Chrysler Crossfire : le meilleur des deux mondes ?
Il ne faut pas toujours se fier aux apparences. Au volant de la Chrysler Crossfire (produite entre 2004 et 2007), vous pensez profiter d’une voiture pleinement américaine. Pourtant, la Crossfire n’est pas celle que vous croyez.
D’une part, elle n’a jamais été fabriquée aux Etats-Unis, mais en Europe. En Allemagne pour être précis, et chez Karmann (mais cela parle aux américains, eux qui ont accueilli à bras ouvert la VW Karmann Ghia entre 1955 et 1974). Surtout, si son look la place indubitablement comme une vraie Chrysler, avec cette calandre si typique des années 2000, tout le reste est très germanique.
Souvenez vous : entre 1998 et 2007, Chrysler faisait partie du groupe DaimlerChrysler, tentative de fusion entre le 3ème constructeur américain et la marque premium allemande Mercedes (lire aussi : Daimler-Chrysler, le mariage raté). De cette union naîtra notamment la Chrysler 300C, sur une base de Classe E, et ce petit cabriolet « sportif » Crossfire, qui, lui, est dérivé de l’adorable SLK (lire aussi : Mercedes SLK).
Les choix sont différents pourtant chez Chrysler : afin de maintenir un prix contenu, l’option toit rétractable est rejetée pour proposer une traditionnelle capote en toile, ou un coupé au toit fixe. Le style bien entendu est clairement Chrysler, mais pour le reste, c’est une SLK première génération, du châssis aux moteurs.
Au menu, le V6 Mercedes de 3,2 litres, en deux puissances : 218 ch ou 335 ch dans sa version la plus méchante (la Crossfire dans cette configuration sera la première voiture du groupe à porter la marque SRT). Au total, 85 000 exemplaires de la Crossfire seront fabriquées. On en trouve facilement en France, à des tarifs abordables (en tout cas dans sa version 218ch). Alors pourquoi ne pas céder face aux charmes de cette voiture à la ligne américaine et aux soubassements allemands.