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Peugeot 104 Sundgau : pour les amateurs avertis

Par PAUL CLÉMENT-COLLIN - 05/07/2017

Aujourd’hui, je suis débordé. Ce sera donc un article court, mais pas moins surprenant, car dans la famille Peugeot 104, j’ai trouvé la perle rare : la 104 Sundgau. Bien sûr, je vous avais déjà parlé de versions rares de la 104, celle de Madame Peugeot réalisée par Chapron par exemple (lire aussi : la 104 ZS de Madame Peugeot), celle découvrable du petit constructeur Sovra (lire aussi : 104 LM5 Sovra), ou bien cette ZS2 dotée d’un kit Arvor (lire aussi : 104 Arvor). Mais ces versions seront bien difficile à trouver, et vous coûteront les yeux de la tête.

Dans le même temps, la cote de la petite sportive ZS et de sa sœur encore plus méchante ZS2 commence à s’envoler, et finalement, vous resterez très mainstream (lire aussi : 104 ZS et ZS2). Non, ce qu’il faut à un lecteur de Boîtier Rouge, c’est un truc de connaisseur, un truc « différent » et presque accessible. Mieux, il faut pouvoir transporter ses enfants sans encombre, et surtout, surprendre le profane tout en inspirant le respect aux connaisseurs. Pour cela, il vous faut la 104 Sungdau.

Sundgau ? Une région du sud de l’Alsace, proche de Belfort et des fiefs de Peugeot. Oui, la première fois que j’en ai entendu parlé, j’ai cru que c’était une série limitée destinée à l’Allemagne, mais non, il s’agit bien d’un modèle exclusif à la France. Et pour tout dire, il s’agit là du premier modèle Peugeot produit en « série spéciale », ou « série limitée », au choix. Jusqu’alors, la marque au Lion ne s’était jamais abaissée à cela. Il faut croire que le rachat de Citroën lui donna des idées.

Mais quelle est la particularité de la Sundgau ? Résumons : y’a les kéké, les démonstratifs, les fiers à bras, qui opteront pour les ZS ou ZS2… Et puis y’a les coquins, les camouflards, les anguilles, comme moi, qui aiment bien avoir un truc qui ne paie pas de mine, mais qui mine de rien, s’en sort pas mal. La Sundgau répond à cette deuxième catégorie. Il s’agit tout bêtement d’une 104 4 portes, une GL (lire aussi : l’histoire de la Peugot 104), dotée d’un intérieur spécifique (souvent orange) et d’une teinte grise, dans laquelle on intégra un moteur de ZS : 66 chevaux tirés du petit 1.1 litre.

Bon ok, je l’avoue, la 104S paraîtra un peu plus d’un an plus tard, avec le nouveau 1.3 de 72 chevaux, mais la Sundgau, c’est plus classe, c’est plus rare : 1200 exemplaires seulement pour la France, et rien que pour la France. Donc les gars, pour 6 ch d’écart, vaut mieux opter pour la pépite (même si la 104S, pour l’avoir connue avec mon oncle, c’était sympa aussi dans sa couleur bleue à bandes blanches!).

Vous savez maintenant ce qu’il faut chercher, bon après midi.

Merci à Fred, mon ami rédac’ chef de The Automobilist pour les photos de l’intérieur The Automobilist

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