dans ce contexte, les loyers que verse l’utilisateur ne se bornent donc pas à la mise à disposition d’une voiture mais, à son gré, donnent accès à un panel de services plus ou moins étendus.

Un outil d’avenir

Pour le client, les bénéfices de la formule ne sont pas négligeables. Dans la majorité des cas, la durée des contrats est de 48 mois, et la plupart des souscripteurs choisissent de restituer leur voiture une fois ce terme atteint. Si leur concessionnaire a fait correctement son boulot en assurant un niveau de satisfaction correct – notamment en matière de service après-vente – et si, de son côté, le constructeur continue de proposer des modèles attractifs et up to date, il s’agit également d’un puissant levier de fidélisation favorisant la souscription d’un nouveau contrat de LOA auprès de la même marque. De la sorte, le client roule en permanence au volant d’un modèle récent, entretenu dans le réseau du constructeur et intégralement garanti jusqu’au terme du contrat. Et les soucis consubstantiels à la possession d’une voiture – dépréciation, coût de l’entretien et des réparations éventuelles, perte de temps et négociations pénibles lors de la revente ou de la reprise, etc. – disparaissent. Bien sûr, cela suppose de renoncer à la satisfaction (qui demeure importante pour certains automobilistes) de posséder « en propre » une voiture. Mais les acquéreurs de voitures neuves ou d’occasions récentes – pour lesquelles la LOA est désormais très répandue – n’entretiennent que rarement un rapport sentimental avec leur auto, dont le renouvellement à intervalles réguliers est devenu presque aussi naturel que celui d’un smartphone, par exemple. Et pourtant : si la LOA s’avérait encore plus appropriée pour les passionnés et boulimiques de sportives contemporaines ?

Pour tous les goûts… et tous les usages

Car, a priori, on peut bien sûr considérer qu’il n’en va pas de même lorsque le véhicule concerné n’est pas une machine d’usage courant plus ou moins interchangeable, mais une auto « plaisir » dans laquelle l’investissement affectif revêt une tout autre dimension. Pourtant, la LOA et ses avantages demeurent tout à fait pertinents dans ce contexte car, à bien des égards, il en va des automobiles de collection comme des voitures modernes : en l’espèce, le renouvellement existe aussi, et c’est heureux. Par exemple, on connaît tous des porschistes qui expliquent en être à leur cinquième ou sixième 911 ancienne, ou des collectionneurs plus éclectiques qui roulent pendant trois ans en Triumph TR6 avant de succomber aux charmes d’une Citroën SM puis de s’en séparer au profit d’une Mercedes Pagode. Or, le fait de posséder une automobile de collection ou une GT de prestige engendre les mêmes servitudes qu’avec une auto plus commune lors de la revente, et il faut souvent attendre de longs mois, supporter les acheteurs fantômes, les rêveurs et les radins avant de parvenir à céder sa voiture pour pouvoir en acquérir une autre. La LOA permet d’échapper à ces aléas puisque la démarche de cession n’existe pas, ce qui facilite considérablement le passage d’une auto à l’autre.

La LOA : le plaisir…

CarJager est désormais à même de proposer toutes les commodités de la LOA : souplesse financière, compétitivité versus un crédit classique, possibilités de personnalisation en fonction de votre projet, renouvellement facilité à l’issue du contrat – ce dernier pouvant être indifféremment souscrit au nom d’un particulier ou d’une entreprise. Dans le détail, la LOA comporte un grand nombre d’avantages et de facilités très concrets, que votre démarche concerne un véhicule de collection ou une automobile de sport ou de prestige destinée à une utilisation quotidienne : vous pouvez ainsi choisir entre diverses formules modulables selon votre budget, avec ou sans apport, et inclure le montant des révisions dans les mensualités. La formule – qui vous évite les préoccupations liées à la décote et à la revente du véhicule – prévoit également des bénéfices tangibles en termes de prévoyance, en incluant une garantie longue durée et une couverture « perte financière » permettant le remboursement intégral des mensualités et une indemnisation « valeur à neuf » en cas de vol.

… sans les contraintes !

À titre d’exemples, les photos d’illustration de cet article présentent une Porsche 992 Carrera 4S de 2019 totalisant 41 500 kilomètres, deux Porsche Cayenne E-Hybrid Coupé 470 ch neufs, un Mercedes GLC 300e Coupé également neuf (modèle 2024) et un Range Rover Sport P510e Autobiography de 2022 ayant parcouru 10 500 kilomètres. Les formules souscrites ont permis aux clients séduits par ces cinq automobiles d’exception de repartir à leur volant après avoir choisi des mensualités allant de 990 à 2200 euros sur 25 à 48 mois (avec des apports compris entre 0 et 20 000 euros), ce qui, dans tous les cas, correspond à un rapport prix/prestations particulièrement intéressant. Ce mode de financement est adaptable dès à présent à l’ensemble des autos proposées sur le site de CarJager ; n’hésitez pas à vous rapprocher de notre équipe si vous désirez en savoir plus !

2981 cm3Cylindrée
450 chPuissance
306 km/hVmax



Texte : Nicolas Fourny

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