Honda S2000 : elle met tous les roadsters d'accord
Puisqu’on est dans les roadster, après la MGF (lire aussi: MG F) ou la Mazda MX5 (lire aussi: Mazda MX-5), autant y rester. J’ai envie de vous parler ce soir d’un roadster d’une trempe particulière. Héritière de la S800, la Honda S2000 (en rapport à sa cylindrée) paraît de la même trempe que les deux roadsters précités, mais avec elle, on rentre dans une autre dimension, plus exigeante.
Commercialisée entre 1999 et 2009, elle se vendra à 110 000 exemplaires, malgré un tarif de 233 000 F en 2000. Pourtant, ce jouet pour adulte n’est pas à mettre entre toutes les mains. Présentée en 1998 à l’ocassion du 50ème anniversaire de Honda, il est dérivé du prototype SSM de 1995. Moteur avant, propulsion, que du classique, mais sous le capot, un 2 litres de feu développant 240 ch, sans même rajouter des turbos.
Avec la S2000, fini de jouer. Moteur pointu, chassis pointu, on ne parle plus de conduire, mais de piloter. Le moteur est rageur et monte très haut dans les tours (jusqu’à 8500 tours minute). En relisant la presse de l’époque, on y parle du 4 cylindres le plus beau du monde. Rien que ça. Et unanimement, on précise qu’avoir des notions de pilotage s’avère indispensable.
Après la NSX, qui s’était révélée une sérieuse concurrente des Ferrari de l’époque, Honda prouve une fois encore ses talents de motoriste, et la S2000 rentre dans la catégorie de mes voitures de prédilection : une voiture méconnue, mais exceptionnelle, au look certes sans excentricité ni grande personnalité, mais à la philosophie affirmée (le pilotage avant tout).
Aujourd’hui, on peut s’offrir ce bijou de technologie à la fiabilité très japonaise à des tarifs encore raisonnables (même si ça monte, ça monte). Son manque d’image sera largement compensé par sa capacité à déposer au feu rouge nombre de pseudo sportives. En outre, il s’agit d’un cabriolet, et les beaux jours approchent. Alors ? On en pense quoi ?