Alfa Romeo Giulia Quadrifoglio "Carabinieri" : un beau coup de pub
Bon je suis en retard d’au moins 8 mois, mais en cherchant de belles photos pour l’Alfa Romeo Disco Volante (lire aussi : Alfa Romeo Disco Volante) je suis tombé sur de belles (très belles) photos d’une autre Alfa, dont le style m’inspire moins, certes, mais qui dans cette configuration te donne envie de jouer aux gendarmes et aux voleurs… Enfin non, au Carabinieri et à la Mafia : l’Alfa Romeo Giulia Quadrifoglio livrée en 2 exemplaires aux carabiniers italiens.
On fait les malins avec la BRI et ses Mégane RS (ou feux Subaru Impreza, lire aussi : 40 ans de véhicules rapides à la BRI) mais en Italie, on se tape des Lamborghini Gallardo (lire aussi : Les Lamborghini de la police italienne) et désormais des Giulia body buildée sauce Quadifoglio, avec son V6 Turbo d’origine Ferrari et 510 petits chevaux dedans.
La vraie différence entre l’Italie et la France, c’est qu’on a là-bas des constructeurs d’exceptions (ou pas) prêts à tout pour un coup de pub. N’allez pas croire que la Polizia (Lamborghini Gallardo) ou les Carabinieri (Giulia Quadrifoglio) se paient des belles bagnoles aux frais du contribuable… Non non, ces bagnoles sont offertes ! Oui…
Pour ceux qui s’étonneraient d’un tel procédé, je vais vous raconter une petite histoire que j’ai bien connue dans ma vie professionnelle : le coût de la publicité. Prenons l’exemple de ces deux Giulia, qui coûtent au bas mot 200 000 euros à la marque (enfin, au tarif catalogue, en vrai elles coûtent moins cher). Cela correspond à 40 pages de publicités dans des magazines autos reconnus. Mais cela génère 100 à 150 articles de par le monde, bien plus lus qu’une page de publicité qui se fond dans le décor.
Quelle meilleure publicité que d’avoir sa voiture couleur « carabinieri » ? Quelle meilleure couverture presse ? Regardez le nombre d’articles sur internet concernant les Gallardo de la Polizia ! C’est économiquement TRES rentable. Voilà pourquoi des marques comme Lamborghini ou Alfa Romeo « offrent » leurs voitures (à très peu d’exemplaires hein, on parle pas de 100 voitures). Surtout que FCA, à l’occasion de ce don, signait le contrat d’un sacré paquet de bagnoles Fiat, Jeep ou autres avec les forces de l’ordre italienne (lire aussi : l’excellent article de l’Argus à ce sujet).
Bref, grâce à cette opération marketing, tout le monde est content : les Carabiniers ont deux belles voitures puissantes et performantes, propre à rehausser leur image de marque, Alfa Romeo se fait un coup de publicité à « pas si cher que cela », et moi je me fends d’un article en retard mais qui m’aura amusé et vous aura diverti : que demande le peuple !