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Chrysler TC by Maserati : du tac au tac

Par PAUL CLÉMENT-COLLIN - 07/03/2014

Après vous avoir présenté la Cadillac Allanté (voir aussi: Cadillac Allanté), il était difficile de faire l’impasse sur la Chrysler TC by Maserati, qui résulte de la même réflexion de la part de Chrysler : celle de proposer un véhicule capable de concurrencer les modèles européens.

Etrangement, les dirigeants de Chrysler, l’emblématique Lee Iacocca en tête, arrivent à la même conclusion que leurs homologues de GM : il faut s’allier avec l’Europe pour mieux la contrer (comme ils le firent aussi avec les japonais). Au début des années 80, Iacocca se lie d’amitié avec le pilote et chef d’entreprise argentin Alejandro De Tomaso. Ce dernier s’est constitué un petit groupe automobile comprenant De Tomaso (qui produit la De Tomaso Pantera), Innocenti (qui produit des dérivés de Mini, les Innocenti Nuova Mini) et enfin Maserati, que De Tomaso tente de relancer grâce à la Biturbo.

L’idée est donc de réunir en un seul modèle le meilleur de Chrysler et le meilleur de Maserati, offrant au public un cabriolet deux places haute performance et de luxe. Le développement prendra beaucoup de temps et la Chrysler TC by Maserati (c’est son nom!) ne sortira qu’en 1989 (et ne sera produite que deux ans). L’objectif d’excellence est raté, ce qui fait dire de la TC qu’elle réunit « le pire de Chrysler et le pire de Maserati ».

Elle sera commercialisée durant trois ans (les derniers modèles vendus en 1991 furent produits en 1990), et se vendra à 7 300 exemplaires. Les TC étaient produites à Modène, chez Maserati, selon une organisation moins complexe que sa rivale l’Allanté. Deux 4 cylindres (2,2 8 soupapes de 160 ch et 2,2 16 soupapes de 200ch) et un V6 (3 litres 141 ch d’origine Mitsubishi, Chrysler étant à l’époque l’allié du japonais au sein de Diamond Star) étaient proposés.

Trop chère, pas assez performante, au design fade, trop proche de la Chrysler LeBaron proposée à un tarif bien plus abordable tout en proposant un design plus personnel, la TC by Maserati fût comme vous vous en doutez un écher commercial.

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