Aurus : le reste de la gamme dévoilée
Avec un sujet comme l’Aurus Sénat, la nouvelle limousine de Vladimir Poutine, on en a jamais fini (lire aussi : Aurus Sénat Limousine). A peine paru l’article présentant sans doute la voiture le plus en détail possible (du moins dans la presse francophone), que déjà d’autres infos déboulent, de la part de confrère (notamment The Automobilist, dont l’article était à lire ici), mais aussi de lecteurs. Voici donc en complément la future gamme Aurus.
Je n’avais pas fait attention, mais Damien, fidèle lecteur de BR, lui, l’avait remarqué : la berline est déjà sur les routes. Elle ouvrait le chemin de la limo avec ses girophares et son look très Rolls Royce : un détail supplémentaire prouvant du sérieux de l’entreprise, et de l’état d’avancement du projet. Forcément, elle est passée inaperçue aux côtés de son immense sœur, mais elle était bien là, discrètement mais sûrement.
Autre petits cadeaux venus de sites russes, via mes confrères de The Automobilist : les joies de l’INPI locale. Vous aviez vu dans l’article précédent la berline et le « minibus ». Voici donc maintenant le cabriolet, projet déposé en même temps que la berline. Pas certain que la voiture voit le jour dans un avenir proche, mais on est jamais trop prudent, et Aurus a donc pris ses précautions, prévoyant cette éventuelle déclinaison si la sauce prenait.
Mieux, le Minibus sera quand à lui accompagné d’une version SUV très « Rangeroveresque ». J’étais étonné de ne pas trouver dans la future gamme un tel engin devenu inévitable. Gageons qu’il sera sans doute le 3ème élément de la gamme, après la limo très politique et la berline. Impossible d’exister en Russie, même avec le soutien de Poutine, sans un SUV digne de ce nom. La plate-forme modulaire EMP sera donc rentabilisée du mieux possible.
Les ambitions affichées (200 ex en année pleine, les capacités du NAMI pour l’instant) devraient donc être ensuite revues à la hausse, avec ces SUV sans doute produit chez UAZ, spécialiste du 4×4 et filiale de Sollers, l’autre membre du projet. Sur ce point, la participation du groupe russe prend tout son sens : le SUV Aurus sera un vrai franchisseur, à l’ancienne, comme les Range Rover ou les Classe G dont sont friands les russes.
Le marché est clairement défini : les oligarques russes qui d’une certaine manière n’auront pas trop le choix. Il leur faudra acheter leur berline ou leur SUV chez Aurus, au risque de tomber en disgrâce au Kremlin. On peut ne pas aimer le personnage de Poutine, mais il faut l’avouer : c’est rondement mené.
Sources : The Automobilist , drom.ru, Autonews.ru et Russia Beyond.