Peugeot Django : la dolce vita
Il n’est pas dans mon habitude de parler de scooters, je ne suis sûrement pas le mieux placé pour cela (même si j’ai conduit pendant longtemps un scooter chinois à la fiabilité étonnante). Pourtant, en relisant mes archives de communiqués de presse de Peugeot j’ai retrouvé celui annonçant le lancement de son nouveau modèle deux roues, le Django, et je me suis dit qu’il avait toute sa place sur Boîtier Rouge.
En effet, en voyant le Django, j’ai immédiatement pensé à ce qui se fait en automobile depuis quelques temps : le néo-rétro. Voilà quelques années que les constructeurs automobiles se sont lancés dans le recyclage en lançant des versions modernisées de leurs gloires d’antant : Volkswagen et sa New Beatle, Fiat et sa 500, Mini et sa Mini, qui ne sont plus que des évocations de leurs aînées mais qui rencontrent le même succès en jouant sur la nostalgie.
Le Peugeot S55 dont s’inspire le DjangoPeugeot Scooters nous sort la même recette avec un certain brio. Le Django s’inspire des S55 et S57 des années 50 et en reprends les codes : roues à flancs blancs, formes rondouillardes, couleurs bitons ou acidulées. Cela suffira-t-il à contrer le spécialiste du scooter à l’italienne Piaggio ? Pas sûr, mais force est de constater que ce nouveau Peugeot a de la gueule, qu’il sent furieusement l’été, les vacances, les bords de mer et la dolce vita.
Le style néo-rétro du Django est assez réussi.Le Django propose une gamme de moteur assez large pour contenter tout le monde, du 2 temps de 50cm3 au 4 temps de 150cm3 (en tout 4 moteurs proposés). Si son look est rétro, il n’en reste pas moins moderne, avec notamment l’utilisation de feux à LED. Enfin, le Django propose une personnalisation poussée, bien dans l’air du temps, permettant de ne ressembler à personne et de conduire un scooter quasi unique. Sa commercialisation est prévue pour l’été 2014, et les prix ne seront connus qu’au printemps…