Comme nous vous le disions hier (lire aussi : Alpine A110 Cup), c’est à Signatech, dirigée par Philippe Sinault et basée à Bourges, qu’a été confiée l’étude, le développement et la production de l’Alpine A110 Cup, destinée à une formule de promotion monotype appelée Alpine Europa Cup dont la première saison débutera en 2018.
La plastique de la belle fait irrémédiablement penser à l’A110 originelle dans sa livrée « Groupe 4 » et offre une ligne plutôt réussie, avec ses ailes bodybuildées et sa garde au sol rabaissée (et de belles jantes noires). Evidemment, le poids a été travaillé, avec 1050 kilos, pour un 1.8 Tce poussé à 270 chevaux (seulement, dirons-nous) soit 18 de plus que la version de série, pour un couple identique.
Un peu décevant certes mais après tout, l’essentiel est d’assurer le spectacle en course (et c’est tout l’intérêt d’une formule monotype) et surtout de rester dans des coûts contenus (100 000 euros HT le modèle, hors frais d’engagement bien entendu).
Pour ce qui est de la boîte de vitesse, elle est en revanche spécifique, une boîte séquentielle à 6 rapports développée par Signatech et 3MO. Sinon, l’A110 Cup récupère des freins Brembo, et tout l’attirail de la pistarde, arceaux compris.
La voiture a été développée par Signatech et a reçu des pilotes de chocs pour les roulages : Nelson Panciatici et Nicolas Lapierre, les pilotes de l’écurie en WEC. D’autres développements seront encore effectués avec près de 7500 km de roulage sur différents circuits.
Voici donc une voiture excitante certes, avec une formule monotype de 6 meetings pour 12 courses (engagement Alpine Europa Cup à 20 000 euros HT, et un coût de saison estimé, hors voiture, à 100 000 euros) qui s’avère particulièrement intéressante, mais dont la puissance limitée à 270 chevaux déçoit symboliquement, alors qu’on attendait au moins 300 chevaux pour une question de principe.
Affaire à suivre donc !
Images: Alpine / Renault