Lamborghini Asterion : enfin du neuf !!!!
Allez, rentrons dans le dur et parlons un peu de Lamborghini. Que dire? Depuis la reprise de la marque par Volkswagen/Audi, les ventes ont explosé. Difficile donc de dire que Lambo aujourd’hui, c’est nul. Pire, les lignes de la Murcielago (lire aussi : Murcielago), puis de la Gallardo, de l’Aventador ou de l’Huracan sont toutes séduisantes. Mais elles « s’audisent » : ce verbe veut dire pour moi qu’il n’existe plus désormais de ruptures entre les modèles, et qu’on tire la corde jusqu’au bout, comme pour rentabiliser des effets de style, et pour mieux « signer » une famille de voiture. Le résultat ? De beaux modèles, mais parfois un peu « froids ».
Aussi j’avoue avoir été surpris par la présentation de l’Asterion au Mondial de l’Auto 2014. Non pas par cette motorisation hybride combinant un V10 5,2 litres (issu de l’Huracan) de 610 ch à trois moteurs électriques (un à l’arrière, deux sur l’essieu avant) permettant d’atteindre la puissance totale de 910 ch, mais par son style.
Car oui, l’hybride, tout le monde s’y met (à raison d’ailleurs), permettant de réduire les émissions de CO2 à 98mg pour ce modèle, alors ce n’est pas très original. En revanche, je vois dans le design de cette Asterion une rupture stylistique qui me rappelle (de loin hein, n’exagérons pas) la Miura de la grande époque.
En la voyant j’ai poussé un grand ouf de soulagement : Lamborghini ne va pas trop sucer l’os, et peut-être faire évoluer son design plus rapidement que je ne l’avais imaginé en voyant le modèle Audi. Rien que pour cela, j’ai un faible pour l’Asterion.
En plus, elle semble avoir une philosophie plus Grand Tourisme que ses sœurs de la gamme, et ce n’est pas pour me déplaire non plus. Ce n’est pas une 2+2, mais qui sait, peut-être Lambo a-t-il cela dans ses cartons, en plus de sa berline Estoque et de son SUV Urus (ndlr : l’Urus a été présenté en 2017, à vous de juger : Urus) ? Alors juste pour cela, je félicité Lamborghini et l’encourage à continuer dans cette voie. Amen !