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Chevrolet Impala SS : la belle américaine

Par PAUL CLÉMENT-COLLIN - 28/03/2014

En 1992, au Salon de Détroit, GM décide de ressusciter un grand nom de son histoire, l’Impala, qui fut un temps dans les années 60 le véhicule le plus vendu aux Etats Unis. En 1992 donc, GM présente le concept Car Impala SS, qui sortira des chaînes texanes du groupe à partir de 1994.

L’originalité de ce modèle, produit entre 1994 et 1996 à près de 70 000 exemplaires, ne réside pas dans son style, assez proche de la Chevrolet Caprice dont il dérive. C’est sous le capot que l’on découvre l’intérêt d’une telle voiture : un V8 de 5,7 litres développant 260 ch, celui qui équipe la Corvette LT1 à la même époque (lire aussi: Chevrolet Corvette).

En fait, l’origine de cette version vitaminée est policière. En effet, la Caprice dispose d’une version « police » destinée aux forces de l’ordre. L’impala SS en récupère nombre d’équipements spécifiques : une suspension sport renforcée, une double sortie d’échappements, un système de refroidissement de grande capacité, des freins à disques plus puissants que ceux de la Caprice classique etc.

L’Impala SS de 1994 est souvent considérée comme l’une des berlines les plus réussies par GM. Ce qui a attiré mon attention sur ce modèle, c’est aussi qu’il s’agit d’un véhicule purement américain, ne cherchant ni à singer les européennes, ni les japonaises. Propulsion, moteur king size, look de péniche, il n’y a rien à redire, c’est une yankee. J’aime aussi son look tout en puissance contenue, et le rêve qu’elle provoque irrémédiablement chez tous ceux qui, comme moi, ont été baignés dans les feuilletons policiers américains des années 80.

Les modèles suivant d’Impala (en 2000 puis en 2006) n’utiliseront plus que des V6, sous des carrosseries très japonisantes. Dommage pour l’identité de la marque, pour le blason « Impala », et pour la voiture US en général. Malheureusement, la Chevrolet Impala SS n’a jamais été importée en France, il sera donc difficile d’en trouver une aujourd’hui, à moins de l’acheter aux Etats-Unis et de l’importer à titre isolé (ce qui vous coûtera bonbon et vous causera bien des tracas administratifs).

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