Volvo XC90: la suédoise qu'il ne fallait pas rater (et pourtant) !
Imaginez la, celle dont vous rêvez, celle au dessus de vos moyens, mais qui s’offre à vous le temps d’un week end… Déjà, votre esprit malsain imagine tout ce qu’il est répréhensible de penser. Déjà votre corps frémit à l’idée de l’approcher, de la caresser, de la mener là où vous voulez. Sa meilleure copine, suédoise elle aussi (entre les deux votre coeur balançait), a disparu depuis quelques années, et il ne reste plus qu’elle. Contre toute attente, elle vous a invité d’elle même à un week end en amoureux dans le Morbihan.
Vous vous réjouissez déjà, parce que le Golfe, vous le connaissez par cœur. Vous ne comptez plus les vacances chez les cousins passées à Baden, au lieu dit le Nautran. Vous ne comptez plus les soirées passées à Vannes, Quiberon ou ailleurs, souvent alcoolisées (mais pas toujours). Vous étiez trop jeune à l’époque pour oser rêver d’une suédoise. Déjà une bretonne c’était pas gagné. Pourtant cette fois-ci, la suédoise vous invite en Bretagne, et vous propose même de prendre la mer avec elle sur des voiliers incroyables. Remontent alors tous vos souvenirs de voile sur ce Golfe du Morbihan, vous rappelant que vos cousins, eux sont des champions de voiles (et la famille élargie encore plus, avec un skipper de Sodebo dans ses rangs).
Mais cette fois-ci , c’est la belle suédoise qui vous a invité à la prendre en main entre Nantes et Lorient, pour ensuite admirer les voiliers. N’est-ce pas romantique ?
Oui mais… Car il y a un mais. Le rêve de votre vie s’effondre. Votre propre vie (la vraie, pas celle rêvée) vous rattrape et c’est la mort dans l’âme qui vous êtes obligé de renoncer. Adieu belle suédoise, adieu embruns, adieu régate, adieu corps à corps sur les départementales désertes du sud de la Bretagne. Comme dans un mauvais rêve, où tout s’acharne contre vous, vous devez renoncer à l’osmose.
Vous l’aurez deviné, ma suédoise n’est autre que la nouvelle Volvo, le XC90. Et j’ai du renoncer à la dernière minute à l’essayer (à l’adopter?). Je dois donc me contenter de ce que j’en avais déjà vu au Salon de Paris, ou ce qu’en écrivent mes collègues qui eux, n’ont pas renoncé au rendez-vous en tête à tête (oui d’accord, c’était plus un speed dating qu’un vrai rendez-vous solo).
Soyons honnête dès le départ : j’aime Volvo depuis un bail (surtout depuis que Saab n’est plus tout à fait en vie, même si un premier amour ne s’oublie pas), et après les premières peur du rachat par Geely, je suis rassuré. Non seulement Volvo reste Volvo (je roule en latin), mais la marque de Goteborg nous offre l’une des alternatives les plus crédibles aux allemandes aujourd’hui.
Bon j’avoue, les SUV ne m’ont jamais vraiment excité, mais le XC90 sort du lot. Physiquement, j’y retrouve les traits des suédoises que j’aime, avec ce petit côté carré mais svelte, large d’épaule mais joli comme un cœur. A l’intérieur, là encore on s’extraie des standards germaniques pour découvrir ceux (beaucoup plus attrayants à mon sens) de la scandinavie, faits de qualité, de robustesse, de simplicité et de design.
Surtout, le XC90 semble donner le « la » d’un design épuré qui n’est pas pour me déplaire. Pour le reste, je vous convie à lire tous mes confrères qui ont fricoté avec la belle. Mais pour avoir fait le tour de leurs impressions, on est pas loin d’un truc parfait. Moi je resterai avec mes rêves, mes déceptions, et qui sait, un jour, j’aurai une « date » avec cette Volvo. Car après tout, si d’autres l’ont essayée, c’est peut-être moi qu’elle choisira, puisqu’en amour, il est toujours bon de ne pas se précipiter !
Merci à Volvo pour l’invitation (Marc, Julie), et désolé encore mille fois pour le faux bond !
Images: Volvo