Corvette C1 de 1958 : « Quand j’ai vu cette auto, j’ai flashé »
Eh oui. Quand on se trouve devant celle qu’on veut, on le sait. C’est ce qui est arrivé à Didier, notre ami collectionneur de Corvette (entre autres…), lorsqu’il a compris que cette Corvette C1 de 1958, peinte en noir avec intérieur rouge, était celle de ses désirs. Il faut comprendre le contexte. Il connaît bien des autos. Il en a eu. Sa passion particulière pour les Corvette est peut-être venue petit à petit, mais elle est bel et bien présente aujourd’hui.
Il nous raconte : « La passion, c’est quelque chose. J’ai eu des Porsche, et je les aime bien, mais j’ai toujours beaucoup aimé les lignes des Corvette. Je suis quand même fan de ces autos depuis très longtemps. Dans ma collection, ça a commencé pour moi avec l’achat d’une C7 quasi neuve il y a plusieurs années. Et puis, de fil en aiguille, j’ai acheté l’année dernière une C3. La C3 a le moteur « big block » de 454 ci (soit 7,4 litres). Maintenant, avec ma C1 qui est arrivée cette année, j’en ai trois ».
Didier est membre d’un club d’amateurs d’autos sportives avec l’un des piliers de chez nous, Luc, qui est Managing Director et co-fondateur de CarJager. Ils font du circuit ensemble. « Quand j’ai vu cette C1 sur Leboncoin et sur l’annonce gérée par CarJager, j’ai tout de suite appelé Luc. Il m’a présenté à Dorian, l’un vos spécialistes des Ventes Assistées, qui m’a guidé vers l’achat. CarJager est formidable. Ça a facilité la transaction. Dorian a organisé une expertise de l’auto. J’ai rencontré le vendeur, mais le fait d’avoir Dorian comme intermédiaire, ça a beaucoup aidé à faire baisser le prix. On s’est servi du compte séquestre de CarJager, ce qui a vraiment beaucoup sécurisé la transaction. C’est un point très important pour moi ».
La Chevrolet Corvette C1 est donc le modèle inaugural de la « sports car » américaine, introduit en 1953. Elle a connu une évolution assez marquante avec la métamorphose intervenue pour l’année-modèle 1956. À ce moment-là, le modèle a en effet abandonné son moteur initial — un six-cylindres en ligne — au profit de son tout premier V8, tandis que d’importantes modifications étaient apportées à son design. L’auto de Didier est de 1958, l’année du début des quatre phares à l’avant, accompagnés par un surcroît de chromes. Son exemplaire est équipé du V8 4,6 litres, soit 283 ci, qui est donné pour 290 chevaux. Comme le proclamait Chevrolet, « plus d’un cheval par cubic inch », ce qui était beaucoup par rapport à la concurrence de l’époque à Detroit.
« Je me suis mis en quête d’une C1 cette année. Je voulais un modèle sorti entre 1956 et 1961. À partir de 1958, avec les doubles optiques, c’est ce que je désirais le plus. Et puis le modèle 1958 possède cette calandre à neuf dents que j’aime beaucoup. Quand j’ai vu cette voiture, j’ai flashé. J’ai la facture d’origine de ma C1, ce qui m’amuse beaucoup. Elle a la boîte mécanique à quatre rapports, qui était une option à l’époque — la boîte standard n’en avait que trois. Elle a ses couleurs d’origine, que j’adore. Sa peinture noire est très classe. J’ai fait faire un lustrage complet. Elle a aussi l’option « Positraction », qui correspond au pont autobloquant. C’est top ».
« L’auto a toujours été très bien entretenue. Elle a déjà été restaurée aux États-Unis en 2010-2012. Le vendeur a procédé à un grand nombre d’interventions, uniquement avec des pièces de qualité. Les travaux ont été réalisés dans les règles de l’art. Il y a des mécaniciens spécialistes des Corvette en France, mais mon garagiste est multi-marques et il se débrouille très bien. Il est très à l’aise avec le réglage des carbus ».
« Je les aime toutes, les Corvette. Je suis passé voir la C8 l’autre jour, celle avec le moteur central, dans un garage non loin de chez moi qui est importateur. Je suis en train de la regarder… J’aime autant les modèles anciens que les plus récents. Je veux surtout des autos qui sont dans un bel état comme cette C1 et ma C3, avec des éléments « matching » pour la mécanique et les couleurs. Alors pour l’année prochaine, je pense que je vais m’acheter une C2 de 1965 ». C’est une très bonne idée, Didier. Ce n’est pas CarJager qui vous dirait le contraire.