Vidéo Morris Mini Cooper S #TAO2019 : petite bête de course
En 1959, British Motors Corporation (BMC) lançait sous les marques Morris et Austin la fameuse Mini, devenue avec le temps un best-seller mais aussi une icône des sixties, une madeleine de Proust. Qui n’a pas de souvenirs en Mini, familiaux ou sentimentaux ? Petite citadine pour les uns, petite sportive pour les autres, avec ses roues jetées aux quatre coins, son agilité et son côté “tape cul”, la Mini a marqué les esprits au point de donner naissance, en 2000, à une marque à part entière aujourd’hui propriété de BMW.
Dans les années 50, l’heure est à la motorisation des masses mais aussi, après le choc pétrolier dû à la crise de Suez en 1956, à l’économie. Chez BMC, on décide donc de lancer un petit modèle qui soit accessible à tous, vaste malgré tout, et bien entendu économique en énergie. C’est Alec Issigonis qui va s’attaquer au problème et proposer sa Mini (BMC lancera aussi une Maxi, plus grande comme son nom l’indique). Grâce à son architecture ingénieuse (traction, moteur à l’avant en position transversale), la Mini propose un espace inégalé dans un si petit gabarit, ainsi qu’une tenue de route exemplaire. La Fiat 500, sa principale concurrente, pouvait se faire du souci.
Rapidement, les qualités intrinsèques de la voiture permettent le développement de versions plus sportives. Dès 1961 sortait la Cooper, dopée à 997 cc et 55 chevaux (contre 34 en version classique). Vient ensuite la Cooper S qui, avec un 1 071 cc puis un 1 275 cc (78 chevaux), fait des heureux dans le Swinging London. C’est cette version, sous la marque Morris, que nous avons suivie lors du Tour Auto 2019.